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Thème : Darfour

Justice pénale internationale : posture ou imposture ?

René NABA
Le président soudanais Omar al Bachir a ravi la vedette à ses pairs arabes, en participant au sommet arabe de Doha, fin mars, infligeant du même coup un camouflet aux occidentaux, bravant ainsi tant Israël, qui a lancé en janvier un raid d'intimidation meurtrier contre le Soudan, que la justice internationale dont la sélectivité dans le choix de ses justiciables fait craindre une instrumentalisation de cette juridiction à des fins politiques au service des desseins du camp occidental. Sauf infléchissement ultérieur, un tel tri sélectif opéré en Mars 2009 - Rafic Hariri/Liban (1er mars) et Omar al-Bachir /Soudan (4 mars) - à l'exclusion de tout autre cas similaire, pourrait dénaturer la posture morale dont elle ambitionnait de se draper en une imposture, la négation même de la notion de justice. Le ciblage du monde arabo-africain, à l'exclusion de toute autre sphère géopolitique, à la notable exception de l'ex-Yougoslavie et du Cambodge, séquelles du bloc communiste (1), paraît ressortir d'un projet (...) Lire la suite »

Les conflits au Sud-Soudan et au Darfour

Le Sud-Soudan Ces derniers temps, la chaîne Al Jazeera diffuse de nombreuses émissions et débats sur le conflits au Sud-Soudan. Et l'on apprend que c'est dans sa chasse à l'eau, qu'Israël avec l'aide des USA alimente une guerre au Sud-Soudan afin de contrôler le Nil. Le Caire qui sait que les Etat-Unis et Israël encouragent l'indépendance du Sud-Soudan, tente d'établir des relations de coopération avec cette région. La visite de Moubarek au Sud-Soudan vise à ne pas laisser le terrain libre à ces forces. Dans une déclaration à un quotidien égyptien, Ahmed Ibrahim al-Tahir, Président de l'Assemblée nationale, craint qu'en cas de séparation du sud-Soudan, Israël occupe le Nil pour assiéger l'Egypte. Le Darfour Le Darfour est une province de l'ouest du Soudan. Une région très riche en pétrole, gaz, et surtout en uranium de grande qualité. Des troubles ont éclaté en 2003. Le conflit n'a pas aucune dimension religieuse ou ethnique comme l'affirme les puissances occidentales qui présentent le conflit comme (...) Lire la suite »

Dix raisons de soupçonner que "Sauver le Darfour" est une arnaque de relations publiques.

Bruce DIXON
Des bassines et du zèle, mardi 4 décembre 2007. Darfour : les enjeux de vilains. D'après l'article de Bruce Dixon ci-dessous, l'opération " Sauver le Darfour" serait téléguidée par les intérêts de groupes privés qui veulent une intervention militaire US pour s'abattre sur la région pour avoir la haute main sur les ressources du pays - dont le pétrole. Oh ? j'ai du mal à y croire. C'est tout sauf habituel. Cet article, publié le 29 novembre 2007, est paru sous le titre original "Ten Reasons to Suspect 'Save Darfur is a PR Scam" dans Alternet, site qui l'a lui-même pioché dans Black Agenda Report Un document loin des thèses qu'on nous expose dans les médias. Un document qui fait réfléchir. Dix raisons de soupçonner que "Sauver le Darfour" est une arnaque de relations publiques. Alors que le lobby "Sauver le Darfour " monte en puissance, voici dix raisons d'être plus circonspect vis-à -vis de cette mission censée être humanitaire. La fabrication régulière et l'entretien constant de fausses (...) Lire la suite »

Force d’intervention au Darfour : les Etats-Unis et la France se disputent la direction des opérations au détriment de l’Union africaine, par Tony Busselen.

reprise d’article
PTB, 25 juillet 2007 Depuis pas mal de temps, le Darfour, la partie occidentale du Soudan, est à feu et à sang. Le 17 juin, le gouvernement soudanais a accepté l'intervention de troupes de l'Onu et de l'Union africaine afin de protéger la population locale. Que se passe-t-il exactement et quel est l'enjeu du conflit ? Y a-t-il un génocide en cours ? Ils se disputent la direction de la force internationale d'intervention. L'Onu et l'Union africaine veulent une force d'intervention mixte, dirigée par un général africain. Les Etats-Unis et la France veulent la diriger eux-mêmes. Le 12 juin, une délégation du Conseil de sécurité de l'Onu a obtenu l'accord du gouvernement soudanais pour déployer au Darfour une force mixte d'intervention de 20 000 hommes de l'Union africaine (UA) et des Nations unies. Cette force d'intervention remplace celle de l'UA. Le Darfour est grand comme la France. Les 7 000 hommes de l'UA n'étaient pas en mesure d'assurer la stabilité et le calme et le gouvernement de (...) Lire la suite »

Derrière le drame du Darfour ; le changement climatique, par Bruno De Wit.

