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Thème : Rafael Correa

Interpol rejette la persécution politique contre l’exprésident Rafael Correa

Telesur

La Commission de contrôle des fichiers d’Interpol n’a pas accédé à la demande de mise à jour des informations sur l’ancien président de l’Equateur, Rafael Correa. La réponse aux autorités équatoriennes a été envoyée après que le bureau d’Interpol en Equateur ait demandé à la Commission une mise à jour des informations sur l’ancien président. Avec le refus de la demande d’alerte rouge demandée par le gouvernement du président Lénine Moreno contre Correa, l’Organisation internationale de police criminelle (Interpol) réaffirme que l’ancien président est victime de persécutions politiques.

Parce qu’il est incompatible avec les droits de l’homme, Interpol reconnaît implicitement que tout le processus contre Correa est une persécution politique et, au niveau international, ridiculise l’État équatorien et alerte les administrateurs internes de la justice qui font le jeu du gouvernement de Moreno. Dans une lettre envoyée par la Commission de contrôle des fichiers au bureau d’INTERPOL à Quito, sous le titre « Information concernant M. Correa Delgado Rafael Vicente – PE n° 2019/100273 », il est indiqué qu’à la 113ème session, le cas de Rafael Correa Delgado a été étudié et il a été déterminé qu’il n’était pas approprié de faire une coopération efficace dans l’esprit universel des droits de l’homme. Dans son compte Twitter, Rafael Correa Delgado rapporte qu' »INTERPOL rejette une fois de plus la demande d’alerte rouge comme étant incompatible avec les droits de l’homme et reconnaît implicitement que tout est PERSECUTION POLITIQUE ». « La réalité est qu’INTERPOL ne rejette JAMAIS la demande d’alerte rouge (...) Lire la suite »
Une interview de l’ancien président équatorien

Rafael Correa : "Ils sont en train de détruire la démocratie en Équateur"

Daniel CHOLAKIAN

"S’ils me laissent faire, je me présenterai à la vice-présidence" La phrase prononcée par Rafael Correa après plus d’une demi-heure de conversation avec des journalistes de différentes régions d’Amérique latine a attiré l’attention des participants.

Le matin du jeudi 25 juin, l’ancien président équatorien a donné une conférence de presse dont l’objectif principal était d’informer sur la tentative d’empêcher le Mouvement de la Révolution Citoyenne de participer aux élections présidentielles de 2021, mais il a également parlé de la situation économique et politique de l’Équateur, de la manière dont le gouvernement de Lénin Moreno fait face à la pandémie mondiale, de la solidarité internationale avec les politiciens de son mouvement qui sont en prison ou en exil, de la couverture médiatique dont bénéficie le gouvernement actuel et de sa vision de l’avenir dans son pays.

"Hier, dans l'émission Un café con JJ animée par Jimmy Jairala et la plus regardée à Guayaquil, l'ancien préfet d'Azuay Paul Carrasco, un puissant opposant à mon gouvernement, a dénoncé qu'il avait été appelé par Luis Verde Soto du Conseil national électoral (CNE) , pour lui demander de soutenir le report des élections afin de donner le temps à la justice d'obtenir la sentence finale contre moi, de manière à m'empêcher de participer aux élections. Ils volent la démocratie à l'Équateur", a commencé à expliquer l'ancien président. Lors de la réunion virtuelle, la partie du programme mentionnée a été partagée, dans laquelle Carrasco a raconté ce que M. Correa avait expliqué : "Personnellement, le conseiller Luis Verde Soto m'a appelé et m'a dit que le calendrier des élections devait être prolongé car sinon les juges ne pourraient pas juger M. Correa dans une sentence finale". Le président de Juntos Podemos a expliqué qu'étant donné le refus de reporter les dates des élections, la CNE éliminerait son parti de la liste (...) Lire la suite »

Comment expliquer l’embrasement social en Equateur ?

Mathieu DEJEAN (Interview de Christophe VENTURA)

Depuis le 3 octobre, l’Equateur est plongé dans une crise politique et sociale qui a conduit le président Lenín Moreno à transférer la capitale de Quito à Guayaquil. Christophe Ventura, directeur de recherche à l’Institut de relations internationales et stratégiques, spécialiste de l’Amérique latine, décrypte la situation.

