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Thème : Désarmement / Course à l’armement

Les Etats-Unis veulent entraîner l’Iran dans des pourparlers nucléaires sans fin

Moon of Alabama

Les pourparlers entre le P5 + 1 et l’Iran sur les questions nucléaires ont été prolongés encore et encore. Les États-Unis n’obtiennent pas ce qu’ils veulent, à savoir la capitulation iranienne totale, et ils ne sont pas prêts à faire de véritables compromis.

Il semble que l'administration Obama veuille maintenant entraîner les Iraniens dans des négociations sans fin pour garder l'Iran sous l’étau des restrictions consenties au début des pourparlers : [L]a Maison Blanche peut laisser traîner indéfiniment les négociations nucléaires du fait que l’accord intérimaire limite déjà le programme nucléaire de l'Iran. Alors que la pression de la date butoir du mardi 30 Juin a permis d’arracher d’importantes concessions à l'Iran, le porte-parole de la Maison Blanche, Josh Earnest, a déclaré : « Nous n’avons pas encore obtenu tout ce que nous voulions ». « Pour nous il est essentiel de s’assurer ... du maintien de l’accord qui gèle le programme nucléaire de l'Iran et le fait même régresser dans certains domaines clés, pendant que les discussions se poursuivent », a-t-il dit. Il se pourrait bien que cela ait été l’objectif depuis le début. L'idée de faire durer indéfiniment les pourparlers et les restrictions sur l'Iran au lieu de conclure un accord avec l'Iran est apparue (...) Lire la suite »

Le New York Times prédit l’échec de l’accord iranien

Moon of Alabama
A en juger par cet éditorial du New York Times, il n’y aura pas d’accord nucléaire avec l'Iran. C’est bien sûr l’Iran qui en sera rendue responsable alors même que les exigences étasuniennes déraisonnables seront la véritable cause de l'échec annoncé. L'éditorial accuse le dirigeant iranien Khamenei de l'échec. Khamenei a tenu hier un discours où il a de nouveau indiqué ses lignes rouges et le cadre d'un éventuel accord. Il n’a rien dit de nouveau. Il dit la même chose depuis le début des négociations. Il dit qu'il n'y aura pas d’inspections des sites militaires iraniens par l’AIEA. Tout le monde sait que les Etats-Unis ont utilisé les inspections internationales en Irak pour espionner l'armée irakienne dans les grandes largeurs. Les scientifiques iraniens ne seront pas interrogés par l'AIEA. Cinq scientifiques du nucléaire ont été assassinés en Iran après que leurs noms et leurs visages ont été révélés au public. On soupçonne Israël d'être derrière ces meurtres. Il est déraisonnable de demander à ces (...) Lire la suite »

La guerre est un racket

Capitaine Martin

Le 12 octobre 2012, le prix Nobel de la paix était attribué à l’Union européenne pour « sa contribution à la promotion de la paix, la réconciliation, la démocratie, et les droits de l’homme en Europe ».

Autant d’éléments qui figurent en bonne place dans les principes mêmes de la construction européenne. Les gouvernements des pays occidentaux se déclarent naturellement pacifistes ou expriment à tout le moins leur désaccord face à l’émergence de tel ou tel conflit à l’autre bout du monde, sans se rendre compte que ce dernier est une poudrière et que le monde occidental en fournit largement la matière. Contrairement à ce que laissent penser les menaces de coupes dans le budget du Pentagone ou la baisse des dépenses militaires en Europe, la production d’armement n’est en rien affectée par la crise. Les gouvernements utilisent plusieurs stratégies pour soutenir leurs industries d’armement hors de leurs marchés domestiques, notamment la promotion directe des exportations, le soutien à la réduction des coûts et l’utilisation de la rhétorique sur l’emploi dans l’industrie des armes. En revanche, les pays qui n’ont pas réduit leurs dépenses militaires voient ce dilemme comme une opportunité soit d’obtenir des (...) Lire la suite »

Les champs de morts de Gaza, des champs d’expérimentation de nouvelles armes ? (Counterpunch)

Green COLIN

Des sources israéliennes comme ‘Breaking the Silence’ (briser le silence) et ‘Physicians for Human Rights-Israel’ (médecins pour les droits de l’homme) ont révélé que les attaques contre Gaza de 2008/9 (Cast Lead) et 2012 (Pillars of Defence) avaient été programmées des mois auparavant et cela pose beaucoup de questions sur les véritables causes du siège de sept ans de Gaza et des attaques massives perpétrées contre un peuple misérable et sans défense, entassé dans une prison à ciel ouvert.

