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Thème : Dette

L’heure est venue d’annuler la dette extérieure de l’Amérique latine

CELAG

Plusieurs ex-présidents latino-américains comme Rafael Correa (Equateur), Dilma Rousseff (Brésil), Fernando Lugo (Paraguay) ou encore Ernesto Samper (Colombie) ont signé un appel demandant l’annulation de la dette extérieure des pays latino-américains afin de mieux faire face aux conséquences économiques de la pandémie de Covid-19. L’initiative lancée par le Centre Stratégique Latino-américain de Géopolitique (CELAG) compte aussi sur le soutien de l'ancien président du gouvernement espagnol José Luis Rodríguez Zapatero.

Maintenant que le monde a adopté un ton plus humain et coopératif en matière économique face à la pandémie de Covid-19, nous demandons depuis le Centre stratégique latino-américain de géopolitique (CELAG) l'annulation de la dette extérieure souveraine des pays d'Amérique latine par le FMI ainsi que d'autres organisations multilatérales (BID, BM, CAF) et nous exhortons les créanciers privés internationaux à accepter un processus immédiat de restructuration de la dette qui envisage un moratoire immédiat de deux ans sans intérêt. La Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement prévoit une perte de recettes globale de 2 000 milliards de dollars en raison de cette crise. De son côté, l'Organisation internationale du Travail estime que 25 millions d'emplois dans le monde sont menacés. D'autre part, les sorties de capitaux des pays émergents se poursuivent : le niveau record de 60 milliards de dollars a déjà atteint en moins de deux mois (Institut de la finance internationale). Face à tant de (...) Lire la suite »

Comment le banquier va-t-il apurer la situation ?

Philippe ARNAUD
Ce que personne ne dit, c'est sur quoi, une fois la crise passée, tout cela débouchera. En effet, entre les divers moratoires (sur les impôts, les cotisations URSSAF, les factures), le paiement des salaires des gens qui ne travaillent, les commandes de matériel médical, les heures supplémentaires, la facture va s'élever – dixit le ministre de l'économie – au moins à plusieurs dizaines de milliards d'euros. Il va y avoir des déficits énormes, à tous les niveaux, qui se répercuteront sur les comptes publics : de l’État, des collectivités locales, de la Sécurité Sociale. Comment tout cela va-t-il être apuré ? Il n'y a que deux solutions, exactement contraires : Soit l’État procède comme il a souvent procédé dans le passé : en annulant unilatéralement sa dette, par exemple lors de la banqueroute de Law, en 1720, ou de la banqueroute des deux tiers en 1797, ou comme le fit la jeune République bolchevique en refusant d'honorer les dettes du régime tsariste. Après tout, l'Allemagne n'a jamais payé l'intégralité de (...) Lire la suite »

Bernie Sanders s’engage à annuler toute la monstrueuse dette étudiante !

Yorgos MITRALIAS

Il fera payer Wall Street ...
Bernie Sanders s’engage à annuler la totalité de la monstrueuse dette étudiante !

L’engagement pris le lundi 24 juin par Bernie Sanders et ces extraordinaires députées de la gauche radicale que sont Ilan Omar, Alexandria Ocasio-Cortez et Parfila Jayapal, a de quoi galvaniser et mettre en mouvement des dizaines sinon des centaines de millions de citoyens étasuniens qui croulent sous le fardeau d’une dette étudiante astronomique qui approche les 1 600 milliards de dollars : effacer l’ensemble de cette dette dans les six mois qui suivront l’élection de Sanders à la présidence des États Unis en 2020. Et tout ça selon un plan d’ensemble garantissant la gratuité de l’enseignement, contenu dans un paquet de projets de loi consignés par Bernie et ces trois députées ! (1) Pure produit des politiques néolibérales de ces 40 dernières années qui ont institué un enseignement de plus en plus cher, cet endettement monstrueux concerne directement 44 millions d'Étasuniens qui ne peuvent pas rembourser leur dette et, indirectement, d'un nombre bien plus élevé si on tient compte du fait qu’il gangrène (...) Lire la suite »

Les aides à la Grèce ont rapporté 2,9 milliards d’euros à l’Allemagne

BELGA

L'Allemagne a engrangé depuis 2010 quelque 2,9 milliards d'euros de revenus d'intérêt et ressort donc largement gagnante des milliards d'aides octroyés à la Grèce pour sauver le pays de la faillite. C'est ce qui ressort d'une réponse du gouvernement d'Angela Merkel à une question des écologistes transmise à l'agence DPA.

