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Thème : Russie

Le massacre de Moscou

Oleg NESTERENKO
Plus personne au monde n’ignore l’événement qui a eu lieu à Moscou, le 22 mars 2024 : l’acte terroriste qui a emporté la vie de 139 victimes civils, dont trois enfants, et a fait 182 blessés, selon le dernier bilan du comité d'enquête russe. Nul besoin de mentionner les détails de la barbarie qui a eu lieu, dont l’égorgement face à la caméra d’un blessé par balle déjà couché par terre, le tir à bout portant dans la tête d’une fillette et tant d’autres moments d’horreur pour comprendre que ce ne sont pas des êtres humains, mais des animaux sans âme que sont les exécutants, les organisateurs et les commanditaires de ce macabre évènement. Le récit Occidental La réaction immédiate des EU désignant l’organisation terroriste « l’Etat Islamique » en tant que commanditaire, organisateur et exécutant unique du crime - et ceci sans la présentation de la moindre preuve sérieuse à l’appui - est un récit de plus suivi en écho par l’ensemble des pays-satellites étasuniens et introduit dans le but de manipuler l’opinion des (...) Lire la suite »

La Russie & la Chine opposent leur veto à la résolution “inutile” proposée par Biden au Conseil de sécurité de l’ONU

THE CRADLE

L'ambassadeur de Moscou à l'ONU a critiqué cette résolution, déclarant qu'elle n'empêcherait en rien la « liquidation » de la population de Gaza.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a bloqué le 22 mars une résolution proposée par les Etats-Unis pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza conditionné par libération des prisonniers israéliens détenus par le Hamas, suite aux vetos de la Russie et de la Chine. 11 pays ont voté en faveur de la résolution, trois contre, et un s’est abstenu. La résolution proposée par les États-Unis appelait à un cessez-le-feu immédiat, mais sans mentionner ni les délais ni le caractère permanent ou temporaire du cessez-le-feu. Israël a continué à affirmer qu'un cessez-le-feu immédiat constituerait sa défaite dans ce conflit. Nous ne tolérerons plus de résolutions inutiles qui ne nous mènent nulle part sans réel appel au cessez-le-feu. Israël aurait ainsi les mains libres et toute la bande de Gaza, ainsi que la totalité de sa population, devrait faire face à la destruction, à la dévastation ou à l'expulsion a déclaré l'ambassadeur russe à l'ONU, Vasily Nebenzia, à propos du vote, en faisant référence à la ville de Rafah, qui, (...) Lire la suite »

À propos du « Mémorandum tuniso-russe de coopération en matière électorale »

Salah HORCHANI
À priori, les diverses positions de notre président, je préfère ne pas en parler Bien que ma voix s’applique à être une voix de lutte contre toutes les injustices, en vérité Car, par son Décret-loi liberticide 54, le droit à la libre expression a été plombé [1] Et celui qui le critique ou ne se soumet pas à son magistère, se trouver en prison, pourrait Pour plusieurs années, ne serait-ce que pour un post perçu diffamateur, sur les réseaux sociaux, publié [2] Beaucoup de voix d’opposants se sont tues, depuis que le triste Décret-loi liberticide fut promulgué Cependant, un principe injuste, par Benyamin Netanyahou et Vladimir Poutine, partagé À savoir, dans le monde, la force est loi et c’est la fin du droit international, et son respect Assise de l’occupation de la Palestine et de l’Ukraine, qui a commencé d’abord par la Crimée M’astreint à être critique face au « Mémorandum de coopération en matière électorale » qu’il vient de signer Avec le dernier nommé, Mémorandum qui a été, par le président de (...) Lire la suite »

La couverture de la Russie par les médias occidentaux est extrêmement dangereuse et ne fait qu’empirer

Glenn DIESEN

L'auto-illusion pratiquée par les journalistes qui écrivent sur le pays a des conséquences désastreuses.

La couverture médiatique occidentale de chaque élection russe est mauvaise. Mais cette fois-ci, c'est encore pire que d'habitude. Au lieu de s'insurger contre l'incompétence affichée, il est plus constructif d'explorer les raisons pour lesquelles les discussions rationnelles sur le pays continuent de sembler impossibles. Sans parler des conséquences désastreuses de cette auto-illusion permanente. Raison ou conformité au groupe L'une des premières choses que l'on apprend en sociologie, c'est que l'être humain est en lutte permanente entre l'instinct et la raison. Au cours de dizaines de milliers d'années, nous avons développé l'instinct d'organisation en groupes comme source de sécurité. C'est le résultat de l'évolution biologique, la survie exigeant que nous nous organisions en "nous" contre "eux". La loyauté au sein du groupe est renforcée par l'attribution d'identités contrastées du "nous" vertueux contre "l'autre" maléfique, ce qui permet d'empêcher un individu de trop s'éloigner de la meute. (...) Lire la suite »

Il y a dix ans la Crimée retrouvait la Russie

Robert GIL

L’un des événements les plus marquants de la Russie moderne sont les 20 jours du premier semestre 2014, le « Printemps de Crimée ».

