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Thème : Capitalisme

Le capitalisme, une histoire de sang, de mensonges et d’horreur !

Robert GIL
Je pourrais ajouter, d’exploitation, de répression, de guerre, de soumission, d’injustice, de manipulation, d’exécution... En fait pour nous occidentaux, le capitalisme a été une grande illusion, la face cachée d’une réalité beaucoup moins glamour. Comme dans tous les tours de prestidigitation et de passe-passe, le temps fait que l’on voit l’envers du décor et les fils qui le soutiennent. En occident, le capitalisme a indéniablement amélioré notre vie quotidienne, et notre existence en général. La partie visible était aussi qu’à une époque, les syndicats et le PCF avait une grande base populaire, et contrebalançait le pouvoir des capitalistes qui ne pouvaient pas faire n’importe quoi. Il y avait aussi une partie objective qui obligeait nos capitalistes à se modérer, et une partie cachée qui permettait l’accumulation de richesses. La partie objective était l’Union Soviétique, qui représentait un contre-modèle et une alternative à notre système économique. Les capitalistes étaient obligés d’en tenir compte, (...) Lire la suite »

La chute de l’URSS et l’illusion du paradis capitaliste

Robert GIL
Les maîtres de l’Occident collectif ont mené habilement une guerre (froide) de l’information contre l’URSS. Diverses unités de la future cinquième colonne ont été soutenues et constituées : des dissidents aux séparatistes nationaux en passant par des « mafieux » purs et simples. L’opposition religieuse a également été soutenue de l’étranger. Les baptistes, les pentecôtistes et les adventistes menèrent des activités subversives actives. Des imprimeries clandestines furent créées. Des dissidents orthodoxes sont également apparus. Des documents ont été distribués, racontant des histoires, où la vérité se mêlait, savamment, aux mensonges. Pour œuvrer à saper l’URSS, diverses personnalités furent utilisées, parmi eux : Alexandre Soljenitsyne, anticommuniste, réactionnaire et menteur patenté. L’influence de l’information sur l’URSS n’est pas uniquement le fruit de l’opposition politique, et de la cinquième colonne. Cela est également venu des citoyens soviétiques, bien malgré eux. L’Occident a profité que l’URSS lance la (...) Lire la suite »

Les globalistes contre les souverainistes

Stefano AZZARA

Un conflit entièrement interne aux classes dirigeantes.

Puisque vous êtes marxiste, je commencerai par la critique. L'un des paradigmes interprétatifs qui s'affirme clairement, non seulement parmi les représentants de l'establishment (le directeur du Wall Street Journal, Gerard Baker, l'a déclaré il y a quelques semaines dans une interview au Corriere della Sera) mais aussi parmi de nombreux camarades, concernant la réaction qui monte en Occident contre ceux qui ont gouverné la mondialisation au cours des 20 dernières années, est celui selon lequel l'affrontement fondamental n'est plus entre la droite et la gauche, mais entre les populistes et les mondialistes. Ici, par rapport à cela, quelle est votre analyse ? Je considère que cette approche, qui semble nouvelle mais qui, en réalité, est apparue sur la scène politique et culturelle à de nombreuses reprises, non seulement au XXe siècle mais déjà au XIXe siècle, est profondément erronée, pour ne pas dire qu'elle présente un grand danger. La véritable différence avec le passé est que, si ces thèses ont été (...) Lire la suite »

La désindustrialisation coïncide avec la croissance du micro-crédit

Comidad repris par sinistrainrete
Beaucoup de commentateurs ont cru liquider l’interview accordée par Poutine à Tucker Carlson en la présentant comme de la propagande. Bien sûr qu’il s’agit de propagande, et on ne voit pas ce que cela aurait dû être d’autre. Cela n’exempterait pourtant pas nos gouvernements de répondre à certaines déclarations précises plutôt embarrassantes. Poutine a en particulier reconfirmé ce qu’on avait déjà dit immédiatement après l’attentat sur le gazoduc North Stream, à savoir que, bien que grave, ce sabotage n’avait pas complètement compromis la possibilité d’approvisionnement en gaz russe, dans la mesure où un tuyau est resté fonctionnel ; aussi, si elle le voulait, l’Allemagne pourrait encore s’en servir – ce qu’elle ne fait pas. L’insuffisance énergétique, due au manque d’approvisionnement en gaz russe, a déterminé en Allemagne une augmentation dramatique des coûts de production, entraînant la fermeture de nombreuses installations d’entreprises comme BASF, Michelin, Ford, Goodyear, ainsi que maintenant Volkswagen. Selon (...) Lire la suite »

