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Thème : Guerres

La France nous mène vers la guerre nucléaire : les VIPS sonnent l’alarme

Professionnels vétérans du renseignement pour la santé mentale (VIPS, Veteran Intelligence Professionals for Sanity)
Monsieur le Président, La France s’apprêterait à envoyer en Ukraine, dans un avenir pas si lointain, une force d’environ 2000 hommes - à peu près l’équivalent d’une brigade renforcée composée d’un bataillon blindé et de deux bataillons mécanisés, avec des troupes de soutien logistique, d’ingénierie et d’artillerie. Cette force est purement symbolique, dans la mesure où elle n’aurait aucune chance de survie dans un conflit moderne de haute intensité de la portée et de l’ampleur de ce qui se passe aujourd’hui en Ukraine. Elle ne serait pas déployée directement dans une zone de conflit, mais servirait soit (1) de force de filtrage/fil-piège [screening force/tripwire] pour arrêter l’avancée de la Russie, soit (2) de force de remplacement déployée dans une zone non active afin de libérer des soldats ukrainiens pour le combat. Cette brigade française serait complétée par des unités plus petites provenant des États baltes. Cela reviendrait à introduire des troupes de combat d’un pays de l’OTAN sur un théâtre de (...) Lire la suite »

Les victimes invisibles : quatre millions six cent mille morts de guerre depuis 2001 (1ère partie)

Luk VERVAET

Depuis 2010, une équipe de cinquante universitaires, experts juridiques et médicaux de différentes universités, travaille dans un projet du Watson Institute for International and Public Affairs de l’université étasunienne Brown University. Ce projet codirigé par deux universitaires de Brown s’appelle Costs of War (les coûts de la guerre). L’équipe publie des rapports réguliers sur le résultat de ses recherches sur le nombre des victimes et le coût des guerres depuis 2001. Cette équipe a une telle autorité que le président Biden, dans son discours à la Nation prononcé le 31 août 2021, s’est servi de leurs chiffres sur le coût de la guerre en Afghanistan pour défendre sa décision de se retirer de ce pays : « Nous n'avions plus d'objectif clair dans une mission à durée indéterminée en Afghanistan, a-t-il déclaré, après des coûts que des chercheurs de l'université Brown ont estimé à plus de 300 millions de dollars par jour pendant 20 ans. » (1)

Biden s’est bien gardé de dire un mot sur le nombre de vies perdues. Ou sur la recommandation de Costs of War au « Pentagone et au département d'État d’enregistrer et de rendre publics tous les décès et les blessures survenus dans les zones de guerre, y compris ceux des troupes étasuniennes, des contractants (citoyens étasuniens et étrangers), des civils et des combattants de l'opposition ». Il n’a pas cité non plus ces phrases des Costs of War qui accompagnent la présentation des chiffres des coûts et des morts en Afghanistan, Irak, Pakistan, Syrie, Yémen, Libye et Somalie : « Même si on ne peut pas attribuer la seule culpabilité de tous les morts à une seule partie, à une seule cause ou à une période en particulier, toutes ces victimes se trouvent dans les pays qui ont vécu les guerres les plus violentes de la part des États-Unis dans leur guerre contre le terrorisme. Les guerres post 9/11 se sont produites dans des pays avec une population à majorité noire ou brune, et sont le plus souvent lancées par (...) Lire la suite »

Une valse vers l’Armageddon

Chris HEDGES

Les Dr Folamour, tels des zombies émergeant des charniers qu’ils ont créés autour du globe, alimentent à nouveau de nouvelles campagnes de massacres industriels.

La guerre froide, qui s'est déroulée de 1945 à 1989, a été une bacchanale sauvage pour les fabricants d'armes, le Pentagone, la C.I.A., les diplomates qui ont joué un pays contre un autre sur l'échiquier mondial, et les entreprises mondiales capables de piller en assimilant le capitalisme prédateur à la liberté. Au nom de la sécurité nationale, les guerriers du froid, dont beaucoup s'identifiaient comme des libéraux, ont diabolisé les syndicats, les médias indépendants, les organisations de défense des droits de l'homme et tous ceux qui s'opposaient à l'économie de guerre permanente et à la militarisation de la société américaine en les accusant d'être des adeptes du communisme. C'est pourquoi ils l'ont ressuscité. La décision d'écarter la possibilité d'une coexistence pacifique avec la Russie à la fin de la guerre froide est l'un des crimes les plus flagrants de la fin du 20e siècle. Le danger de provoquer la Russie a été universellement compris avec l'effondrement de l'Union soviétique, y compris par des (...) Lire la suite »

Et le peuple palestinien, le peuple yéménite...?

