L'ambassadeur de Moscou à l'ONU a critiqué cette résolution, déclarant qu'elle n'empêcherait en rien la « liquidation » de la population de Gaza.
Le génocide en cours commis par Israël à Gaza est étouffé par des conditions qui, pendant des décennies, n’ont rien fait pour atténuer les conséquences du colonialisme de peuplement pour les Palestiniens, et encore moins pour leur assurer une quelconque sécurité ou libération.
Comme tout le laissait présager, le Conseil de Sécurité a voté, avec l'abstention de la Chine et de la Russie, le lundi 2 octobre 2023, une résolution autorisant une force d'assistance sécuritaire pour aider la Police d'Haïti à faire face aux gangs (des rues). Fidèle à notre approche complexe du réel haïtien, nous croyons que cette assistance sera un nouvel échec. En effet, la dimension complexe du réel haïtien est occultée par la dimension sécuritaire qui est médiatisée à dessein pour des raisons évidentes. Au nombre de ces raisons se trouve le fait que que la défaillance sécuritaire, qui impacte toute la société aujourd’hui, n’est que le résultat de nombreuses fissures, mal dimensionnées, qui se sont logées dans les processus organisationnels du pays. N’étant jamais traitées, elles se sont structurées en modèle de réussite ; lequel modèle, en raison de l’impunité, a corrompu et effiloché tout le tissu social en y creusant des failles béantes vers lesquelles glissent inexorablement toutes les stratégies, tous les projets, indépendamment de leurs finalités et de l’expertise qui les gouverne. Donc , croire qu'en ramenant l'activité des gangs à une certaine normalité va empêcher l'extinction de la société haïtienne est une folie.
Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a été surpris d’apprendre de Poutine qu’un article de la Charte des Nations unies donne à la Russie en tant que successeur légal du vainqueur de la Seconde Guerre mondiale le droit de son intervention. En effet les articles 106 et 107 de la Charte des Nations Unies lui donnent le droit de prendre toutes les mesures y compris militaires contre l’Allemagne, la Hongrie, l’Autriche, la Roumanie, la Bulgarie, la Finlande, la Croatie, la Slovénie, la République tchèque, la Lettone, l’Estonie, la Lituanie et l’Ukraine pour des tentatives de renaissance du nazisme. Voici la démonstration.
Mission permanente de la République populaire de Chine à l’ONU.
Remarques de l’Ambassadeur Zhang Jun à l’ONU lors du dialogue interactif entre la Troisième Commission et le Rapporteur spécial sur les questions relatives aux minorités
Pour Trump, mais aussi pour l'administration américaine qui reste sur la trajectoire néo conservatrice, "twitter" a force de loi. Qu'importent les décisions , parfois courageuses, de l'ONU, qu'importe les droits des peuples, on écrase les peuples en trop. La règle est éprouvée par le sort fait à la Palestine, la dernière folie de Trump, celle de "donner" le Sahara Occidental au Maroc est une barbarie animée par le même ressort. Magistrat, l'un des plus fin experts en droit international, Ghislain Poissonnier s'indigne que la coup de force américain n'ait pas provoqué un battement de cil de protestation des "droits de l'hommistes" de Bruxelles.
Colloque du 10 octobre 2020, à Berne, Suisse avec : Dr. Ayssar Midani, Analyste politique et scientifique franco-syrienne, Prof. Alfred de Zayas, Historien, juriste, ancien expert indépendant des Nations Unies pour un ordre international démocratique et équitable et seul rapporteur ONU à visiter le Venezuela en 21 ans, François Asselineau, Président de l’UPR, candidat à l’élection présidentielle française (2017) Prof. Abel Prieto, Président Casa de las Américas, ministre de la culture de Cuba 1997–2012 et 2016-2018. Modération : Dr. Gabriel Galice, Président de l’Institut International de Recherches pour la Paix à Genève (GIPRI). avec la participation de Michèle Crogiez, Professeur à l‘Université de Berne et de Dr. Natalie Benelli, membre de la Coordination nationale Association Suisse-Cuba et ALBA Suiza. Organisation : Association Suisse-Cuba FONDATION GIPRI Alba Suiza