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Thème : Droits à polluer

Kiev s’est mis d’accord avec le fils de George Soros sur l’enterrement en Ukraine de déchets chimiques

Sputnik Afrique
L’enquête a été effectuée par le journaliste Jules Vincent qui a contacté un représentant du ministère de l'Ecologie et des ressources naturelles d'Ukraine. Jules Vincent a publié une enquête concernant l’accord entre les autorités ukrainiennes et Alexander Soros. Cet accord autorise l’enterrement dans les terres noires d’Ukraine des déchets chimiques des sociétés liées au financier Georges Soros. “ Conformément aux documents reçus, 400 kilomètres carrés de terres ukrainiennes seront utilisées pour enterrer des déchets chimiques toxiques produits par les sociétés chimiques, pharmaceutiques et pétrolières américaines et européennes à savoir : Dow Chemical, DuPont, BASF, Evonik Industries, Vitol, Sanofi ”, écrit le journaliste sur X. D'après M.Vincent, le ministère ukrainien lui a demandé d'attirer l'attention des européens sur ce sujet qui, selon lui, pourrait avoir "un impact irréversible sur l'écologie de son pays et de toute l’Europe". © Photo (...) Lire la suite »

Assez ne signifie plus assez en Afrique !

Omar CHAALAL

"Assez, ne signifie plus assez en Afrique !". Voilà qui explique qu’il est temps d’agir. Revoilà qui annonce le temps de contester ce qui ne va pas. On passe d’un scandale à un autre, d’une histoire à une autre ! Le temps d’essayer de faire du neuf avec du vieux est dépassé. La politique du rapiécé n’est plus une solution. Le ciel refuse d’améliorer notre situation là où il n’y a aucune possibilité de le faire d’en haut. Soyons prudents. Soyons conscients. Agissons dans le calme et le bon sens. Brisons la loi du silence ! L’Afrique est devenue le paradis des brigands. Mon honnêteté intellectuelle et mon éducation ne me permettent pas d’accepter ce scandale. L’Afrique est devenue le continent de la honte. Par respect pour leshonnêtes, j’évite de dire la poubelle du globe terrestre !

L'inquiétude me taraude quand je donne des conférences sur la pollution et son impact sur la santé. Je dis : "c’est normal comme tous les Algériens. L’inquiétude fait partie de notre nature humaine. Je suis un humain comme vous. Je constate que l’adjectif qualificatif normal a perdu son sens chez nous". Je m’inquiète quand on m’informe qu’en juin 1988, plus de mille fûts de déchets chimiques sont déversés par des Italiens sur la plage de Koko au Nigeria. Mon inquiétude est profonde quand je lis qu’en aout 2006, plusieurs tonnes de déchets toxiques sont déversées au port d’Abidjan. Ces déchets ont occasionné la mort d’une vingtaine de personnes et intoxiqué des dizaines de milliers d’autres. Ma peur s’aggrave quand j’apprends que les forces navales africaines sont incapables de surveiller leurs côtes. J’ai la trouille quand je réalise que l’Afrique est devenue une destination favorite de bateaux pirates qui encaissent des milliards de dollars pour transporter des déchets en Afrique. Je ne me sens pas bien (...) Lire la suite »

Désindustrialisation : Montebourg laisse l’UE détruire le produire en France et relance les gaz de schistes

Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF)

Ou comment un caniche rayé « made in UE » laisse briser l’industrie française pour mieux fracturer le sous-sol de la France.

Florange, PSA Aulnay, Continental, Goodyear, et tant d’autres avant eux, la liste est longue des destructions industrielles en France… Et pourtant elle est loin d’être close, le dernier carrossier d’autocars en France, la société Carrier va fermer ses portes. Et c’est encore 180 emplois industriels détruits sur notre sol (210 avec les intérimaires et combien chez les sous-traitants ??). Pourtant Carrier c’était 400 autocars produits par an… Nous les importerons, c’est « bon » pour la balance commerciale ! Alors oui il faut constater que derrière les gesticulations du bonimenteur en marinière, la casse industrielle de notre pays continue. Il faudrait faire la liste des outils industriels détruits sur notre sol depuis l’adhésion à la CECA (Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier). Des Houillères du Nord aux aciéries de Florange en passant par l’industrie sucrière, soixante années de casse industrielle ininterrompue, comme si un pays pouvait vivre en ne produisant que de la finance et de l’assurance (...) Lire la suite »

Ecotaxe : foutage de gueule ?

