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Thème : New York Times

Le New York Times et le Washington Post envoient leurs meilleurs journalistes se briefer aux folies de cinq heures.

Moon of Alabama
Lorsque l'armée étasunienne embarque un groupe de journalistes pour un pays étranger, elle a un but précis et elle prépare tout à l'avance dans les moindres détails. Il y aura des témoins et des locaux qui savent ce qu’ils doivent dire aux journalistes pendant leur interview de deux minutes pour faire passer exactement le message que les militaires veulent faire passer. Après les avoir laissés baigner dix minutes maximum dans la couleur locale, un officiel de la diplomatie étasunienne ou un général offrira aux reporters un bon whisky et un steak authentiquement local. L’officiel débitera un petit communiqué préparé à l’avance qui viendra renforcera ce que les locaux ont été chargés de dire. Le résultat est prévisible. Les articles que les journalistes rédigeront seront identiques. Michael Gordon dans le New York Times d'hier et David Ignatius dans le Washington Post d'hier parlent tous deux de leur dernier voyage embarqué à Tabla en Syrie. L’article de Gordon : Test pour la politique de Trump dans une (...) Lire la suite »

Dans le New York Times, Kristof exploite la crise des réfugiés pour une intensification de la guerre en Syrie

Barry GREY

Des millions de personnes à travers le monde, horrifiées par le calvaire subi par les réfugiés venus du Moyen-Orient et cherchant asile en Europe, ont réagi par un élan de solidarité pour les victimes.

Les professions de sollicitude des propagandistes de l’impérialisme américain dans les médias par contre, sont pleines de cynisme et de tromperie. Nombreux sont ceux qui versent des larmes de crocodile sur ceux qui fuient la Libye, l’Irak, la Syrie, l’Afghanistan ou d’autres pays dévastés par la violence impérialiste pour mieux plaider en faveur d’une escalade de la politique criminelle a l’origine de la catastrophe. Nicholas Kristof du New York Times (NYT) en est un bel exemple. Il est le propagandiste attitré du NYT pour l’impérialisme des « droits de l’homme ». C’est un libéral dont la sensibilité humanitaire est toujours à l’unisson de l’ordre du jour de la Central Intelligence Agency. Partisan enthousiaste de l’invasion américaine de l’Afghanistan, de l’Irak et des guerres de changement de régime de Washington en Libye et en Syrie, il monte en ligne pour prôner, au nom des millions de gens tués, mutilés ou sans foyer du fait de ces crimes de guerre, une escalade de la l’intervention américaine contre (...) Lire la suite »

Pour l’impérialiste New York Times, le fait que chaque membre de la FIFA ait une voix et que le vote soit secret est « étrange »

Moon of Alabama

Le New York Times avait été informé à l’avance que des raids de la police suisse de la semaine dernière allaient avoir lieu sur instruction des Etats-Unis contre des cadres de la FIFA à Genève. Le journal semble en vouloir à l’association de football peut-être parce que la candidature des EU à la Coupe du Monde 2022 au Qatar n’a pas été retenue.

Il est évident que les États-Unis essaient d'installer leur propre marionnette au sommet de la FIFA. Leur candidat est un membre de la famille royale corrompue de Jordanie. Ce n’est pas que les États-Unis soient contre la corruption. Qu’en serait-il aujourd'hui si la FIFA, comme certaines grosses banques, avait donné de l’argent à la Fondation Clinton, à la bibliothèque présidentielle d'Obama ou avait fait du « lobbying » auprès de députés et de sénateurs ? La corruption n’est pas un problème pour les États-Unis tant qu’elle sert leurs intérêts. Mais les règles de la FIFA sont telles que les Etats-Unis ont du mal à y faire la loi. Traduction du twitt : Les élections ne déconcertent pas Sepp Blatter. Le scandale n’a pas modifié l’étrange décompte électoral de la FIFA : le soutien européen du prince Ali ben al-Hussein ne l'emporte pas sur le soutien à Blatter de beaucoup de petits pays. La raison en est, selon le New York Times, « l’étrange décompte électoral de la FIFA ». Qu’y a-t-il donc de si étrange dans (...) Lire la suite »

Le New York Times brise le blocus médiatique

Ricardo ALARCON
Dans mon article qui paraît actuellement dans la Nueva Réplica, je déplorais que le New York Times n’ait pas évoqué le cas de Gerardo, Ramón et Antonio dans son éditorial d’octobre dernier dans lequel le journal appelait à rompre le blocus des États-Unis contre Cuba. Quand je l’ai rédigé, je ne soupçonnais pas qu’à partir de cet article, le journal new-yorkais lancerait un important débat, lequel a duré un mois et inclus plusieurs éditoriaux préconisant un changement majeur dans les relations entre les deux pays. Le dernier, publié le dimanche 2 novembre, suggérait que les trois hommes soient libérés et qu’en échange, Cuba, pour des raisons humanitaires, libère Alan Gross condamné ici pour avoir participé à des activités illégales visant à renverser le gouvernement révolutionnaire. C’est un point de vue honnête et équitable. Le journal a raison de considérer la libération des trois héros cubains comme une étape essentielle vers une coexistence harmonieuse entre les deux pays qui sont et seront toujours voisins. (...) Lire la suite »

Krugman, Poutine et le New York Times (Dissident Voice)