Les ministres des Finances de la zone euro doivent se pencher jeudi à Luxembourg sur les dernières mesures qui doivent être prises par la Grèce afin qu'elle puisse sortir en août prochain de la tutelle financière de l'Union européenne. Le dernier programme d'aide de 86 milliards d'euros prendra fin en août. Selon le gouvernement allemand, ce sont principalement les rachats d'obligations d'Etat grecques – dans le cadre du "Securities Market Program" (SMP) de la Banque centrale européenne – qui ont permis ce profit à l'Allemagne. Jusqu'en 2017, la Banque centrale allemande a perçu 3,4 milliards d'euros de revenus d'intérêt provenant de ces SMP. Pour les années 2013 et 2014, ces intérêts ont été reversés au fonds de sauvetage européen ESM et à la Grèce, mais il reste donc un bénéfice de 2,5 milliards d'euros. Au vu de ces chiffres, le parti écologiste Die Grünen demande un allègement de la dette pour Athènes. "Contrairement à tous les mythes mis en avant par la droite, l'Allemagne a profité massivement de (...) Lire la suite »
Le témoignage de Yanis Varoufakis : accablant pour lui-même

Varoufakis s’est entouré de tenants de l’ordre dominant comme conseillers

Eric TOUSSAINT

Si vous n’avez pas encore lu Conversations entre Adultes de Yanis Varoufakis, commandez-le à votre libraire. Cela se lit comme un polar politique, il y a du suspense, des rebondissements, des trahisons… L’immense intérêt de ce livre c’est que l’auteur donne sa version d’évènements qui ont influencé et influencent encore la situation internationale, en particulier en Europe mais aussi au-delà car la déception provoquée par la capitulation du gouvernement de la gauche radicale grecque marque profondément les esprits.

La série d’articles que je consacre au livre de Varoufakis constitue un guide pour des lecteurs et des lectrices de gauche qui ne souhaitent pas se contenter de la narration dominante donnée par les grands médias et les gouvernements de la Troïka ; des lecteurs et des lectrices qui ne se satisfont pas non plus de la version donnée par l’ex-ministre des Finances. En contrepoint du récit de Varoufakis j’indique des événements qu’il passe sous silence et j’exprime un avis différent du sien sur ce qu’il aurait fallu faire et sur ce qu’il a fait. Mon récit ne se substitue pas au sien, il se lit en parallèle. Lire les autres articles de la série : 1 - Les propositions de Varoufakis qui menaient à l’échec 2 - Le récit discutable de Varoufakis des origines de la crise grecque et ses étonnantes relations avec la classe politique 3 - Comment Tsipras, avec le concours de Varoufakis, a tourné le dos au programme de Syriza 5 - Dès le début, Varoufakis-Tsipras mettent en pratique une orientation vouée à l’échec (...) Lire la suite »

La montagne de dettes privées des entreprises sera au coeur de la prochaine crise financière

Eric TOUSSAINT

Moins de dix ans après la faillite de Lehman Brothers, survenue en septembre 2008, les ingrédients d’une nouvelle crise majeure sont déjà réunis.

Pourtant les gouvernements des principales économies de la planète avaient promis de rétablir une discipline financière qui respecterait l’intérêt général et éviterait de nouvelles crises aux effets douloureux pour la population. Afin de défendre ce système capitaliste qui écœure une majorité de l’opinion publique, ils ont multiplié les effets d’annonce de mesures fortes visant à réformer le système pour lui donner un “visage humain”, mais bien sûr sans que cela ne change quoi que ce soit en pratique. En réalité, la politique que les gouvernements et les dirigeants des banques centrales ont menée a ménagé et favorisé les intérêts du grand capital, notamment celui des grandes sociétés financières. Aucune mesure stricte n’a sérieusement obligé les capitalistes à mettre un frein à la prise de risque, à réduire la spéculation, à investir dans la production. Les crises font partie du métabolisme du système capitaliste mais elles ne se ressemblent pas toutes. Dans le présent article, il ne s’agit pas de revenir sur les (...) Lire la suite »

La XIe Semaine d’actions globales contre la dette illégitime s’est déroulée à Madrid

Jérôme DUVAL
Du 4 au 7 octobre 2017 s’est tenu à Madrid, au Centre Social des Communs Urbains, La Ingobernable – le plus important espace autogéré et occupé de la ville – la XIe Semaine mondiale d’actions contre la dette, les fonds vautours et les Institutions financières internationales (IFI). Les activités ont été organisées par la Plateforme d’audit citoyen de la dette (PACD) Madrid. Comme chaque année, début octobre, des mouvements sociaux et organisations de différentes parties du monde qui luttent contre le ‘système dette’, attirent l’attention sur le grave problème que constitue la dette illégitime pour la souveraineté des peuples. De plus, cette année, nous commémorons le trentième anniversaire de l’assassinat de l’ex-président du Burkina Faso Thomas Sankara, qui fut un des premiers leaders africains à dénoncer l’oppression de la dette externe et appeler à la constitution d’un front de pays unis contre la dette illégitime et contre le paiement de celle-ci, avant d’être assassiné. Le 4 octobre, Vicente Losada, de (...) Lire la suite »
De la traite à la dette - Partie 1

Occupation et génocide en guise de « découverte »

Jérôme DUVAL

« On nous a dit et on continue à nous dire que les pèlerins du Mayflower sont venus peupler l’Amérique. Mais l’Amérique était-elle inhabitée ? » Eduardo Galeano |1|.

