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Thème : Escadrons de la mort
Six tueurs lors d’une opération minutieusement planifiée

Les clefs de la mort d’un jeune député bolivarien et de sa compagne

Thierry DERONNE

Robert Serra, 27 ans, était le plus jeune député de l’Assemblée Nationale et membre du Parti Socialiste Uni du Venezuela (PSUV). Lui et sa compagne Maria Herrera viennent d’être assassinés chez eux, dans le quartier populaire de La Pastora, à Caracas, par six individus lors d’une opération minutieusement planifiée. Pourquoi ?

En février 2014, la plupart des journalistes occidentaux (le Monde, Libération, El País, etc..) avaient transformé une mobilisation de droite, notamment étudiante, partie des quartiers riches de Caracas… en “révolte populaire contre la vie chère”. Ils avaient occulté le refus des secteurs populaires de participer à ces violences qui avaient débuté à la frontière colombienne grâce à l’appui des paramilitaires liés à l’ex-président Alvaro Uribe. Il ne restait qu’à faire croire que le gouvernement bolivarien, qui répondait à une enième tentative de déstabilisation, “réprimait la population”… (1) Ces médias nous présentèrent alors le jeune Lorent Saleh comme un “leader étudiant de la lutte pour la démocratie”. Or, celui-ci a été expulsé de Colombie le 4 septembre 2014 par le gouvernement Santos, alors qu’il y perfectionnait sa formation paramilitaire. Plusieurs vidéos le montrent durant ces cours se réjouir de l’appui des médias internationaux à “l’Opération Liberté” et de rentrer bientôt au Venezuela muni d’un arsenal (...) Lire la suite »

Equateur, vers la fin de la politique de l’amnésie

Hernando CALVO OSPINA
En mai 2007, quatre mois après être devenu président de l’Equateur et alors que personne ne s’y attendait, M. Rafael Correa annonça la création d’une Commission de la vérité. L’objectif ? « Enquêter, éclaircir et empêcher l’impunité dans les faits violents et les violations des droits humains attribués à des agents de l’Etat », particulièrement au cours de la période 1984-1988, durant le gouvernement de León Febres Cordero. La plupart des Equatoriens se souvenaient à peine de ces années ténébreuses. A l’échelle internationale, la création de la commission ne reçut que peu d’attention. Mais, à l’intérieur du pays, la droite et les secteurs proches des organismes de sécurité ont protesté : pour la première fois, la politique de l’amnésie se trouvait menacée. Febres Cordero a gouverné l’Equateur d’une main de fer et le revolver à la ceinture, comme s’il se trouvait dans l’une des nombreuses haciendas dont il était propriétaire. Encouragé par son grand ami, le président américain Ronald Reagan, il imposa le programme (...) Lire la suite »
Et nos médias nous parlent d’autre chose...

HONDURAS :Violation des droits humains dans la région du Bas Aguán : le rapport qui accable

Medelu (MEmoire DEs LUttes)

LGS publie ci-dessous une annonce d’un long rapport établi par de nombreuses organisations internationales et dont chacun aurait ici entendu parler, photos et reportages télévisés à l’appui, si le dixième de telles exactions s’étaient produites dans un pays d’Amérique latine qui tient tête à l’Empire en vue de ne pas se laisser déposséder de ses ressources et de sa souveraineté.

Un lien renvoi au rapport intégral en espagnol. Il est long et nous n’avons pu le traduire. Si un lecteur bénévole...

Le Grand Soir.

