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Thème : Gaullisme
Le rôle de l’opposition n’est pas d’absoudre la police, quoi qu’elle fasse

Le préfet de police qui ne voulait pas que soient frappés les manifestants à terre

Maurice GRIMAUD
Le 29 mai 1968, le préfet de police de Paris, Maurice Grimaud, est inquiet de la montée de la violence. Il craint des morts. Il écrit une lettre (ci-après) à ses 25 000 hommes. En même temps qu’il leur témoigne sa confiance et son admiration pour leur sang-froid et leur courage, il les met en garde (et c’est le véritable but de la lettre) contre tout excès de violence, comme « frapper un manifestant tombé à terre » ou « … encore plus grave, frapper des manifestants après arrestation ». Dans « le but de défendre la police dans son honneur et devant la nation » il leur demande « de faire une guerre impitoyable à tous ceux, heureusement très peu nombreux, qui par leurs actes inconsidérés accréditeraient précisément cette image déplaisante que l'on cherche à donner [d’eux] ». A ce jour, tout, dans le comportement du président de la République, dans les propos du Premier ministre, du ministre de l’Intérieur, de la ministre de la Justice, des autres membres du gouvernement, des députés LREM, du préfet de police de (...) Lire la suite »
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Adulé, promis à un procès de Nuremberg ou jugé obsolète...

Trois approches contrastées autour du général De Gaulle

Michel PEYRET, Jean-Pierre DUBOIS, Comité Valmy

Le Grand Soir a reçu trois textes qu’il donne à lire en suivant.

Il y est question du général De Gaulle.

L’un estime qu’il a fait son temps et qu’il faut faire place à de l’inédit pour faire évoluer la France d’aujourd’hui. (" Que se vayan todos ?").

L’autre voit en De Gaulle un faux décolonisateur qui a usé de nos colonies comme réserve de chair à canon et qui ne rendit les colonies que contraint et forcé.

Le troisième enfin (un texte collectif) oppose le général, qui méprisait l’argent, à nos dirigeants et le rapproche "dans ce combat d’intérêt général pour changer le monde", de Fidel Castro, Hugo Chavez et Yasser Arafat .

A lire donc, et à discuter.

Le Grand Soir.

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ILS ONT FAIT LEUR TEMPS, PLACE A L'INEDIT par Michel Peyret. Mercredi 10 novembre, je rentrais à Bordeaux après une douzaine de jours d'absence. L'éditorial du Monde titrait : « La France définitivement orpheline du gaullisme. » UN ANACHRONISME Après avoir rappelé que Charles de Gaulle voyait loin et grand, l'éditorial poursuivait : « Héros de la seconde guerre mondiale, héros tonnant de la guerre froide, de Gaulle ne reconnaîtrait plus son « cher et vieux pays. » Il en découle que le gaullisme aujourd'hui, revendiqué par les uns, exploité par les autres, est un anachronisme. Restent la figure historique et le mythe, l'homme d'Etat modèle et la nostalgie. Hauteur de vue, foi inébranlable dans le génie français, style, verbe, rapport puritain à l'argent... Comment ne pas voir que, par comparaison, le théâtre politique d'aujourd'hui est peuplé de nains. Le mythe, lui, perdure... » Anachronisme, mythe, nostalgie, nains politiques, en quelques mots beaucoup est dit. LA LIBERATION ET MAI 1968 Les hommes et (...) Lire la suite »
paru dans “Challenge” - 4 octobre 2007

Adieu 1945, raccrochons notre pays au monde !

DIVERS

Denis KESSLER, idéologue en chef du MEDEF au côté d’Ernest-Antoine Seillières de 1994 à 1998, apôtre du projet de "refondation sociale" signe un éditorial dans le journal "Challenge" du 4 octobre 2007. Il propose, sans aucune arrière pensée, de liquider le modèle social construit au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Il s’agit bien là d’une contre-révolution du gouvernement Fillon, comme le précise d’entrée Denis Kessler, tendant à "liquider" le modèle social français initié alors par le général de Gaulle et mis en oeuvre tout au long de sa vie. Les gaullistes de conviction ne sauraient accepter une telle trahison et Objectif-France les appelle à agir pour dénoncer ce texte et cet "homicide" contre de Gaulle et le gaullisme authentique. voir Le programme du CNR

Denis Kessler : Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. Un compromis entre gaullistes et communistes. Il est grand temps de le réformer, et le gouvernement s'y emploie. Les annonces successives des différentes réformes par le gouvernement peuvent donner une impression de patchwork, tant elles paraissent variées, d'importance inégale, et de portées diverses : statut de la fonction publique, régimes spéciaux de retraite, refonte de la Sécurité sociale, paritarisme… A y regarder de plus près, on constate qu'il y a une profonde unité à ce programme ambitieux. La liste des réformes ? C'est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là . Il s'agit aujourd'hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance ! A l'époque se forge un pacte politique entre les gaullistes et les communistes. Ce programme est un compromis qui a permis aux premiers que la France ne devienne (...) Lire la suite »

La deuxième mort du gaullisme

COMAGUER

Si Mais 68 a bien marqué la mort politique du gaullisme, le pouvoir du général lui-même n’y ayant survécu qu’un an, Mai 2008 pourra être retenu comme date symbolique de la seconde mort du gaullisme , celle de son héritage en politique étrangère.

En effet le Premier Mai 2008, à l'heure même de la traditionnelle manifestation des syndicats français, se tenait à Washington la grande réunion annuelle de l'AMERICAN JEWISH COMMITTEE (en abrégé AJC, mot à mot : Comité Juif américain) . L'AJC peut être considéré comme le noyau dur du lobby sioniste mondial, comme son ministère des affaires étrangères, faisant pendant à l'AIPC qui organise les pressions, aux Etats-Unis même, sur la classe politique et les médias nationaux. En effet après avoir remis en Novembre 2007 à SARKOZY DE NAGY BOCSA le « Prix de la Lumière parmi les Nations », l'AJC avait deux hôtes de marque le Premier Mai 2008 : FRANCOIS FILLON d'une part et l'Amiral MIKE MULLEN chef d'Etat-major de l'Armée Us d'autre part. C'était la première visite d'un Premier Ministre français aux Etats-Unis depuis 10 ans et il s'est rendu dans un des lieux où s'élabore dans la durée, quel que soit l'équipe présidentielle au pouvoir, la politique extérieure des USA. FILLON était accompagné de deux ministres : (...) Lire la suite »