Rien ne dure éternellement - et cela inclut le capitalisme

Le correspondant socialiste
L’establishment politico-économique britannique a tout intérêt à maintenir le statu quo. « Le capitalisme est là pour rester », telle est leur inculcation. L’histoire suggère le contraire. Alors que les nomades chasseurs-cueilleurs sans classes ont parcouru la Terre pendant environ 200 000 ans, la société de classes n’existe que depuis 8 000 à 10 000 ans. L’humanité s’est accélérée à travers trois phases de société de classes : l’esclavage ancien, la féodalité et le capitalisme. Chaque phase historique a été plus efficace et productive que la précédente, mais a survécu beaucoup moins de temps avant de sombrer dans une crise durable et d’être dépassée. Nous savons que les grands empires antiques d’Athènes, d’Égypte et de Rome, bâtis sur l’esclavage, ont disparu. Nous savons que la période historique de la féodalité, qui s’étendait à cheval sur l’Europe, l’Asie et l’Amérique du Sud, s’est également succédée. Mais les idéologues de l’establishment et les médias nous forcent sans cesse à accepter de manière subliminale (...) Lire la suite »

L’avenir démographique et le travail

Michael ROBERTS

La satisfaction des besoins sociaux de la population mondiale par la production de biens et de services dépend de la quantité de main-d’œuvre employée (en nombre et en heures) et de la productivité de cette main-d’œuvre.

Sous le capitalisme, bien sûr, ce qui compte le plus, c'est la rentabilité pour les propriétaires des moyens de production d'employer des travailleurs et d'investir dans des technologies d'amélioration de la productivité. C'est une contradiction fondamentale du mode de production capitaliste que la rentabilité exigée des propriétaires des moyens de production devienne un obstacle à la production nécessaire pour répondre aux besoins sociaux des milliards d'êtres humains (et, d'ailleurs, pour préserver la santé de la planète et des autres espèces). Il y a environ trois ans, j'ai publié quelques réflexions sur le déclin mondial de la croissance démographique et sur la taille future de la main-d'œuvre mondiale disponible pour l'exploitation du capital. Cela vaut la peine de mettre à jour ce travail. Il a fallu attendre le début de l'ère industrielle pour que la population mondiale atteigne un milliard d'habitants et un siècle de plus pour qu'elle atteigne deux milliards. C'était en 1927. En 1960, le cap des (...) Lire la suite »

Le renoncement à l’éthique et à l’esprit du capitalisme (ou l’extermination des communistes du tiers-monde par les États-Unis)

Patrizio PAOLINELLI
Est-ce à cause du climat culturel qui règne aujourd’hui en Italie (1) ? En tout cas, on a pratiquement passé sous silence un livre humainement et politiquement bouleversant : La méthode Jakarta. La croisade anticommuniste de Washington et le programme d’assassinats de masse qui ont modelé notre monde [traduit et publié en italien en 2021]. L’auteur en est Vincent Bevins, un courageux journaliste étasunien très bien inséré dans le circuit de la presse mainstream nord-américaine. Le livre consiste en une enquête qui a duré dix ans, et qui s’appuie sur des documents officiels, des informations déclassifiées, des opinions d’historiens, des témoignages directs. Il ressort de cette enquête que, dans 23 pays du tiers-monde, la Guerre froide fut en réalité et sans l’ombre d’un doute tout à fait chaude, causant la mort de millions de femmes et d’hommes de gauche, par l’œuvre directe et indirecte des États-Unis. Les communistes étaient évidemment la cible principale, et la méthode Jakarta doit son nom à la stratégie (...) Lire la suite »

Don de Bernard Arnault : Merci no’t Maî’t vous êtes trop bon...