« Ce qui a été réellement découvert – en 1492 – c’est ce qu’était réellement l’Espagne, la réalité de la culture occidentale et celle de l’Église à ce moment. Tous (...) se sont mis à découvert. Ils n’ont pas découvert l’autre monde, ils l’ont recouvert. Ce qui nous reste à faire aujourd’hui, c’est de découvrir ce qui a été recouvert et que surgisse un “nouveau monde” qui ne soit pas seulement la répétition de l’ancien, qui soit véritablement neuf. Est-ce possible ? Est-ce pure utopie ? » Père Ignacio Ellacuria, quelques mois avant d’être sauvagement assassiné par des militaires salvadoriens |2|. Finalement, les pays dits « en voie de développement » (PED) d’aujourd’hui remplacent les colonies d’hier : les grandes entreprises multinationales occidentales se placent dans les anciennes colonies, y investissent et en extorquent les ressources pour accumuler de faramineux profits qui s’évadent dans des paradis fiscaux appropriés. Tout cela se déroule sous le regard bienveillant des élites locales corrompues, avec l’appui des (...) Lire la suite »

Debout contre les dettes privées illégitimes !

CADTM

Le dernier numéro Les Autres Voix de Planète, revue du CADTM, vient de paraître !

Les membres et proches du réseau international du CADTM nous livrent ce trimestre leurs analyses et leurs expériences de luttes contre les dettes privées illégitimes.

Tandis que nous aspirons à l’exercice de nos droits les plus fondamentaux, l’endettement s’impose à nous, en tant que citoyens d’un État, contribuables d'une municipalité, et en tant qu’individus d’abord. Outils de spoliation et de dépossession des peuples depuis des millénaires, les dettes privées enserrent nos corps, dictent nos choix. Dettes paysannes, dettes étudiantes, dettes hypothécaires, microcrédit… les dettes privées ont un impact destructeur aux quatre coins de la planète. Ces dettes doivent être questionnées. D'où viennent-elles ? Comment sont-elles contractées ? Pourquoi augmentent-elles ? À qui profitent-elles réellement ? Et, pourrait-on s'en passer ? Du Nord au Sud, l'endettement de tous comme projet politique Si vous gardiez à l’esprit que l’émergence de la lutte des classes remontait, en Europe, à la période de la révolution industrielle, avec le développement du salariat et des mouvements sociaux au début du 19e, et les premières organisations de travailleurs au milieu du siècle, c’est (...) Lire la suite »

Les richesses de la Grèce attisent la convoitise des marchés

Hervé HILLARD

A l’heure où la monnaie fabriquée par les banques ne vaut plus rien, seules les ressources naturelles auront toujours plus de poids à l’avenir. Spécialement l’or.
Or, la Grèce regorge d’or, de gaz et de pétrole !

Grâce la compilation d’articles ci-dessous, on a une idée plus claire des ressources cachées de ce pays décrit à l’envi comme pauvre et en faillite. Rien n’est plus faux. La mise sous tutelle et la privatisation de ce pays ne peuvent qu’asseoir encore plus le pouvoir de la haute finance !

La Grèce a les ressources naturelles pour devenir le premier producteur d’or européen. Ce qui excite les convoitises de sociétés étrangères. 498 kilos d’or. Telle était la production annuelle en Grèce en 2011. Ce chiffre pourrait théoriquement dépasser les 13 tonnes – soit 26 fois plus –, plaçant ainsi le pays au premier rang des producteurs européens, devant la Finlande, actuel 40e au rang mondial. Car le sous-sol de la Grèce est riche : le pays est déjà le premier en Europe pour la bauxite, minerai qui entre dans la fabrication de l’aluminium, et de perlite, sable siliceux utilisé en agriculture et en horticulture. 250 tonnes d’or rien qu’en Chalcidique Dans un pays où le taux de chômage frôle les 26% – il a pratiquement triplé depuis le début de la crise économique en 2008 -, et qui aligne six années consécutives de récession économique, ces ressources naturelles sont une bonne nouvelle. Du moins en théorie. En Grèce, le taux de chômage frôle les 26% – il a pratiquement triplé depuis le début de la crise (...) Lire la suite »
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