LCR Belgique, samedi, 1er septembre 2007. Les Nations Unies (ONU) s'apprêtent à envoyer une force internationale au Darfour. Depuis l'éclatement de la violence dans la région il y a eu au moins 200.000 morts et plus de 2,5 millions de personnes ont pris la fuite. A côté de ce conflit il y a aussi les conséquences de 20 ans de guerre civile entre le Nord et le Sud du Soudan, une guerre qui a coûté environ 2 millions de vies humaines. Généralement, ce conflit est réduit à une lutte entre le Nord « islamique » (gouvernement) et le Sud « chrétien-animiste ». Notre ministre des affaires étrangères Karel De Gucht (Open VLD), comme le reste de la « communauté internationale », use et abuse de ce simplisme. Il est un farouche partisan de l'envoi d'une force internationale pour mettre fin à la violence. Mais si cette « communauté internationale » se limite seulement à une « imposition de la paix », appelée pacification par euphémisme, sans examiner les causes qui se cachent derrière, cette opération est condamnée (...) Lire la suite »

Des considérations géopolitiques motivent l’intervention des Nations unies au Darfour, par Chris Talbot.

reprise d’article
WSWS, 25 août 2007. Le Conseil de sécurité des Nations unies a accepté à l'unanimité une résolution visant à envoyer une force armée combinée de l'ONU et de l'Union africaine (UA) au Soudan dans la région du Darfour. Cette force étant avancée comme la plus grande force de maintien de la paix au monde, 20.000 soldats et 6.000 policiers intégreront l'actuelle force de 7.000 soldats de l'UA déjà présente au Darfour. Elle sera déployée sous le Chapitre 7 de la charte de l'ONU, ce qui lui permettra d'employer la force militaire pour protéger les civils et les travailleurs humanitaires. Les premiers soldats devraient être envoyés en octobre mais le déploiement complet nécessitera probablement beaucoup plus de temps. La majorité des efforts pour faire adopter la résolution semblent être venus du président français Nicolas Sarkozy et du premier ministre britannique Gordon Brown, qui se sont tous deux servis de la question du Darfour depuis leur arrivée au pouvoir pour rehausser leur crédibilité humanitaire. Cela (...) Lire la suite »

Soudan, prochaine cible de Bush ? par Jean-Michel Vernochet.

reprise d’article
Le Courrier, mardi 24 Avril 2007. Darfour - Le ton monte entre Washington et Londres d'une part et Khartoum de l'autre. Tous les analystes ont les yeux rivés sur l'Irak ou sur les centrales nucléaires iraniennes,sans voir que la prochaine attaque pourrait avoir lieu au Darfour, corridor de transit pour le pétrole et les gisements d'uranium tchadiens vers le terminal de Port-Soudan. Le conflit du Darfour, territoire semi désertique aussi grand que la France, situé à l'Ouest du Soudan, a fait officiellement depuis 2003, quelque 200 000 morts et 2,5 millions de déplacés ; Khartoum conteste ce bilan apocalyptique ne reconnaissant que 9000 morts. Des chiffres réellement invérifiables, mais qui alimentent une polémique sans cesse renaissante prenant chaque semaine un peu plus d'ampleur médiatique. A telle enseigne que des personnalités aussi célèbres que l'acteur George Clooney, se sont lancées à corps perdu dans une bataille pour le Darfour. Un combat pour la justice et la vérité loin d'être aussi (...) Lire la suite »

Darfour : les enjeux du conflit meurtrier.

Jean NANGA
solidaritéS, 19 octobre 2004. Alors que prenait fin la longue guerre qui opposait, depuis 1982, la rébellion sudiste du Sudan People's Liberation Army/Movement (SPLA/M) de John Garang et le pouvoir central de Khartoum, dirigé depuis 1989 par Umar Al Bashir, commençait une autre guerre dans le Darfour, à l'ouest du pays, depuis février 2003. Cette guerre semble préoccuper particulièrement la « communauté internationale » : des négociations à Ndjaména (Tchad) - facilitées par Paris - à la Résolution 1556 du Conseil de Sécurité de l'ONU, de la mission d'observation de l'Union Africaine aux convois humanitaires d'aide aux déplacé-e-s et réfugié-e-s, de la déclaration du G8 réuni à Sea Island aux prises de position fermes du gouvernement des Etats-Unis contre la politique criminelle du gouvernement soudanais. Dans cet article, il sera question essentiellement des acteurs locaux. Puis dans le suivant publié à la suite, nous reviendrons plus en détail sur les intérêts internationaux en jeu et sur la façon dont (...) Lire la suite »