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Thème : Mali

Mali : l’échec cuisant de Macron !

Jose ESPINOSA

Après l’humiliation de la France en Ukraine, notre pays subit un échec terrible au Mali.

Échec prévisible vu l'inexistence d'une stratégie politique pour aider les Maliens à se pourvoir d'un système démocratique permettant à ce pays de régler ses problèmes économiques, sociaux et démocratiques. Au contraire l'intervention militaire n'a fait qu'accentuer les désordres, la répression et la fracture entre notre armée et la population malienne qui aujourd'hui nous rejette dans sa majorité. La France est apparue comme le joug imposé aux anciens peuples colonisés. La pire image qui puisse nous être collée. Macron, sa politique africaine, sont responsables. En adoubant le coup d'état au Tchad, il a ouvert la porte à la violence, aux règlements de compte, aux dissensions mortifères et aux autres "golpe" dans la région. Le contraire de l'attente des peuples africains qui aspirent à la démocratie et à la paix. Hollande avait engagé l'armée pour combattre les terroristes d'Al Quaida et renforcer la démocratie malienne. Échec sur toute la ligne ! Les actes terroristes se développent sur toute la région du (...) Lire la suite »

Solidarité avec le peuple résistant malien !

Rassemblement Communiste

L'impérialisme français doit enlever son genou du cou du Mali ! La Françafrique, en alliance avec l’Eurafrique et l’Usafrique, viennent de sévir contre le peuple malien à travers la décision de sanctionner le Mali prise par leurs « préfets » serviles, les chefs d’Etat de la CEDEAO (Communauté Economique de l’Afrique de l’Ouest) et de l’UEMOA (l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine).

La Françafrique, en alliance avec l’Eurafrique et l’Usafrique, viennent de sévir contre le peuple malien à travers la décision de sanctionner le Mali prise par leurs « préfets » serviles, les chefs d’Etat de la CEDEAO (Communauté Economique de l’Afrique de l’Ouest) et de l’UEMOA (l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine) : · Fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays de la CEDEAO et le Mali ; · Suspension de toutes les transactions commerciales (sauf exceptions) entre les pays de la CEDEAO et le Mali ; · Gel des avoirs du Mali dans les Banques Centrales et Commerciales de la CEDEAO ; · Suspension du Mali de toute aide financière des institutions financières de la CEDEAO. Caché derrière ce blocus scandaleux de l’UEMOA/CEDEAO contre le peuple malien, l’Elysée a tout de suite saisi le Conseil de Sécurité de l’ONU pour soutenir ce coup de poignard dans le dos réalisé par les présidents de la zone coloniale française du franc CFA. Mais pourquoi cet acharnement punitif contre le (...) Lire la suite »

Le Mali et la Biélorussie, symptôme de la “démocratie” à géométrie variable.

Georges GASTAUD, Fadi KASSEM
En l’espace de quelques jours, le Mali et la Biélorussie se sont retrouvés au centre de l’actualité internationale en remettant au goût du jour l’éternelle opposition vantée par les « libéraux », à savoir le combat des « démocraties » contre les « dictatures » ; une opposition que le politologue Bertrand Badie qualifia de « trop simple et en partie fausse » en 2009 (affirmation remarquable quand on sait que l’auteur de cette analyse est professeur des universités à Sciences Po Paris...). Et en la matière, le Tartuffe Macron, soutenu par une presse dominante et des « intellectuels » aux ordres, offre un récital de litanies bien-pensantes sans commune mesure. Cela commence avec le Mali, où l’armée, acclamée par un peuple excédé par la corruption, l’exploitation néocoloniale au service des impérialismes (et notamment français) et l’impuissance de l’État à affronter les fanatiques djihadistes du Sahel, a renversé le fantoche Ibrahim Boubacar Keïta. Bien entendu, Macron exige que le pouvoir soit rendu aux civils et (...) Lire la suite »
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Mali : une solution est-elle possible sans remise cause des règles du jeu ?

EVE76

La corruption des élites, les conflits inter-communautaires sont mis en avant pour expliquer la déliquescence économique et politique du pays. Mais n’est-ce pas inverser causes et conséquences ?

