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Thème : John McCain

John McCain : salut pourriture !

Gabriel PROULX

Le sénateur John McCain est mort. La classe dominante lui rend un hommage réservé aux grands héros et exige le respect de sa mémoire. Au nom du respect pour l’ensemble de la vie de ce criminel de guerre récidiviste, notre camarade Gabriel Proulx lui rend ici un hommage anti-impérialiste qui a le mérite de tenir compte de la vérité. Après tout, un homme comme John McCain ne peut être enterré avec comme seuls discours, les mensonges des grands médias sur sa vie, qui passent sous silence ses centaines de milliers de victimes et le combat de toute sa vie contre la paix et la sécurité dans notre monde. Il faut souligner les moments marquants de sa vie, aussi néfastes puissent-ils être.

Le sénateur américain de l'Arizona, John McCain, est mort samedi le 25 août 2018 d'un cancer du cerveau. Il avait 81 ans. Il laisse dans le deuil sa famille, mais aussi le régime nazi ukrainien, les terroristes qui ont ravagé la Libye et la Syrie, ainsi que toute l'industrie de l'armement des États-Unis. Les grands médias occidentaux et la classe politique impérialiste lui rendent un hommage bien marqué, répétant comme une prière que cet homme était un héros. Je ne les ai jamais vu rendre une quelconque forme d'hommage personnalisé à une seule des innombrables victimes des guerres qu'il a soutenues toute sa vie, par contre. Peut-être que cela ébranlerait le mythe héroïque autour de cette pourriture de criminel de guerre. Pendant que les mercenaires propagandistes des médias impérialistes chantent ses louanges et que des politiciens dociles appellent au respect de la mémoire d'un criminel de guerre, je vais simplement relater sa vie. Tout comme Pierre Falardeau l'avait fait pour Claude Ryan, j'avais (...) Lire la suite »
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Le bilan de McCain en matière de politique étrangère (The American Conservative)

Daniel Larison
Le sénateur John McCain est mort d'un cancer du cerveau ce week-end : John S. McCain, le fier pilote de l’aéronavale qui s’est élevé des profondeurs du désespoir d’être prisonnier de guerre au Vietnam aux sommets du pouvoircomme membre du Congrès et sénateur républicain de l'Arizona et candidat à la présidence à deux reprises, est décédé samedi à son domicile en Arizona. Il avait 81 ans. McCain a siégé au Congrès pendant plus de trente ans. Dans cet espace de temps, il est passé de l'ancien combattant du Vietnam, qui avait mis en garde contre une ingérence imprudente au Liban, au promoteur le plus bruyant et le plus prévisible des pires interventions militaires possibles et inimaginables. Il n’a fait qu’empirer tout au long de son séjour à Washington. Sa carrière entière doit être regardée par les futurs élus comme l’exemple absolu de ce qu’il ne faut pas faire. Bien qu’il se soit spécialisé dans les questions de sécurité nationale et de politique étrangère, il a été constamment à côté de la plaque sur toutes (...) Lire la suite »

Hong Kong : un virus sous le parapluie

Ahmed BENSAADA

Le 3 février 2011, entre la chute de Ben Ali et l’imminence de celle de Moubarak, le sénateur américain John McCain fit une étonnante déclaration en pleine ébullition de la rue arabe : « Ce virus se répand à travers le Moyen-Orient » [1]. Il ne parlait pas du virus d’Ébola, ni d’une quelconque autre maladie hautement contagieuse, mais plutôt du fameux « printemps » arabe. Cette comparaison « épidémiologique » n’est, à vrai dire, aucunement fortuite de la part de ce spécialiste de l’« exportation » de la démocratie.

Le virus selon McCain Son rôle dans les révolutions colorées [2] et le printemps arabe [3] a été clairement établi. En effet, en plus de son poste au Sénat américain, McCain est le plus haut responsable de l’International Republican Institute (IRI) qui, avec le National Democratic Institute (NDI), est un des quatre organismes satellites de la National Endowment for Democracy (NED). Rappelons que la NED est financée par un budget voté par le Congrès et que ses fonds sont gérés par un conseil d’administration où sont représentés le Parti républicain, le Parti démocrate, la Chambre de commerce des États-Unis et le syndicat American Federation of Labor-Congress of Industrial Organization (AFL-CIO). La NED, via ses organismes (en particulier l’IRI et le NDI), forme, réseaute, supporte et finance les activistes pro-démocratie (et surtout pro-occidentaux) à travers le monde, dans des pays ciblés par l’administration américaine. Il en a été ainsi lors des révolutions colorées (Serbie, Géorgie, Ukraine et (...) Lire la suite »

Une journaliste réputée dénonce l’alliance de McCain avec des terroristes

Jean-Guy ALLARD

ANN Louise Bardach, la reporter nord-américaine célèbre pour son entrevue avec Luis Posada Carriles et ses recherches au sujet du terrorisme cubano-américain expose dans un important article rédigé pour le site web www.slate.com les profonds liens existant entre le candidat présidentiel républicain John McCain et des terroristes notoires de Miami.