Mohamed EL BACHIR
« Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. » La Fontaine : les animaux malades de la peste. Fables) Deux poids, deux mesures Huitième jour de guerre en Ukraine. Du matin au soir et à tout moment, on est informé sur la situation que vit la population ukrainienne. Mais nul besoin d'information pour savoir que, sous les bombes, les conditions de vie d'une population, sans oublier les enfants, sont tout simplement atroces. Le soutien unanime des populations européennes avec, à leurs têtes, les Etats occidentaux, Etats-Unis compris, ne peut-être qu'applaudi, si j'ose dire. Cette unanimité m'a réconforté et au début de la guerre, j'ai pensé qu'elle allait m'aider à dormir tranquille. Que nenni ! Depuis le premier jour de la guerre en Ukraine, la nuit, je fais des cauchemars. Dans mon premier cauchemar apparaît un peuple vivant sous les bombes dans une prison à ciel ouvert. Des êtres humains venant d'ailleurs exproprient sa terre, occupent ses (...) Lire la suite »
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« Nous sommes en guerre » depuis…

Comment les guerres s’entrecroisent entre elles

Tristan EDELMAN
Nous étions peu nombreux à manifester à Paris ce 13 décembre 2014 pour alarmer à propos d’une guerre civile qui, sans l’ombre d’un doute, allait s’étendre et s’enflammer. J’ai conservé 2 tracts : « Appel du collectif citoyen pour la paix en Ukraine : Arrêtons la guerre en Ukraine : les populations de l’Ukraine de l’Est paient le principal tribut (Lougansk, Donetsk, Donbass) … des missiles balistiques ont été utilisés… les morts se comptent désormais par milliers… certains villages ont été détruits à 80% (Siemionovka, Nikolaeva) …des écoles, des hôpitaux et des mairies détruits… huit journalistes tués… plus de 800.000 civils ont choisi l’exil vers la Russie… exigeons un cessez-le feu immédiat… faisons baisser l’hystérie ! » Je suis d’origine juive, moitié russe-polonais. Pour ceux qui suivent la guerre au Donbass depuis 8 ans et l’évolution de l’Ukraine depuis 2004, il y a un dégoût et même un abattement à assister aux récupérations moralisatrices et manichéennes. Mon frère habite encore à Moscou. Qui sait pour combien de (...) Lire la suite »
La Chine dans le collimateur de « chercheurs » dilettantes et bellicistes.

Le « rapport » de l’IRSEM. Cagade bâclée et plaidoyer pour une guerre chaude.

Maxime VIVAS

Dans un rapport à caractère scientifique, ou bien l’on sait et on affirme (avec des verbes au présent, au passé, au futur… ), ou bien on ne sait pas et on « ferme sa gueule » (pour parodier Jean-Pierre Chevènement, ministre des Armées conseillant ses confrères du gouvernement).

Las ! Dans son rapport de 646 pages, « LES OPÉRATIONS D’INFLUENCE CHINOISES. Un moment machiavélien » et pour la seule conjugaison du verbe « être » l’IRSEM (Institut de cherche stratégique de l'école militaire) a recours plus de cent fois au conditionnel (serait, seraient). Idem pour le verbe « pouvoir » (pourrait, pourraient). Plus encore pour le verbe avoir (aurait, auraient). Si on ajoute d’autres verbes au conditionnel dans ce tract antichinois et antipatriotes Français (moi, 44 fois cité), on comptabilise plus de trois cents fois l’usage d’un conditionnel qui insinue. C’est l’arme des malveillants, des roublards, des flemmards à qui deux petites années de recherches étaient trop courtes pour vérifier leurs accusations, même si un clic suffisait parfois. Et puis, les soixante chercheurs de l’IRSEM n’étaient pas tous sur le dossier, pas plus que leur collègue « associé », officier supérieur de l’armée des EU, qui d’ailleurs, ne savait même ce qui se tramait depuis deux ans, dixit le directeur de l’IRSEM (...) Lire la suite »
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Létalité des guerres

Philippe ARNAUD
Tous les journaux télévisés, tous les médias (notamment le journal télévisé de France 2 de 20 h) ont ouvert leur émission en relatant la mort au Sahel du caporal-chef Blasco, des chasseurs alpins. Ce militaire était âgé de 34 ans et il est le 52e militaire français tué dans le Sahel depuis le début de l'engagement français au Sahel, au travers des opérations Serval puis Barkhane. L'opération Serval ayant été lancée en janvier 2013, cela fait donc près de neuf ans (moins 4 mois) d’engagement de l'armée française. Je souhaite, à ce propos, relever quelques points que n'ont guère souligné les médias, et qui, en creux, sont révélateurs de notre époque et de notre société. 1. Sur l'acceptabilité des sacrifices en cas de guerre 1.1. Je reviens au chiffre qui a été donné plus haut : 52 morts en près de neuf ans, pour le replacer en perspective avec d'autres conflits, et en particulier avec celui qui a le plus marqué les Français, la Première Guerre mondiale. Celle-ci a duré du 1er août 1914 au 11 novembre 1918 (le premier (...) Lire la suite »

Courte lettre aux scorpions imbéciles et satisfaits

Maxime VIVAS

Ils vous ont fait aimer la démolition de la Yougoslavie, de l’Irak, de la Lybie.