Que s'est-il passé dans l'immédiat pour que Lenín Moreno transfère la capitale de l'Equateur à Guayaquil, où il s'est réfugié ? Christophe Ventura – Cette décision intervient dans un contexte d'embrasement assez subit de l'Equateur depuis le 3 octobre. Le président équatorien a décrété l'état d'exception, équivalent à l'état d'urgence en France, pour soixante jours renouvelables. La Cour constitutionnelle a amendé cette décision en la réduisant à 30 jours, avec des exceptions pour certains secteurs professionnels. Dans ce cadre, Lenín Moreno a demandé le changement de siège du gouvernement, de Quito, capitale politique de l'Equateur, à Guayaquil, capitale économique. Quelle est l'origine de ce mouvement social ? La décision récente qui a mis le feu aux poudres, c'est la même qui a lancé le mouvement des Gilets jaunes en France : l'augmentation des prix des carburants à la pompe, jusqu'à 123 % pour le gazole, qui est le carburant populaire en Equateur. Le président a pris cette décision dans le cadre d'un (...) Lire la suite »

Equateur : La trahison de Lenin Moreno et le désastre qui s’annonce

Informations Ouvrières

En tant que citoyens et citoyennes équatoriens résidant en France, nous voudrions exprimer notre grande préoccupation à propos de ce qui se déroule en Équateur.

L’ancien président équatorien, Rafael Correa, et son vice-président, Jorge Glas, sont victimes d’une persécution et d’une judiciarisation antidémocratique de la politique. Elles sont perpétrées par le président actuel, Lenin Moreno, et ses alliés, les partis politique d’extrême droite, dont les leaders sont Guillermo Lasso, Jaime Nebot, Lucio Gutierrez, Abdala Bucaram, Dalo Bucaram, Cintia Viter et Cesar Trujillo, avec tous les médias privés, chargés de manipuler l’opinion publique, et la complicité des États-Unis, désireux de réinstaurer une politique néolibérale qui privilégie seulement l’élite. Comme tout le monde le sait ici, les anciens élus ont travaillé durant dix ans, entre 2007 et 2017, pour une transformation sans précédent du pays. Avec la réforme de la Constitution de Montecristi en 2008 (élaborée par une Assemblée constituante), ce texte est devenu l’une des constitutions les plus humanistes et écologistes du monde, permettant ainsi le développement d’infrastructures inédites, la stabilité politique (...) Lire la suite »

Et maintenant, Rafael Correa dans la mire de la droite.

Maria Josefina Arce

Après les ex présidents du Brésil, Dilma Rousseff et Luiz Inacio Da Silva et Cristina Fernandez, de l’Argentine, maintenant c’est l’ex président équatorien, Rafael Correa qui est dans la mire de la droite. Ces quatre ex-présidents à la tête de gouvernements progressistes ont été visés par de fortes campagnes médiatiques. L’appareillage est sinistre mais le but est simple : Les couvrir de discrédit pour tenter d’empêcher leur possible retour au pouvoir, car ils bénéficient tous de fortes cotes de popularité.

La stratégie ourdie a aussi de points communs. On tente de les présenter ces dirigeants qui ont conduit leur pays à une croissance économique et à des conquêtes sociales remarquables, comme des corrompus pourris. Maintenant, Rafael Correa est accusé d’association de malfaiteurs et d’implication dans la tentative d’enlèvement échouée contre Fernando Balda, ancien élu équatorien, en 2012, à Bogota, en Colombie. Fugitif de la justice équatorienne qui l’avait condamné à deux ans de prison pour injures, Balda se trouvait dans la capitale colombienne. Alors que Rafael Correa a fixé sa résidence en Belgique, il devait se présenter tous les quinze jours devant la Cour nationale de Justice, une mesure préventive qui est entrée en vigueur lundi. Au lieu de se rendre à Quito, l’ex-président équatorien a opté pour se présenter au consulat de l’Equateur à Bruxelles. Ses accusateurs ont crié à la violation de la loi. Pourtant, maître Ramiro Garcia, président du Collège des Avocats de Pichincha, a belle et bien considéré (...) Lire la suite »
Il a mis en oeuvre toute une batterie de réformes cruciales qui horrifieraient le réformiste Macron

Les progrès socio-économiques de l’Équateur sous le gouvernement de Rafael Correa : Quelles leçons pour Haïti ?