Une junte militaire a chassé du pouvoir le président Ibrahim Boubacar Keïta le 18 août, en promettant de rendre le pouvoir aux civils : un processus de consultation nationale est programmé. Depuis plus de trois mois, des manifestations demandaient le départ du chef de l’Etat, à l’appel du Mouvement du 5 juin – Rassemblement des forces patriotiques. Cette coalition rassemble des organisations civiles et politiques issues de tous les secteurs de la société. La contestation de la régularité de l’élection de certains députés, la dissolution de la cour constitutionnelle par le président ont mis le feu aux poudres, mais le mal est profond et ancien. C’est le quatrième coup d’Etat militaire depuis l’indépendance. Le président déchu était lui-même arrivé à la tête du pays après des élections suivant un coup d’Etat. Où faut-il rechercher les causes de cette instabilité politique ? La corruption des élites, les conflits inter-communautaires sont mis en avant pour expliquer la déliquescence économique et politique du pays. (...) Lire la suite »

Dans le bourbier malien !

Jose ESPINOSA
Depuis 2012, la France s'embourbe au Mali pour des raisons "néo colonialistes", économistes, géo-stratégiques sans résultats probants si ce n'est l'allongement du nombre de morts et le chaos économico-social. Pour un coût de deux millions d'euros par jour, une peccadille pour Macron lui qui trouve que nous dépensons trop dans le social. Les Français supportent cette intervention militaire. Bien sûr, je suis attristé de la quarantaine de soldats morts dans la guerre du Mali. J'ai de la compassion pour les familles endeuillées. Je m'incline devant la dépouille de nos militaires tués en terre africaine. Mais je refuse le soutien aux responsables de ces morts inutiles. Je l'avais exprimé quand François Hollande a déclanché l'intervention en 2012. Vous pouvez vérifier en lisant ce que j'écrivais dans ces colonnes les 15 et 17 janvier 2013. Non, les soldats ne se battent pas pour défendre les intérêts de la France et des Français, ils combattent pour que les firmes comme Areva continuent de spolier les (...) Lire la suite »

Mali : l’heure de la retraite pour Soumaïla Cissé ?

IBOUKALI

La claque électorale reçue par Soumaïla Cissé à l’occasion du second tour de l’élection présidentielle malienne va-t-elle marquer la fin de la carrière politique de l’opposant ? A 69 ans, et avec un score d’à peine 32%, les électeurs maliens ont sans doute montré la sortie à ce dinosaure de la vie politique malienne.

Avec moins d’un tiers des voix lors du second tour d’un scrutin présidentiel qui l’opposait pourtant à un président sortant (Ibrahim Boubacar Keïta) affaibli et très impopulaire, Soumaïla Cissé a démontré son incapacité à rassembler au-delà de sa base électorale. L’échec de trop ? A l’exception de la présidence, Soumaïla Cissé a connu tous les postes du pouvoir. Tous les honneurs. Véritable apparatchik issu de cette génération dorée de l’ADEMA (dont le président IBK est également issu), il est de ceux qui gèrent le pays sans discontinuer depuis le début des années 1990 et le retour de la démocratie au Mali. Pas vraiment le pédigrée de l’opposant que les médias occidentaux ont cherché à lui coller au dos au cours de la campagne présidentielle. Soumaïla Cissé est un enfant du système en place, au même titre qu’IBK, et son élection à la tête de l’état n’aurait pas entraîné de changements majeurs dans la façon de gouverner le pays. De cela, les Maliens sont bien conscients. C’est sans doute la raison pour laquelle le taux (...) Lire la suite »

Mali : IBK candidat de la Françafrique

Kioupy

A 73 ans, Ibrahim Boubacar Keïta, ou IBK, est candidat pour un nouveau mandat à la tête du Mali. Ce cacique de la vie politique du pays, déjà Premier ministre en 1994, symbolise à lui-seul les racines inexpugnables d’une Françafrique où se mêlent déni démocratique, mépris pour le sort des populations et corruption généralisée au service d’une petite minorité. De quoi IBK est-il le nom ? Cet amateur de grands vins et de montres de luxe est au cœur d’un réseau où grenouillent d’éminents représentants du milieu corse, des hommes d’affaires dont les seules affaires consistent à toucher des commissions (ils s’appellent entre eux des « facilitateurs », et un réseau familial dont le clinquant du train de vie exaspère l’opinion publique locale.

