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Thème : Nouvelle-Zelande

D’une oppression … l’autre

Philippe ARNAUD
La date, relativement lointaine, à laquelle se réfèrent ces remarques, est celle d'une scène qui s'est déroulée au Parlement néo-zélandais de Wellington. A cette date, les élections dans ce pays, le 14 octobre 2023, avaient vu la victoire du Parti national (droite), qui avait inauguré une série de mesures discriminatoires à l'encontre de la minorité maorie. Le 12 décembre, lors d'une session du Parlement, le speaker (président de la Chambre) avait alors donné la parole à la jeune (21 ans) députée maorie Hana-Rawhiti Maipi-Clarke, membre d'un parti d'opposition. Cette députée avait commencé son discours en maori. Ce discours avait plutôt l'air d'un poème traditionnel, récité de manière scandée. Puis, brusquement, sans crier gare, ce poème s'était mué en un haka enflammé, avec gestuelle des bras, de la tête et du corps entier (comme l'exécutent les joueurs de rugby des All Black). Ce haka avait alors été repris par les spectateurs des tribunes, ainsi que par (au moins) un autre député assis à la gauche de (...) Lire la suite »

Les États-Unis ont utilisé des espions néo-zélandais pour espionner des pays tiers, y compris la France (Consortium News)

Suzie DAWSON

On retrouve la marque des Five Eyes (« Cinq Yeux » - réseau des services de renseignement des Etats-Unis, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande et Royaume-Uni), qui font partie de ce que la NSA appelle en interne son "réseau mondial", partout dans le dernier scandale d’espionnage qui a englouti la Nouvelle-Zélande, écrit Suzie Dawson, journaliste et militante néo-zélandaise en exil.

J'ai passé six ans à supplier à tour de rôle les principaux journalistes néo-zélandais d'enquêter sur les activités d'espionnage menées par l'État contre des militants, dont moi, et, par pure nécessité, d'effectuer moi-même de nombreux reportages à ce sujet dans le vide créé par leur inertie. Il est donc quelque peu déconcertant d'observer maintenant le déroulement tardif de ce que l'ancien député et directeur exécutif de Greenpeace NZ, Russel Norman, décrit comme le "scandale Watergate" de la Nouvelle-Zélande. À la suite de la publication d'un rapport explosif de la Commission des services de l'État (State Services Commission) sur cette affaire, Norman a écrit : "Mon principal constat est que sous le gouvernement précédent, personne n'était à l'abri d'être espionné s'il était en désaccord avec la politique du gouvernement". C'est une déclaration remarquable de Norman, qui a déjà siégé au comité gouvernemental chargé de la surveillance des services de renseignement néo-zélandais. La futilité de cette noble (...) Lire la suite »