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Thème : Nepal

Le Népal célèbre "l’avènement de la République"

L'Assemblée constituante népalaise, réunie en séance extraordinaire, a officiellement aboli la monarchie instaurée il y a 239 ans, conformément à l'accord de paix conclu en 2006 par les ex-rebelles maoïstes. Les députés se sont prononcés par 560 voix contre 4 en faveur de cette mesure, que des milliers de Népalais avaient commencé à célébrer quelques heures plus tôt à travers tout le pays. Beaucoup espèrent que ce changement de régime sera le dernier chapitre d'un conflit qui a fait plus de 13.000 morts en une dizaine d'années. "L'avènement de la République" "Célébrons l'avènement de la République avec éclat", crachait un haut-parleur relié à un taxi. Plusieurs milliers de maoïstes, désormais majoritaires à l'Assemblée, ont défilé dans la capitale sous des drapeaux frappés du marteau et de la faucille en scandant "A bas la monarchie". Ces scènes de joie masquent toutefois des craintes quant à la sécurité, ces derniers jours ayant été marqués par des attentats "symboliques" commis par les partisans du roi (...) Lire la suite »

Dans les campagnes du monde : des luttes armées méconnues

COMAGUER

Le discours sur le terrorisme dont abusent tous les pouvoirs menacés, particulièrement depuis le 11 Septembre 2001, tend à étouffer et même à interdire par des législations de plus en plus attentatoires à la liberté d’expression toute information sur les peuples, organisations ou mouvements qui ont décidé de recourir à la lutte armée

L'interdit politique s'accompagne souvent, principalement dans les classes moyennes des pays riches, d'un interdit moral tendant à stigmatiser toute violence et mettant sur pied d'égalité la violence d'Etat et la violence insurrectionnelle ou révolutionnaire. Or cette égalité est doublement inacceptable : quantitativement : les moyens mis en oeuvre par la violence et le terrorisme d'Etat sont incommensurablement plus importants que ceux mis en oeuvre par les opposants qualitativement : en effet, comme l'a justement exprimé Nelson Mandela, les conditions de la lutte des opprimés sont entièrement déterminées par l'oppresseur. Le passage à la lutte armée n'est évidemment pas l'expression d'une violence innée ou congénitale, mais une réponse à un étouffement politique de classes dirigeantes. Celles-ci n'hésitent pas devant l'assassinat de masse, présenté lui comme « légal » pour reprendre la qualification de Max Weber, pour qui l'Etat a le monopole de la violence « légale ». Il existe aujourd'hui dans le (...) Lire la suite »