Dans le premier cercle du président malien, on retrouve Michel Tomi, celui que la presse qualifie de « parrain des parrains corses » et qu’IBK considère comme « un frère ». Ce Corse, qui a fait fortune dans les casinos en Afrique, a joué les intermédiaires dans l’acquisition du deuxième Boeing présidentiel d’IBK. Une acquisition à laquelle se sont intéressées les justices françaises et maliennes. Sur la base d’un signalement de la cellule anti-blanchiment Tracfin, le Bureau vérificateur général (BVG), autorité malienne indépendante, a dénoncé des pratiques de surfacturation, de détournement de fonds publics, de fraude, de trafic d’influence et de favoritisme. L’enquête sera rapidement enterrée par les autorités de Bamako mais pas par les juges français. Interrogé par les juges Tournaire et Robert, Michel Tomi a décrit certains des « cadeaux » qu’il reconnait avoir fait au président malien. Tout en réfutant avec la plus grande énergie toute tentative de corruption. Une Rolex ? « Pour lui porter chance pendant sa (...) Lire la suite »

Mali : les échecs d’Ibrahim Boubacar Keïta

IBOU

Après des semaines de tergiversations, le gouvernement malien s’est résolu à fixer les dates de la présidentielle, dont le premier tour se tiendra le 29 juillet prochain. Un scrutin à hauts risques pour le président sortant, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), lesté par un premier mandat décevant. Pour de nombreux Maliens, IBK n’a pas été à la hauteur des promesses faites lors de son élection en 2013, notamment en matière économique et sécuritaire.

Les observateurs doutaient de la réelle volonté du président malien d’organiser les élections présidentielles cette année, comme la Constitution du pays le prévoit. S’il a lancé quelques ballons d’essais pour tenter de repousser le scrutin, le chef d’état a finalement été contraint, par l’opposition et la société civile, de respecter le calendrier institutionnel. Comment IBK, triomphalement élu en 2013 avec 77 ,61% des scrutins au second tour, a-t-il fait le vide autour de lui au point que l’on pronostique aujourd’hui sa défaite ? Trois facteurs principaux expliquent l’impopularité du président malien : les affaires de corruption qui polluent son image, son incapacité à relancer l’économie malienne, et sa passivité dans le dossier sécuritaire qui se traduit par un retour en force des islamistes. Eclaboussé, quelques semaines après son accession au pouvoir par l’affaire Tomi, du nom de cet homme d’affaires corse qualifié par le journal Le Monde de « parrain des parrains » et aujourd’hui mis en examen par la (...) Lire la suite »

Timbuktu ou Haiti dans le cinéma africain

Jean-Jacques CADET

Dans l’histoire des Césars, il est rare qu’un film rafle sept trophées, dont ceux de meilleur film et de meilleur réalisateur. C’est ce que vient de réussir Timbuktu, le film du réalisateur Abderrahmane Sissako, lors de la 40ème cérémonie des Césars, en février 2015.

Ce film qui raconte l’histoire de l’occupation d’une commune malienne (Tombouctou) par un groupe islamiste est venu résonner avec les récentes attaques islamistes en Europe, notamment en France. La force du film vient aussi de son équipe technique, qui a fait un travail exceptionnel. Le son, le montage, la photographie ont également été récompensés. Ce film bien pensé, avec un scénario original, nous fait vivre des situations émouvantes. En son genre dramatique, il met à nu les violences imposées par ce groupe islamiste pour imposer leur mauvaise interprétation du Coran. Des mariages forcés sont imposés alors que sont interdits football, musique, cigarettes et commerce. Les islamistes vont jusqu’à tenter d’empêcher des musulmans de respecter leur rituel dans les mosquées. Il nous est présenté une société de frustration qui empêche toute existence humaine digne. Ce qui va soulever des révoltes dont les instigateurs seront sévèrement punis. Au milieu de cette brutale occupation islamiste bien photographiée, (...) Lire la suite »

Le CADTM Afrique dénonce le Traité néo-colonial de défense et de coopération militaire entre la France et le Mali

CADTM
Communiqué de Presse - 7 août par CADTM Afrique La France, après avoir méthodiquement mis au point son plan d’occupation militaire du Mali, vient d’obtenir la signature d’un nouveau pacte colonial qui place définitivement le Mali sous sa tutelle au nom de la lutte contre le terrorisme. Le document signé permet à l’armée française d’agir en dehors de tout contrôle de l’État malien. Le contenu reste strictement confidentiel, pourtant le parlement malien va le ratifier sans en connaître réellement le contenu. Désormais, les forces françaises pourraient circuler sans restriction sur le territoire malien. Elles n’auront pas à solliciter un accompagnement des forces maliennes. Et l’État du Mali n’aura aucun droit de regard, encore moins de contrôle, sur les agissements des troupes présentes sur son sol. Bien au contraire, c’est l’armée française qui pourra intégrer au sein des unités maliennes, des détachements de liaison et d’appui afin de mieux les surveiller et de les espionner. Cette action s’étendra aux (...) Lire la suite »
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