Edward S. HERMAN
Paul Krugman est un journaliste-spécialiste de premier plan, sans doute, le plus instructif parmi les journalistes qui écrivent régulièrement pour le New York Times. Il a mûri au cours de ses années au Times, probablement au grand dam des grosses légumes du journal. Quand il a été embauché comme chroniqueur permanent en 2000, Krugman était un fervent défenseur de l'économie de marché, et dans sa toute première tribune (le 2 janvier 2000), il reprochait aux manifestants lors du Sommet de l''Organisation Mondiale du Commerce qui s'étaient rassemblés à Seattle (12/99) de traiter la mondialisation d'"idéologie de et pour une élite cosmopolite sans racines, déconnectée des gens ordinaires". Il affirmait alors que le motif des manifestations était de "priver les travailleurs du Tiers Monde de chances de réussir". Le problème majeur pour le siècle à venir, tel que le voyait alors Krugman, était de savoir si cette récente révolution bénéfique qu'était la mondialisation obtiendrait une adhésion massive. Krugman (...) Lire la suite »

Toutes les nouvelles qui ne méritent pas d’être publiées (Znet)

Noam CHOMSKY
Le New York Times peut affirmer, sans mentir, qu'il est le journal d'information le plus important du monde. Il est dès lors intéressant de regarder ce qu'il choisit de ne pas nous dire. Tous les jours de nombreux exemples nous sont offerts. Aujourd'hui, jeudi 12 septembre 2013, par exemple. Le correspondant en Israël Jodi Rudoren nous dit que « l'éventualité d'une Syrie libre de toute arme chimique serait un grand soulagement pour Israël ». Le monde entier est d'accord pour dire que l'élimination des armes chimiques en Syrie serait une énorme réussite. Lors de son discours à la nation Obama a souligné que la Syrie doit se conformer à la Convention sur les armes chimiques (CIAC), laquelle interdit l'emploi des armes chimiques, a-t-il fait observer. Tout cela est vrai, mais très incomplet. La CIAC interdit « le stockage, la production et l'utilisation » des armes chimiques. Obama a prudemment éludé l'interdiction de stockage et de production, et les médias ont fait de même. Jodi Rudoren, par (...) Lire la suite »
Quand le New York Times cessera-t-il de se mettre à genoux ?

Les dollars US sont responsables du bain de sang en Egypte (Counterpunch)

Norman POLLACK

Est-ce que j’ai tort de m’en prendre au New York Times ? Non, c’est un microcosme des idées, des projets et des assomptions de l’Impérialisme étatsunien qui a toujours une double face comme Janus, surveillant et intervenant à la fois à l’intérieur et à l’extérieur du pays, imposant au dehors un cadre mondial d’hégémonie idéologique, politique et économique et au dedans un capitalisme sans freins et des inégalités de classe sans cesse croissantes. On ne peut pas, et c’est vrai aussi pour le Times, séparer les deux, être "progressiste" dans un domaine d’activité du gouvernement et réactionnaire dans l’autre - et c’est vrai aussi pour tous ceux qui rapportent ou analysent les actions de l’état. La politique étasunienne est un tout, elle a une corps capitaliste et des tentacules militaires.

Qu'est-ce que tout cela a à voir avec ce qui se passe actuellement en Egypte, le massacre de gens désarmés par ceux à qui les États-Unis fournissent des armes ? J'ai répondu à cette question dans le titre, les énormes subventions militaires consenties à des dictateurs pendant des années pour des raisons complexes qui vont de la stratégie géopolitique – la progression commerciale et financière capitaliste étatsunienne dans le marché mondial – à des raisons forts simples : l'amour du militarisme pour lui-même et la recherche de militaires qui fassent de bons compagnons et qui soient dociles. Pensez à l'École des Amérique de Fort Benning, en Géorgie, où se consomme le mariage de clones entraînés à tuer de sang froid. (Notez bien, Obama a échappé à cette éducation mais cela ne l'empêche pas d'envoyer des drones armés assassiner des populations civiles). Par conséquent, ce n'est pas surprenant que, devant l'annonce du massacre en Égypte, les États-Unis ne prennent pas de décision et se contentent de "menacer" (il faut (...) Lire la suite »
Etats-Unis Désinformation

La Maison Blanche a manipulé les analystes militaires selon le New York Times

DIVERS
Publié 22 Avril 2008 Etats-Unis L'administration du président George W. Bush a exploité la loyauté idéologique et militaire de ces analystes, et a utilisé les liens que ces analystes entretiennent avec les entreprises militaires impliquées dans le conflit en Irak. L'administration du président étasunien George W. Bush a organisé une vaste entreprise de manipulation des analystes militaires travaillant à la télévision pour obtenir une couverture favorable de la guerre en Irak, affirme dimanche 20 avril le New York Times. Dans cette entreprise, l'administration a exploité d'une part la loyauté idéologique et militaire de ces analystes, qui sont souvent des gradés de l'armée à la retraite, affirme le quotidien dans une longue enquête. Elle a d'autre part utilisé un puissant levier financier, à savoir les liens que ces analystes entretiennent avec les entreprises militaires impliquées dans les politiques militaires qu'ils sont chargés d'évaluer à la télévision. Ces commentateurs, qui apparaissent (...) Lire la suite »