On peut se demander en effet : Pourquoi la communauté internationale et l'ONU laissent Israël faire le blocus et le siège d'une minuscule bande de terre appelée Gaza depuis sept dans une totale impunité. Pourquoi, dans le même ordre d'idée, Israël est-il autorisé à se livrer à des actes de piraterie dans les eaux internationales pour empêcher des navires marchands non armés d'aller à Gaza, au nez et à la barbe des flottes de l'OTAN opérant en Méditerranée orientale. Si les guerres asymétriques lancées contre Gaza en 2008/9 et en 2012 étaient bien une réponse aux roquettes Qassam ou si ce n'était pas plutôt des attaques soigneusement planifiées pour d'autres raisons. Si le siège et les attaques pourraient avoir pour but l'expérimentation de nouvelles armes et de nouveaux missiles de défense ainsi que l'expérimentation sur le terrain de stratégies de contrôle de population et de contrôle des immenses ressources en énergie trouvées en Méditerranée orientale. Commençons par examiner la situation démographique au (...) Lire la suite »

Qui joue dans la course à l’armement ?

Clotilde Mathieu

L’industrie militaire est une mine d’or de 1 200 milliards d’euros partagés par quelques 
grandes puissances. Les États-Unis, la Chine et la Russie se taillent la part du lion.

Qui pèse 1 244 milliards d’euros annuels, soit la moitié des richesses produites en France ? Réponse… Le niveau des dépenses militaires dans le monde. C’est ce qu’affirme un rapport de l’Institut international de recherche sur la paix (Sipri). Un marché énorme que seules quelques grandes puissances se partagent. Sans surprise, les États-Unis maintiennent leur statut de puissance militaire avec un budget de défense de 525 milliards d’euros, même si en 2012 leur part dans les dépenses militaires mondiales est tombée en dessous des 40 %, une première depuis l’effondrement de l’Union soviétique. Cette tendance s’explique par le recul des dépenses militaires américaines de 6 %. À l’inverse, la Chine, au deuxième rang des États les plus prodigues en la matière, a augmenté de 7,8 % ses dépenses pour atteindre en 2012 123 milliards d’euros. Parmi les dix puissances militaires figurent des pays européens tels que l’Allemagne ou le Royaume-Uni, mais également des pays d’Asie, du Moyen-Orient comme la Russie et l’Arabie (...) Lire la suite »

Missiles et « bouclier » sur l’Europe (Il manifesto)

Manlio DINUCCI

La nouvelle, donnée par la quotidien allemand Bild [6], selon laquelle la Russie aurait installé des missiles Iskander à capacité nucléaire dans son enclave de Kaliningrad comme réponse au « bouclier antimissile », tombe dans un vide d’information qui la rend incompréhensible au plus grand nombre. Si elle est vraie, pourquoi ce « coup agressif de Poutine » ? Pourquoi la Russie ne veut-elle pas que les États-Unis protègent leurs alliés européens avec leur « bouclier » ? Et puis Obama n’a-t-il pas renoncé au « bouclier » projeté par Bush ?

À Washington, on insiste à dire que le « bouclier » en Europe n’est pas dirigé contre la Russie, mais contre la menace des missiles iraniens. À Moscou, on le considère au contraire comme une tentative d’acquérir un avantage stratégique décisif sur la Russie : les États-Unis pourraient ainsi lancer une “ première frappe ” nucléaire, en se fiant à la capacité du « bouclier » de neutraliser les effets des représailles. Obama a lancé un nouveau plan, qui prévoit un nombre supérieur de missiles adossés contre le territoire russe. Comme ce sont les États-Unis qui les contrôlent, personne ne peut savoir si ce sont des intercepteurs ou des missiles nucléaires. Et, avec les nouveaux radars en position rapprochée, le Pentagone peut mieux surveiller le territoire russe. Washington, une fois refusée la proposition de cogérer ensemble avec la Russie le radar Qabala dans l’Azerbaïdjan, a accéléré la réalisation du « bouclier ». En mars dernier il a été confirmé que les États-Unis étaient en train de procéder au déploiement (...) Lire la suite »

L’Afrique toujours plus armée

Capitaine Martin

Oubliés l’Amérique du sud, le Proche-Orient et l’Asie du sud-est : les sociétés d’armement s’attaquent désormais au continent africain.

Les marchands de mort, toujours plus dépendants des exportations en raison des coupes claires dans les budgets de la défense des pays occidentaux, se sont créés un nouvel horizon là où les guerres sont légions… et où de nouvelles ressources sont régulièrement découvertes. Selon l’hebdomadaire Defense News, les dépenses militaires en Afrique dépasseront les vingt milliards de dollars durant la prochaine décennie. Les raisons d’un tel boom sont multiples. En premier lieu, le potentiel offert par les armées du continent noir, qui représente 20 % des terres émergées. Depuis le processus de décolonisation qui a connu son point culminant dans les années soixante, l’Afrique a connu plus de rébellions, de coups d’État et de guerres civiles que n’importe quelle autre région du monde. Selon le programme de recherches étasunien Correlates of War, on y a dénombré au cours des soixante dernières années vingt-cinq conflits armés et cent-vingt-sept guerres civiles qui ont coûté la vie à quelque vingt millions d’êtres (...) Lire la suite »
Pour Israël et les Occidentaux, le savoir, chez les autres, c’est la « bombe »

Le savoir n’est pas la bombe !