Boaz Anglade
Le bilan de Correa En mai 2017, Rafael Correa, alors élu président en 2006, a remis le pouvoir à son vice-président, Lenín Moreno, après dix ans à la tête de l’Équateur. Pendant son règne, Correa a radicalement transformé son pays et l’a mis sur la voie de la stabilisation économique et sociale. Durant cette période, le niveau de vie des citoyens a augmenté, les services publics ont été grandement améliorés, et le paysage équatorien a été transformé grâce à la multiplication d’infrastructures de base. Entre 2007 et 2016, le taux de pauvreté est passé de 37% à moins de 23%, et l’extrême pauvreté de 17% à 9%. Les inégalités sociales, mesurées par l’indice Gini, ont aussi considérablement chuté pendant cette même période [1]. En effet, entre 2006 et 2011, l’économie équatorienne a connu l’une des croissances les plus inclusives au monde ; les revenus des 40% des plus pauvres ont augmenté de près de 8 fois la moyenne nationale [2]. Grâce à l’élan d’espoir qu’a suscité la présidence de Correa, des centaines de milliers (...) Lire la suite »
Le convoquer au Tribunal, provoquer des émeutes, faire intervenir l’armée, avoir sa peau… Lula, Maduro, Allende, Chavez, on pense à vous…

Equateur : La voiture de Rafael Correa attaquée par des partisans de Lenin Moreno

Bolivar Infos

En 2017, Rafael Correa, ancien président de l’Equateur avait choisi de devenir enseignant en Belgique, pays de sa femme, où il pouvait sortir librement dans la rue et n’avait pas de crainte pour sa famille.
Son ancien vice-président, Lenin Moreno, qu’il avait soutenu, se rallie aux idées de droite et organise un référendum sur la limitation du nombre de mandats à la présidence, afin de rendre impossible une éventuelle nouvelle présidence du trop populaire Rafael Correa.
Correa retourne dans son pays, mettant sa liberté en danger (la Justice, inspirée par le sort de Lula au Brésil, l’a convoqué) et sa vie. Les médias sont aux ordres et les partisans du oui y parlent seuls (tiens, comme chez nous lors d’un référendum). La CIA est à la manœuvre. Des troubles (comme au Venezuela naguère) sont provoqués avec l’espoir de voir l’armée sortir des casernes. Des « exfiltrés » dans l’équipe de Correa informent ses adversaires sur ses déplacements.
Dans une ambassade londonienne, un certain Julian Assange suit les événements avec inquiétude.
Ne perdons jamais de vue qu’il est des pays où les partisans de la souveraineté, de la justice et de l’égalité se heurtent à un MEDEF local armé, à des milices sans scrupule, aux USA, à leurs médias… et au nôtres.
Vous verrez dans cet articles des photos et des vidéos sur la violence déchaînée contre Rafael Correa.
Le Grand Soir.

L' ex-président Rafael Correa a informé qu'il avait réussi à quitter la station de radio où il était retenu après avoir été agressé par des employés municipaux. Sur son compte Twitter, Correa a annoncé qu'il avait quitté les lieux et a dénoncé une attaque contre le siège de la station de radio et le véhicule dans lequel il se déplaçait. Il a remercié « la direction, les journalistes et les travailleurs de Radio Magia de Quinindé : « Ils ont été témoins oculaires de ce que nous devons affronter tous les jours. Malheureusement, la Radio a subi quelques dégâts matériels. Une accolade et notre solidarité ! Aujourd'hui plus que jamais... Nous vaincrons ! » a publié l'ex-président. Correa a expliqué dans une interview exclusive accordée à Telesur qu'il se sent « triste et honteux pour mon pays, pour la violence dont nous sommes l'objet et qui va contre la campagne électorale (...) Il y avait 30 ou 40 personnes très violentes qui nos ont attaqués avec des bâtons, des œufs, des tomates et une bombe lacrymogène. » (...) Lire la suite »
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Conférence faite en français à Marseille, par l’ancien président de l’Equateur

Pour un socialisme du bien vivre

Rafael CORREA

Vendredi 25 août à Marseille, les AmFis d’été de la France insoumise accueillaient un invité exceptionnel en la personne de Rafael Correa, ex-président équatorien (2007-2017).

