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Thème : BNP Paribas

Evadés de tous les pays…

Yann FIEVET

Les économistes n’ont-ils jamais été assez naïfs pour imaginer qu’il leur soit possible un jour d’avoir une représentation exacte du système global des relations économiques tissées par leur congénères ? Si la question a pu être posée autrefois, elle est aujourd’hui un peu plus saugrenue à chaque jour qui passe

La « mondialisation heureuse » si chère ( !) à l’impayable Alain Minc a tellement contribué au développement des flux financiers occultes que les chiffres officiels quantifiant le « monde des affaires » sont de plus en plus éloignés de la réalité des affaires du monde. Le capitalisme mondialisé a banalisé la fraude fiscale au point que certains Etats démocratiques en usent comme moyen de gouvernement au service de leur économie nationale. Ainsi, le poids de l’économie souterraine est désormais tel que les chiffres rendus publics par les instituts de statistiques ne veulent plus dire grand-chose pour nombre de pays. Cependant, l’économie souterraine est fortement imbriqué dans l’autre, l’officielle, puisqu’elle en découle en large partie et la seconde ne peut sans doute déjà plus vivre sans la première. Il est donc probable que la volonté politique de s’attaquer à l’évasion massive des capitaux restera des plus timides. De l’esbrouf à gogos, rien de plus. L’Internationale capitaliste est une nébuleuse (...) Lire la suite »
La chronique de Recherches internationales

BNP Paribas, victime expiatoire ?

Michel ROGALSKI

« Même pas mal ! », auraient pu dire les dirigeants de BNP Paribas après l’accord négocié avec la justice américaine les condamnant à verser près de 9 milliards de dollars d’amende pour infraction à la réglementation bancaire édictée par les autorités américaines.

En effet, l’équivalent d’une année de profits ou 10 % de ses fonds propres n’allaient pas mettre la banque à genoux, même si cette amende ne sera pas déductible des impôts. D’ailleurs le cours de l’action ne s’est pas effondré. Tout ceci a surtout permis d’éviter un procès dont personne ne voulait. Car comme on le sait aux États-Unis la transaction et le marchandage sont toujours préférés au droit et à la recherche de la vérité. Tout doit concourir à un bon arrangement dont les conditions sont discrètement négociées par une nuée d’avocats. Les peines « annexes » sur lesquelles on s’est moins focalisé sont peut être plus redoutables. Car les Américains ne plaisantent pas. Derrière l’institution, ce sont des hommes qui commettent des délits. Des têtes ont donc été exigées. Et elles sont tombées. En tout une trentaine de hauts cadres licenciés en quelques mois. Pour pouvoir conserver sa licence, la banque a dû accepter de suspendre pour un an à partir du 1er janvier 2015 ses opérations de compensations en dollars sur les (...) Lire la suite »

BNP Paribas sanctionnée par les autorités des États-Unis :il faut aller plus loin

Eric TOUSSAINT, Patrick SAURIN

Fin juin 2014, afin d’éviter une condamnation, BNP Paribas a reconnu sa culpabilité et a passé un accord avec la justice des États-Unis. BNP Paribas accepte de payer 8,9 milliards $ d’amende.

Dix réflexions et une conclusion 1 - Il est possible de faire payer d’importantes amendes à une banque. Dans cette affaire, BNP Paribas déclare elle-même que l’amende, bien qu’elle soit d’un montant élevé, n’affectera pas la bonne santé et la solidité de la banque ! |1| 2 - Alors que les gouvernants se complaisent à affirmer qu’ils ne peuvent pas prendre des mesures à l’échelle nationale ou internationale, les États-Unis imposent seuls contre 99 % des États membres des Nations Unies des sanctions contre Cuba |2|. C’est notamment en vertu de ces sanctions inacceptables que les autorités des États-Unis ont obtenu de BNP Paribas le paiement de l’amende en question. Qu’attendent d’autres États pour prendre unilatéralement à leur tour des sanctions contre des banques ou d’autres entreprises, pour de bonnes raisons cette fois ? 3 - Qu’attendent des États comme la France, la Belgique ou l’Espagne pour sanctionner et condamner l’Union des Banques Suisses (= la principale banque helvétique) ou HSBC (= la première (...) Lire la suite »

BNP Paribas - Déclaration du Ministère des Relations Extérieures de Cuba

Le 30 juin, les Départements du Trésor et de la Justice des États-Unis, ainsi que l’État de New York ont infligé une amende record de 8,97 milliards de dollars à la banque française PNB Paribas pour avoir contourné les régimes de sanctions unilatérales du gouvernement des États-Unis contre plusieurs pays. Dans le cas spécifique de Cuba, cette institution bancaire est accusée, selon le Procureur général des États-Unis Eric Holder, d’avoir « effectué des milliers de transactions avec des entités cubaines, pour un montant de plus de 1,7 milliard de dollars. Cette amende, considérée comme la pénalité financière la plus lourde jamais infligée par le gouvernement des États-Unis pour des violations du blocus imposé à Cuba et des sanctions en vigueur à l’encontre de pays tiers, viole les normes du Droit international et tombe sous la qualification d’application extraterritoriale et illégale de la législation nord-américaine contre une entité étrangère. À un moment où des négociations sont en cours pour un Accord de (...) Lire la suite »