Bardach souligne que la campagne de McCain possède « ses propres connexions discutables avec des terroristes ». « McCain a associé sa campagne avec le Cuban Liberty Council, un groupe anti-Castro intransigeant qui a dicté sa polà­tique à George W. Bush », écrit la reporter. « Deux des membres les plus éminents de cette organisation, la personnalité média Ninoska Perez-Castellón et son mari, Roberto Martà­n Perez, se retrouvent parmi les propagandistes et défenseurs les plus acharnés de McCain à Miami » . C'est ainsi que la campagne de McCain et ses propres conseillers se trouvent alliés avec des individus « qui ont commis des actes que tout observateur raisonnable définirait comme du terrorisme », dit la réputée journaliste d'enquête. Bardach rappelle que dans son livre Los caminos del guerrero, le terroriste international Luis Posada Carriles remercie deux dirigeants actuels du Cuban Liberty Council pour leur aide. Elle confirme ensuite que « des centaines de pages » de documents déclassifiés du FBI, de (...) Lire la suite »
premier débat Obama-Mc Cain

Les sombres réalités absentes du débat

Robert PARRY

Peut-être est-il illusoire d’espérer qu’un débat entre candidats à la présidence des Etats-Unis aborde concrètement, et honnêtement, les actes répréhensibles du gouvernement des Etats-Unis, même à la fin des huit ans de règne de George W. Bush en tant qu’un des principaux agents « voyous » de la planète.

Dans le cadre des limites acceptables du débat politique, certains désaccords d'ordre tactique sont tolérés (Barack Obama a dit que la guerre en Irak « a détourné notre attention de l'essentiel ») et même certaines critiques d'ordre moral (John McCain a dit qu'il s'opposait à Bush sur « sur la torture des prisonniers »). Mais il n'y a aucune discussion sérieuse possible sur les crimes de guerres ouvertement commises par les Etats-Unis, tel la décision prise par Bush de lancer une guerre sous de faux prétextes, un comportement que le Tribunal de Nuremberg au lendemain de la deuxième guerre mondiale qualifia de crime international « suprême ». Dans une démocratie bien portante, on aurait pu s'attendre à voir l'animateur du débat, Jim Lehrer, demander à Obama et Mc Cain s'ils pensaient que Bush devrait être expédié à la Haye pour être jugé pour crimes de guerres ou s'il devrait passer devant les tribunaux états-uniens pour de graves crimes tels que la violation des lois contre l'usage de la torture. On aurait (...) Lire la suite »

La face cachée de John McCain

Jean-Guy ALLARD

Peu de nord-américains savent que derrière le septuagénaire souriant, millionnaire et descendant d’amiraux de la US Navy qui aspire à la présidence des États-Unis pour le Parti Républicain, se cache le chef du conseil de direction de l’IRI, un appareil infernal de propagande qui dépense chaque année des dizaines de millions de l’argent des contribuables dans des opérations antidémocratiques à travers le monde.

Pièce essentielle du mécanisme de la CIA pour attaquer les gouvernements progressistes latino-américains, l'International Republican Institute que préside John McCain depuis plus de 15 ans, est l'arme secrète de la droite la plus récalcitrante des États-Unis pour atteindre ses objectifs par le biais de gigantesques opérations de tromperie et de manipulation. Inspirée par Ronald Reagan qui réclamait en 1982 la création d'un think tank qui mènerait une « croisade pour la liberté », l'IRI a été fondée en 1983 par des idéologues fondamentalistes du Parti Républicain et a immédiatement reçu un financement abondant du trésor public par l'intermédiaire des institutions fédérales qui se consacrent à l'ingérence à l'étranger. La quasi-totalité des 75 millions de dollars que l'IRI répartit annuellement entre les organisations subversives les plus réactionnaires de la planète, en les encourageant à déstabiliser des gouvernements légitimes, proviennent de la National Endowment for Democracy (NED) et de la United States (...) Lire la suite »
Lutte des classes, société de consommation, Obama, McCain...

"Il y a toujours une lutte des classes, prête à exploser" - interview mai 2008

Noam CHOMSKY

"En fait, les Etats-Unis sont loin d’être un pays fasciste, ça c’est une mauvaise analogie. Mais la similitude avec les techniques de propagande fasciste est frappante et n’est pas fortuite. Les Nazis, explicitement, consciencieusement et ouvertement ont adopté les techniques de la publicité commerciale étatsunienne. Ils ne s’en sont pas cachés. Ils ont pris quelques idées simples pour les marteler sans cesse tout en leur donnant un côté « glamour » - c’était la technique employée par la publicité commerciale aux Etats-Unis dans les années 20 et ce modèle fut explicitement adopté par les Nazis. Et c’est sur ce même modèle qu’est basée la propagande commerciale aujourd’hui."