Toujours, leurs soldats repartent en emportant ou contrôlant les richesses des pays détruits, en regrettant de ne pas avoir su instaurer leur démocratie et après avoir fait (avec votre accord) des morts par centaines de milliers.

Après eux, les villes sont en ruine, les femmes sont encagées sous du tissu noir, on marie les fillettes à neuf ans et on leur interdit l’école. Ils enragent de ne pouvoir livrer la Syrie et un sixième de la Chine (Xinjiang) aux djihadistes. Pour y parvenir, ils comptent sur votre soutien pro-démocratique. Ne l’ont-ils pas ? Ne répétez-vous pas ce que disent les médias des neuf milliardaires, et le Monde, Libération, France Inter, BFMTV, Cnews, Arte, TF1, France Culture, Arrêt sur Images, etc. ? Demain, vous n’irez pas voter ou vous voterez pour Le Pen ou Macron ou pour quiconque crie moins fort que Mélenchon (qu’importe le programme !). Les pires d’entre vous iront au stade applaudir Messi. Comment es-tu tombé si bas, ô peuple régicide, peuple de la commune, du Front populaire, des maquis du Vercors et d’ailleurs ? Peuple qu’éclaira le siècle des Lumières et chez qui fut signée « La Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen » ? On raconte (Si non è vero, è ben trovato,) qu’un Allemand demanda (...) Lire la suite »
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La CPI n’a jamais inculpé de personnes occidentales

« La guerre a été mal nommée » (Bertolt Brecht)

Simon KORNER

L’un des coups de grâce de Donald Trump a été de gracier quatre mercenaires étasuniens reconnus coupables d’avoir tué 14 civils irakiens non armés en 2007.

Les mercenaires, qui travaillaient pour la société de sécurité privée étasunienne Blackwater – appartenant à Erik Prince, dont la sœur était le secrétaire à l'éducation de Trump – ont été graciés juste avant Noël pour une attaque non provoquée dans le centre de Bagdad à l'aide de mitrailleuses et de fusils de précision, avec des enfants parmi leurs victimes. Dans le même ordre d'idées, le 9 décembre, la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye a abandonné une enquête sur les crimes de guerre britanniques pendant la guerre en Irak. Moins audacieux qu’un pardon, il a néanmoins laissé échapper le partenaire le plus proche des États-Unis. Rares sont ceux qui nient que des crimes de guerre ont été commis. En effet, plusieurs enquêtes publiques au Royaume-Uni ont trouvé des preuves d'abus – y compris le meurtre de sang-froid d'un réceptionniste d'un hôtel à Bassorah, Baha Mousa en 2003, décédé après avoir été torturé et battu par des soldats alors qu'il était détenu dans une base britannique. Au total, il y a eu 3 405 (...) Lire la suite »
Joseph Biden : « les États-Unis sont prêts à diriger le monde ».

Le fléau du bien

Bruno GUIGUE

Dès qu’un politicien s’installe à la Maison-Blanche, c’est plus fort que lui : il faut qu’il se mette à régenter les affaires du monde, qu’il se coule dans le moule de la vocation planétaire de la nation providentielle.

Dans le discours que les États-Unis tiennent sur eux-mêmes depuis leur fondation, une chose est incontestable : c’est une nation exceptionnelle. Bush ou Obama, Trump ou Biden, rien n’y fait. Enfoui dans l’inconscient collectif, ce postulat identitaire traverse l’histoire. Comme un témoin qu’on se passe furtivement d’un président à l’autre, il demeure intact, immaculé comme les Tables de la Loi. Car il est bel et bien de l’ordre de la structure, non de la conjoncture. La singularité des États-Unis, c’est qu’ils se croient dépositaires à vie d’un imperium planétaire. C’est qu’ils se projettent au-delà des mers, au nom d’une vocation civilisatrice qui révèle surtout la haute idée qu’ils se font d'eux-mêmes. Rien n’est moins laïque, et plus hostile à la laïcité bien comprise, que l’idéologie étasunienne. La nation d’exception drape son appétit de puissance dans les plis de la liberté, de la démocratie et des droits de l’homme, en effet, comme si ces entités abstraites figuraient des divinités qu’elle avait pour mission (...) Lire la suite »
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