Les Etats-Unis, BNP-Paribas et la souveraineté de la France

Salim LAMRANI
Les Etats-Unis s’apprêtent à infliger une amende record à la plus importante banque française en raison de ses relations commerciales avec Cuba et d’autres pays sous embargo. Ceci, en flagrante violation du droit international et de la souveraineté de la France. Après avoir sanctionné la banque Crédit Suisse d’une amende record de 2,6 milliards de dollars en mai 2014, les Etats-Unis ont prévu de sanctionner la banque française BNP Paribas d’une amende de 10 milliards de dollars et d’un retrait temporaire de sa licence bancaire sur leur territoire. Washington reproche à cette banque d’avoir réalisé des transactions en dollars – monnaie utilisée lors des échanges internationaux – avec des pays sous embargo, notamment Cuba, entre 2002 et 2009. En effet, Cuba est victime d’un état de siège économique depuis plus d’un demi-siècle, lequel affecte tous les secteurs de la société et les catégories les plus vulnérables de la population, à savoir les enfants, les femmes et les personnes âgées. En plus d’interdire (...) Lire la suite »

Affaires BNP et ALSTOM : Face aux diktats des Etats-Unis, la France osera-t-elle enfin le courage politique ?

Michel TAUPIN
Les USA se comportent comme les pires bandits de grands chemins de l'histoire. Hors la loi et sûrs d'eux, ils détroussent, rackettent au passage ceux qui n'obéissent pas à leurs diktats : un brigandage international qu'aucune nation digne de ce nom ne devrait tolérer. Les Nord-américains ont déjà gangréné le monde avec leur dollar en imposant son hégémonie. En favorisant la constitution de cette Europe-là, ils pensaient à juste titre que la dilution des caractères nationaux dans un magma sans âme acquis à l'ultralibéralisme, favoriserait leur contrôle et leur permettrait toutes les manipulations. Ainsi depuis quelques années, s'arrogent-ils le droit ubuesque de punir les banques étrangères parce qu'elles n'auraient pas obéi à leurs propres règles ! Elles ont pourtant respecté les réglementations françaises, européennes et internationales, mais pour l'hyper-puissance qui se fiche du droit international (même quand ils en sont à l'origine) comme de son premier indien tué, c'est d'abord à ses règles et à nulle (...) Lire la suite »

BNP Paribas : La France humiliée par les malfrats de Washington

Gilles DEVERS

Obama a encore frappé : ses sbires demandent à la BNP de payer une amende de 10 milliards de dollars (environ 7,3 milliards d’euros), avec une menace de retrait de licence, soit la perte de 10% du chiffre d’affaires. Ah bon, la BNP a été condamnée, avec de vraies lois et après un procès équitable ? Non, chez les cow-boys (Territoire indien occupé, Amérique du Nord), on condamne sans procès.

Motif ? La BNP aurait violé pendant quatre ans l’embargo décrété contre Cuba, le Soudan et l’Iran. Quel tribunal a décidé de cet embargo contre ces Etats souverains ? Aucun : c’est encore Obama et ses sbires. Une zone de non-droit… Une association de malfaiteurs encravatés décident de ruiner des peuples, puis de ruiner une banque (française), ce sans loi, sans tribunal sans procès, et ça passe comme une lettre à la poste. Ça me sidère. Là-bas, l’affaire est traitée, sous le contrôle direct du gouvernement, par David O’Neil, chef de la division criminelle du ministère de la justice, Benjamin Lawsky, le patron du département des Services financiers (DFS) de l’Etat de New York… et Cyrus Vance Eternal Junior, le procureur du district de Manhattan. Eh oui, on retrouve ce loser en chef, le big boss de l’enquête sur la pipe nationale de DSK, qui ferme les yeux sur un viol parce que la victime a des papiers irréguliers. Chez ces instruits, le jeu est simple : tu craches un max, sinon je t’inculpe. Du pur chantage. (...) Lire la suite »
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Un salarié de BNP Paribas se suicide dans son agence

DIVERS
Conseiller en patrimoine , l'homme s'est donné la mort quelques jours après une réunion avec sa hiérarchie. « Ne m'attends pas. Occupe-toi des enfants pour le goûter et les devoirs. » C'est ainsi que Daniel, 45 ans, marié et père de deux enfants, dit adieu à sa femme, avant de partir à son travail, pour s'y suicider. Conseiller en patrimoine financier dans une agence BNP Paribas de Villefranche-de-Rouergue, dans l'Aveyron, il a mis fin à ses jours fin janvier à l'intérieur même de l'agence. Ses collègues ont retrouvé son corps le lundi 21 janvier, à l'ouverture de l'agence. Quelques jours plus tôt, il avait eu une réunion avec sa direction qui s'était mal passée. Selon sa femme et la CGT, il lui aurait été reproché de ne pas avoir atteint son objectif de vente de produits financiers. « Il connaît très bien ses clients. Il disait que ça aurait été les 'entuber' », explique sa femme sur France Info, à propos des produits financiers qu'on lui demandait de vendre. La direction aurait évoqué sa mutation, selon (...) Lire la suite »