Dans un rapport rendu public le 11 juillet et présenté devant différentes instances de la société hondurienne et du Parlement européen, une mission internationale d'observation attire l'attention sur les violences qui, depuis le coup d'Etat du 28 juin 2009, se sont multipliées contre les paysans de la région du Bas Aguán, au Honduras. Ayant enquêté sur le terrain du 26 février au 4 mars 2011, la mission dénonce notamment que, au sein des trois mille cinq cents familles réclamant l'accès à la terre pour vivre dans la dignité, vingt-trois personnes ont été assassinées. Alors que continuent à se multiplier les intimidations, poursuites et menaces, tant les auteurs matériels - hommes de main - qu'intellectuels - grands propriétaires terriens membres de l'oligarchie - de ces crimes jouissent de la plus totale impunité. Mémoire des luttes publie (voir ci-dessous), en espagnol, l'intégralité du rapport « Honduras : Violaciones de Derechos Humanos en el Bajo Aguán ». La commission était composée d'organisations (...) Lire la suite »

COLOMBIE : SILENCE ON TUE ! (Témoignage).

Archibald EMOREJ

Elle a échappé de peu à des tueurs aux ordres des paramilitaires Elle dit que la mort est une possibilité, acceptée comme prix à payer pour la liberté et l’émancipation du peuple.

Loin de tout, deux bureaux de vote, des lieux fantômes depuis plus de dix ans d’où sortent malgré tout à chaque élection des bulletins qui ravissent le président Uribe.

Des centaines de kilomètres de jungle pour aller à la réunion des campesinos. Sur la route, des, os blanchis des victimes sans sépulture du paramilitarisme.

Le témoignage que vous allez lire raconte une Colombie dont nos médias nous parlent peu.

LGS.

CAMPAGNE INTERNATIONALE POUR LA LIBERATION DES PRISONNIERS POLITIQUES DU CATATUMBO ET L'ARRÊT DES MONTAGES JUDICAIRES. La plus vieille démocratie d'Amérique Latine continue, en toute impunité et dans le silence effrayant de la communauté internationale, sur le chemin des plus sombres dictatures. Nous ne sommes plus beaucoup à être dupe de la farce démocratique des républiques électoralistes, et pourtant nous déplorons que ces seuls attributs, la démocratie écrite dans la constitution d'une part et un semblant d'élection d'autre part, suffisent à absoudre tous les crimes commis en leurs noms. Il faut alors rappeler ceci : si on additionne les crimes, les exécutions, les assassinats, les disparitions, les cas de tortures et les déplacements forcés de population des dictatures des années 70-80 du cono sur (Cône Sud : Argentine, Chili, Paraguay et Uruguay), ce compte macabre reste en dessous de tous les crimes commis par la "démocratie" colombienne depuis le début des années 80. Combien de (...) Lire la suite »

Colombie : vague d’assassinats après la manifestation du 6 mars [et toujours le silence total des médias]

Telesur

Une fois éloignés les grands médias, les psychopathes des groupes paramilitaires colombiens sont entrés de nouveau en action, cette fois contre les organisateurs de la marche du 6 mars 2008 qui avait regroupé 200.000 personnes à Bogota et 100.000 dans le reste du pays.

Alors : la "démocratie" d’Uribe en action à l’écart des médias, ou les médias en (in)action à l’écart de la "démocratie" d’Uribe ?

Les organisations de défense des droits de l'homme dénoncent les assassinats et persécutions par les paramilitaires en Colombie. ( Traduction rapide par le Grand Soir ) Les organisations de défense des droits de l'homme dénoncent ces actes devant l'OEA et le Bureau du Haut Commissaire des Nations Unies. En Colombie, un groupe d'organisations de défense des droits de l'homme réclament justice pour l'assassinat de dirigeants syndicaux et les menaces proférées contre des responsables d'organisations de base au cours des deux dernières semaines et attribuées aux groupes paramilitaires. Une enquête de Telesur à Bogota révèle que 4 dirigeants syndicaux ont été assassinés ainsi que 28 dirigeants paysans, indigénes et réfugiés dans différentes régions du pays. Il s'agit en majorité d'organisateurs de la grande mobilisation du 6 mars dernier (*). Différentes organisations de défense des droits de l'homme reclament la démission du conseiller du président, José Obdulio Gaviria, qui déclara publiquement et à (...) Lire la suite »