Bernard GENSANE

L’objectif officiel de l’écotaxe est (était ?) de réduire le trafic routier des poids lourds de plus de 3,5 tonnes. Voir ici ce qu’en dit le ministère de l’Écologie.

On imagine aisément qu'une taxe conçue par la droite n'allait certainement pas entraver la concurrence libre et non faussée dans une activité qui compte en son sein d'énormes entreprises dans toute l'Europe. Par exemple le transporteur allemand Willi Betz et ses 3 000 camions. Si l'on lit attentivement l'exposé des motifs solférinien des Fauxcialistes, on trouve ceci, dans le droit fil de la pensée libérale : " L’écotaxe vise à instaurer un cercle vertueux : dans une logique écologique, c'est un signal prix pour inciter à modifier les comportements en faveur de modes de transport plus durables ; elle permet aussi de faire payer l’usage des routes par l’utilisateur réel, tout en dégageant des recettes pour financer les infrastructures de transport, notamment le rail et le transport fluvial. Comme elle concerne aussi les camions vides, elle sera dissuasive et incitera les transporteurs à rationaliser leurs tournées. " En principe, le prix du transport routier augmentant, les entreprises vertueuses (...) Lire la suite »
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Le chantage aux délocalisations des pollueurs en série

Aurélien BERNIER

En dévoilant récemment les contours de son futur système d’allocation des quotas d’émission de gaz à effet de serre (GES), l’Union européenne a franchi une étape importante dans l’élaboration de sa stratégie de «  lutte contre le changement climatique » pour l’après-2012, date à laquelle prendra fin le Protocole de Kyoto. Le nouveau dispositif prévoit deux aménagements principaux. Les quotas de GES, souvent qualifiés à juste titre de «  droits à polluer », ne seront plus attribués par les Etats, mais par la Commission européenne, qui décidera comment les volumes se répartiront entre les différents secteurs industriels. D’autre part, ces quotas ne seront plus offerts, mais vendus aux entreprises par le biais d’enchères. Plusieurs associations environnementalistes se sont réjouies de ces évolutions, considérant qu’elles allaient dans le sens du principe pollueur-payeur. Pourtant, l’Union européenne ne fait que confirmer ici le choix d’une logique néolibérale qui prétend articuler la gestion de la crise environnementale avec la compétitivité économique, le tout sur fond de libre-échange. Et donc, de chantage aux délocalisations.

Au cours de la première période du marché du carbone (2005-2007), les Etats s'étaient montrés particulièrement généreux dans l'attribution des quotas aux entreprises, provoquant l'effondrement du cours de la tonne de CO2, qui cotait en décembre dernier la somme dérisoire de deux centimes d'euros. Le premier argument servi par l'Union européenne pour justifier sa réforme est qu'une affectation « harmonisée » éviterait les distorsions de concurrence, ainsi qu'un lobbying industriel intense dans chaque Etat afin d'obtenir le volume de quotas idéal. Or, il n'est pas besoin d'être expert sur ces questions pour savoir que les groupes de pression sont au moins aussi efficaces au niveau européen qu'au niveau national. Ainsi, la Table Ronde des industriels européens (ERT, pour European Round Table), qui défend les intérêts des plus grosses multinationales implantées dans l'Union, est particulièrement active sur la question des politiques climatiques. Son message est limpide : pour préserver la compétitivité des (...) Lire la suite »

Pour sauver la planète, mangeons les pauvres (ou les Confessions d’un riche après le sommet de Johannesburg)

Viktor DEDAJ
Je hais les pauvres. Vous aussi, non ? Comme je vous comprends. De notoriété publique, les pauvres sont sales et sentent mauvais. Tout petit déjà , j'en avais acquis la certitude lorsqu'un jour ma mère rappela à l'ordre la nourrice africaine qui n'avait pas stérilisé correctement mon biberon. C'est vous dire si ça ne date pas d'hier. Depuis le sommet de Johannesburg, et grâce à l'extraordinaire travail des média occidentaux, j'ai désormais une raison de plus de les haïr : ils polluent la planète. Jusqu'à présent, j'avais un vague sentiment de culpabilité que les écolos avaient réussi à m'inculquer, même si l'écologie n'est pas à franchement parler ma tasse de tisane. "Nous" étions les prédateurs des ressources de la planète, "nous" avions des habitudes de consommation en contradiction avec la survie de l'espèce, que sais-je encore. Nous passions notre temps dans une sorte de "rave-party" économique et les pauvres se cachaient dans les buissons du jardin pour nous espionner, avec une pointe d'envie, à (...) Lire la suite »
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