M. SAADOUNE

La rhétorique inutilement agressive d’Ah-madinejad a servi aux Occidentaux et à Israël pour présenter l’Iran comme étant sur le point de détenir la bombe atomique.

Cette propagande se poursuit alors qu'à l'AIEA, les États-Unis et les Occidentaux ont encore mis tout leur poids pour empêcher une résolution appelant Israël à signer le traité de non-prolifération. Les Iraniens font valoir, à juste titre, qu'au cours des deux derniers siècles l'Iran n'a jamais commis d'agression contre d'autres pays. Le bellicisme n'est pas iranien. Il a été occidental, il l'est encore, il est israélien. Le président Hassan Rohani, qui est pratiquement l'antithèse d'Ahmadinejad, l'a répété au cours d'un défilé militaire où des missiles balistiques d'une portée de 2.000 km ont été présentés. L'Iran n'agressera personne mais résistera avec détermination à une agression. Le président iranien remet ainsi le débat dans sa juste dimension : l'Iran ne cherche pas à avoir la bombe atomique mais nul ne peut s'arroger le droit de lui interdire de procéder à l'enrichissement de l'uranium. L'Iran, a-t-il dit, est prêt à coopérer avec les Occidentaux pour « régler les problèmes de la région et même du (...) Lire la suite »

L’Iran qualifie Israël de grande menace, à cause de ses fusées nucléaires. (Cubadebate)

Cubadebate

L’Ayatollah Ali [8], leader suprême de la République Islamique d’Iran, a critiqué ce lundi le Gouvernement d’Israël en raison de son arsenal nucléaire et a mis en garde sur le danger que celui-ci supposait pour la paix et la sécurité mondiales. Khameinei s’est fait aussi l’avocat d’un Proche Orient exempt de ce genre d’armement.

"Le régime sioniste corrompu est très dangereux et constitue une grande menace pour la région compte tenu de son important arsenal d'armes de destruction massive", a-t-il dit lors d'une rencontre avec le Sultan d'Oman [9]. Il a aussi critiqué les États-Unis pour leur soutien à Israël et a souligné que "la région avait besoin de sécurité, ce qui pourrait être obtenu en déclarant l'interdiction des armes nucléaires", selon les informations de l'Agence iranienne FARS. Le Sultan d'Oman a exprimé son soutien aux paroles de Khameinei et a indiqué que "mettre fin à la situation actuelle demande de prêter attention aux intérêts des peuples et aussi la coopération entre les gouvernements de la région". Les États-Unis et l'Union Européenne ont appliqué des sanctions sévères contre l'Iran, y compris un embargo sur son pétrole, s'efforçant de persuader Téhéran d'abandonner son programme nucléaire, qui, selon ce qu'ils disent, servirait à fabriquer des armes atomiques. Cependant, l'Iran a rejeté ces accusations et a (...) Lire la suite »

Armes chimiques, les vérités cachées sur les arsenaux et sur la Convention (Il manifesto )

Manlio DINUCCI

Le martèlement politico-médiatique sur les armes chimiques de la Syrie qui, selon les « preuves » secrètes de la CIA, auraient été utilisées par les forces gouvernementales, suscite l’impression diffuse que la Syrie est désormais la seule à posséder de telles armes et qu’elle menace avec elles le reste du monde. Puissance des armes de destruction de masse, capables de focaliser l’attention de l’opinion publique sur un point singulier, en faisant disparaître tout le reste.

C'est l’Allemagne qui utilisa la première les armes chimiques en 1915-17 : chlore liquide et phosgène, puis gaz vésicatoire et asphyxiant moutarde (ou ypérite). En riposte, la Grande-Bretagne et la France produisirent elles aussi ce gaz létal. Le gaz nervin Tabun, qui provoque la mort par asphyxie, fut découvert en 1936 par des chercheurs de la société allemande I.G. Farben (celle-là même qui produisit le Zyklon B, utilisé dans les chambres à gaz). En 1936, l’Italie utilisa en Éthiopie des armes chimiques, déjà employées en Libye en 1930. En Allemagne, on produisit des agents chimiques encore plus létaux, le Sarin et le Soman. Ceux-ci ne furent pas utilisés par Hitler, probablement par qu’au début de la guerre il craignait une rétorsion des États-Unis et de la Grande-Bretagne, qui avaient de gros arsenaux chimiques, et dans la phase finale, parce qu’il ne lui restait plus assez d’avions pour l’attaque. Pendant la guerre froide la course aux armes chimiques s'accéléra avec la découverte du gaz nervin le (...) Lire la suite »
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