Vicenç Navarro : Merci beaucoup de nous accueillir. Noam Chomsky : C'est un plaisir. VN : nous sommes ici au nom de l'université d'été progressiste de Catalogne. Comme je vous l'ai dit, l'objectif de cette université est la réappropriation de l'histoire de la Catalogne, comme une réminiscence des années 30, lorsque ouvriers et universitaires se retrouvaient pendant l'été pour discuter de différents sujets d'intérêt. Bien sûr, c'était interdit sous la dictature de Franco. Lorsque les partis de gauche ont reconquis le gouvernement de la Catalogne en 2003, ils se sont engagés à relancer cette Université d'été progressiste. Nous aurions aimé vous avoir pour prononcer le discours inaugural. Je regrette que vous n'ayez pu venir. Espérons que ce sera pour une autre fois. NC : J'espère. VN : j'aimerais que nous parlions de vous et des Etats-Unis. A l'extérieur des Etats-Unis, vous êtes l'intellectuel étatsunien le plus connu, et la plupart des gens à l'extérieur ne se rendent pas vraiment compte de ce que (...) Lire la suite »

Qui a filé le "Macho" au candidat McCain ?

Jean-Guy ALLARD

Lorsqu’il a été vu une première fois comme présentateur à un évènement convoqué par le candidat présidentiel, plusieurs ont crû qu’il s’agissait d’un impair des conseillers de l’aspirant au poste de George W. Bush.

Toutefois lorsqu'on l'a entendu prêchant dans un spot radiophonique conçu par la campagne du même candidat, le doute s'est envolé : en acceptant de s'exhiber aux côtés du cabecilla Roberto "Macho" Martà­n Pérez, un des plus répugnants vestiges de la dictature de Fulgencio Batista, John McCain a fait cause commune (peut-être même sans qu'on l'en informe) avec le noyau dur des hystériques qui, un demi siècle après l'effondrement de ce régime de gangsters, s'obstine à dominer la ville de Miami par la terreur. Au cours du show monté par les stratèges républicains titubants qui montrent ainsi leur pauvre compréhension de la communauté hispanique, Roberto Martà­n Pérez est présenté comme un prisonnier politique inoffensif, injustement incarcéré durant des années par le « régime de Castro » tandis qu'il tentait de libérer l'île. La réalité est bien différente. Roberto Martà­n Pérez Rodrà­guez est né le 11 août 1934. Il est le fils d'un officier supérieur de la police de Batista dont le nom rappelle, pour la (...) Lire la suite »
Ces terroristes protégés par l’Administration US

La libération de Posada est déclarée inconstitutionnelle par la Cour Suprême de Panama

Jean-Guy ALLARD

La libération scandaleuse de Luis Posada Carriles et de ses complices par l’ex-présidente mafieuse Mireya Moscoso, survenue le 26 août 2004, a été déclarée inconstitutionnelle par la Cour suprême de justice de Panama qui a pris cette décision à l’unanimité.

Une dépêche de Prensa Latina précise que les magistrats « ont considéré non conformes les trois décrets approuvés par Moscoso » qui a remis en liberté, outre Posada, les assassins notoires Gaspar Jiménez Escobedo, Guillermo Novo Sampoll et Pedro Remón. Tous se trouvent aujourd'hui libres à Miami, avec la totale tolérance de l'administration de George W. Bush qui prétend lutter contre le terrorisme. Avec cette déclaration de la cour, les procédures qui ont résulté du pardon de l'ex-présidente doivent revenir à l'état original où ils se trouvaient, selon une note de presse lue aux nouvelles télévisées en soirée du lundi 30, rapporte PL. « La décision fait référence aux trois décrets promulgués par Moscoso les 25, 26 et 30 août 2004, à la veille de la remise de la présidence au dirigeant actuel, Martin Torrijos », rapporte l'agence. Posada et ces trois membres de sa bande ont été condamnés par un tribunal panaméen à sept et huit années de prison pour « attenter à la sécurité collective y compris au bien commun et (...) Lire la suite »

La tournée de McCain et la destinée manifeste de la IVe Flotte

Fidel CASTRO
Tandis que je préparais ces Réflexions sur les rapports de McCain avec la mafia terroriste anticubaine de Miami et d'autres questions connexes d'intérêt historique, des nouvelles fraîches me sont arrivées au sujet de ce personnage que les faucons de l'Empire catapultent comme substitut de Bush : la visite qu'il entreprendra demain en Colombie et au Mexique. Il n'est guère possible de les passer sous silence, parce qu'elles me confortent dans mes opinions. « McCain restera deux jours en Colombie à partir de demain, mardi, puis se rendra au Mexique », informe le journal panaméen La Prensa. « La IVe Flotte des Etats-Unis recommence à patrouiller les eaux latino-américains », publie Clarà­n, l'organe de presse à plus fort tirage d'Argentine, « cette fois-ci aux ordres du contre-amiral Joseph Kernan. L'état de services de Kernan, jusqu'ici chef du Commandement des tactiques spéciales de guerre navale, n'est pas moins inquiétant », précise le journal. « L'homme fait partie du groupe SEAL, un commando (...) Lire la suite »
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