Régis DE CASTELNAU
Nous devrions être fiers. Nous français, nous avons l’homme le plus riche du monde en la personne de Bernard Arnault. C’est ce que nous racontent les gazettes qui pensent amuser le bon peuple en relayant avec gourmandise les classements de la presse spécialisée américaine. Vous n’entendrez jamais quiconque le qualifier « d’oligarque », vilaine expression réservée à la Russie et à l’Ukraine. Pas de ça chez nous ! En France ce sont des « capitaines d’industrie », et même un ruffian du calibre de Bernard Tapie n’a jamais subi cette insulte. Comme les autres oligarques, ses confrères qui dominent l’économie française, sa fortune est le fruit du fonctionnement du capitalisme français d’aujourd’hui, complaisance de l’État et de la haute fonction publique. De ce point de vue, la trajectoire de Bernard Arnault est une caricature. C’est Laurent Fabius alors premier ministre qui lui a donné le premier coup de pouce (il n’a pas eu affaire à un ingrat), et la suite n’a été que la mise en œuvre d’une stratégie financière de (...) Lire la suite »

Capitalisme et esclavage : la vérité inconfortable

Le correspondant socialiste
La BBC a rapporté la semaine dernière (31/8/23) que l'ancienne députée conservatrice Antoinette Sandbach avait demandé que toute mention de son nom soit supprimée d'un documentaire primé sur l'esclavage, basé sur les recherches entreprises par le doctorant, M. Al Nasir. Mme Sandbach a été identifiée dans le documentaire comme une descendante de Samuel Sandbach, l'un des marchands d'esclaves les plus riches et les plus actifs de Grande-Bretagne, qui détenait des participations dans des plantations aux Antilles. [1] Samuel Sandbach a cofondé le cabinet Sandbach Tinne & Co, basé à Liverpool. Les recherches de M. Al Nasir révèlent l'ampleur de l'empire commercial de Sandbach qui comprenait le transport maritime, les banques, les assurances, les chemins de fer, les distilleries et l'esclavage dans les plantations. Sandbach Tinne & Co. a été indemnisée pour plus de 600 esclaves après que le Parlement britannique a adopté une loi abolissant l'esclavage dans la plupart des colonies britanniques en (...) Lire la suite »
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L’alphabet politique du libéralisme occidental : vouloir être démocratique ou vouloir être despote, comprendre ou ne pas comprendre le monde…

Emiliano ALESSANDRONI

Emiliano Alessandroni est un jeune philosophe italien, élève de Domenico Losurdo, et militant communiste du PCI. Il enseigne à l'université d'Urbino comme son maître. Alessandroni a repris les principales catégories de Losurdo (sur le libéralisme, la démocratie, l'impérialisme et la lutte des classes) et continue à les développer dans la lignée de Losurdo. Il est l'auteur d'ouvrages très intéressants sur Hegel, Lukacs et Gramsci.

Le langage et les catégories employés par Zelensky dans ses discours publics sont directement calqués sur ceux de l'idéologie étasunienne, qui les emprunte à son tour à une longue et ancienne tradition coloniale de l'Occident : civilisés contre barbares, démocrates contre despotes, sains contre malades, intelligents contre stupides, etc. Ainsi, la façon dont Zelensky comprend le terme "démocratie" n'est pas différente de la façon dont les idéologues étasuniens les plus fervents le comprennent : "démocratie" signifie, selon leur lexique, "sphère d'influence étasunienne", tandis que tout écart par rapport à cette sphère est subsumé par ces idéologues sous la catégorie du "despotisme". Il en va de même pour les concepts de "comprendre" ou "ne pas comprendre le monde" (qui traduisent en termes différents les catégories "intelligent" ou "stupide" et "sain" ou "malade"). Ainsi, lorsque Zelensky accuse le président brésilien Lula de ne pas comprendre grand-chose au monde, il l'accuse essentiellement de vouloir (...) Lire la suite »
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