Voici l’intégralité de la conférence qu’il a prononcée, en français, sur "le socialisme du bien-vivre". Il est également revenu sur son expérience à la présidence de l’Équateur et a analysé l’évolution politique de l’Amérique latine.
Son intervention s’est achevée dans un tonnerre d’applaudissements et sous les cris de "Correa amigo, el pueblo esta contigo" (’’Correa, notre ami, le peuple est avec toi’’).

INTRODUCTION Après avoir vécu non seulement une crise économique, sociale et démocratique, fruit du fondamentalisme néolibéral, mais aussi une crise de leaders et d'idées, une grande partie de l´Amérique Latine a réussi à s´éloigner du joug des technocrates obséquieux et de l´orthodoxie aveugle qui nous a mené à la ruine. Nous avons eu l´audace de penser à nouveau par nous-mêmes, à repenser notre propre notion de « l´économique et de la politique ». C´est ainsi qu´a surgi le Socialisme du Bien Vivre. Le socialisme du Bien Vivre se nourrit de la conjugaison réflexive de plusieurs socialismes : le classique, le scientifique, mais aussi le socialisme agraire d´Emiliano Zapata, le socialisme andin du péruvien José Carlos Mariátegui, la Doctrine Sociale de l´Eglise, de la Théologie de la Libération, ainsi que de la longue histoire marquée par les luttes émancipatrices de nos peuples. Le socialisme du Bien Vivre ne se réduit pas à des modèles, mais se base plutôt sur des principes. Nous rejetons les recettes toutes (...) Lire la suite »

Rafael Correa : « L’opposition vénézuélienne est dix mille fois plus putschiste que la nôtre »

Publié par Venezuela infos dans Equateur, unité latino-américaine 14 décembre 2015 Peu après avoir reçu le titre de Docteur Honoris Causa des mains de Francisco Tamarit, Recteur de l’Université argentine de Cordoba, pour sa contribution à « l’unité régionale, à la cause de l’environnement et aux valeurs démocratiques » et avoir rencontré la présidente sortante Cristina Fernandez à Buenos Aires, le président équatorien Rafael Correa a estimé que “si en Equateur l’opposition est putschiste, l’opposition vénézuélienne, elle, est dix mille fois putschiste que la nôtre. Il y a eu clairement des financements de l’extérieur, une guerre économique comme il y en a eu une ici, mais que nous avons réussi à surmonter ». Correa a expliqué que dans les deux pays les forces d’opposition ont en commun une stratégie de guerre d’usure contre le gouvernement, et que ses adversaires politiques chercheront à gagner l’Assemblée Nationale pour, de là, boycotter le gouvernement de la révolution citoyenne, du nom du projet politique dont il (...) Lire la suite »
Un ministre équatorien d’origine française explique la situation dans son pays

En défense de Rafael Correa

Guillaume LONG

Guillaume Long, Français naturalisé Equatorien, originaire de Sucy-en-Brie (Val-de-Marne), Ministre de la Culture de l´Equateur, défend les avancées politiques et sociales du gouvernement de Rafael Correa.

Le gouvernement de Rafael Correa débuta en 2007 dans le sillage du virage à gauche de l'Amérique Latine. Beaucoup le considère, de même que les révolutions vénézuéliennes et boliviennes, comme un des exemples les plus radicaux de l´aile antinéoliberal sur le continent. Cependant, ces dernières années, plusieurs débats ont eu lieu en Equateur sur la nature de ce projet politique, l´usage du pouvoir exécutif par Rafael Correa, les politiques gouvernementales envers les secteurs indigènes et la relation avec les mouvements sociaux. Pour nous éclairer sur ces points, nous avons discuté avec Guillaume Long, ministre de la culture et du patrimoine, et responsable des relations internationales du parti Alianza PAIS. Ses réponses nous éclairent sur l´actuelle situation de l´Equateur et face aux critiques que le gouvernement a pu recevoir, tant au niveau national, que venant de certains secteurs de la gauche international, dont le Jacobin. Le président Rafael Correa a été l´objet de critiques permanentes de (...) Lire la suite »
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