Tout a commencé le 27 février, en réponse au coup d’État organisé en Ukraine par des nationalistes radicaux à Kiev. Le Conseil suprême de la République de Crimée a annoncé un référendum sur le territoire de la péninsule. Les Criméens ont été invités à voter pour la réunification avec la Fédération de Russie. Le vote, censé changer à jamais le sort de la Crimée, a été décidé pour le 16 mars. Lors du référendum, plus de 96 pour cent des habitants de la péninsule étaient favorables à l’adhésion à la Russie. Ses résultats ont été annoncés dès le lendemain. C’est le 17 mars que les dirigeants de la péninsule ont officiellement déclaré leur indépendance de l’Ukraine, puis le Conseil suprême de la République s’est adressé aux autorités russes pour leur demander d’accepter la Crimée dans la Fédération de Russie. Le lendemain, le 18 mars, les dirigeants de Crimée signaient un accord correspondant avec Moscou, deux nouvelles régions sont ainsi apparues : la République de Crimée et la ville fédérale de Sébastopol. Par la suite, le pont de (...) Lire la suite »

Heureusement que le président de la Russie ne s’appelle pas Macron

Robert GIL

Le 12 mars 2024, l’assemblée nationale a approuvé « l’accord de sécurité bilatéral » avec l’Ukraine. Accord approuvé grâce à la collaboration des Républicains, des Socialistes et des Ecologistes, et à la trahison du RN, qui est surtout préoccupé par les élections européennes et les grasses rémunérations qui vont avec.

A l’ouverture du débat en présence de l’ambassadeur d’Ukraine, Gabriel Attal a martelé un discours qui se voulait martial, à l’exemple de celui de Macron. Mais comme les paroles de notre Jupiter national, celles de son premier ministre sonnent creuses et mensongères, seulement posturales. On a continué dans le délire d’une Ukraine démocratique luttant pour sa liberté et la nôtre, face à des méchants russes voulant nous envahir et nous soumettre. Dans ce théâtre, seuls les communistes et La France Insoumise ont fait preuve de courage et de réalisme. Au-delà des débats de l’assemblée qui ressemble de plus en plus au café du commerce, cet accord n’est pas un véritable traité, il n’a donc aucune valeur constitutionnelle. Si c’était un traité, l’exécutif devrait impérativement le prendre en compte, via l’article 53. L’accord bilatéral peut être rompu à tout moment contrairement à un traité. Néanmoins, les résultats du vote nous indiquent le positionnement des uns et des autres. Je ne suis aucunement surpris par la (...) Lire la suite »
La Russie refuse d’accepter un destin arrangé par l’Occident

L’avertissement de Poutine est direct et explicite

MK BHADRAKUMAR
Le spectre de l’Armageddon a été évoqué suffisamment souvent au cours des deux années de guerre en Ukraine pour que la référence à ce spectre dans le discours sur l’état de l’Union prononcé jeudi par le président russe Vladimir Poutine ait un air familier. C’est là que réside le risque d’une erreur d’appréciation de la part du public occidental, qui pourrait croire que Poutine ne faisait que “crier au loup“. Trois choses doivent être notées d’emblée. Premièrement, Poutine a été explicite et direct. Il a fait savoir à l’avance qu’il serait obligé de répondre avec une capacité nucléaire si l’État russe était menacé. Laissant de côté les sous-entendus ou les allusions sombres, Poutine a fait une sombre déclaration d’une importance capitale. Deuxièmement, Poutine s’est adressé à l’Assemblée fédérale devant la crème de la crème de l’élite russe et a mis toute la nation dans la confidence en disant que le pays pourrait être poussé à une guerre nucléaire pour sa propre préservation. Troisièmement, un contexte spécifique se (...) Lire la suite »
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L’OTAN aboie toujours aux portes de la Russie

Francesco SYLOS LABINI

Les tambours de la guerre retentissent. Rob Bauer, président du Comité militaire de l’OTAN, a déclaré que "nous devons réaliser que vivre en paix n’est pas une évidence. C’est pourquoi nous (l’OTAN) nous préparons à un conflit avec la Russie".

Au Royaume-Uni, le ministre de la défense et le chef des forces armées parlent de la génération actuelle comme celle d'une "pré-guerre", car "l'ère des dividendes de la paix est révolue". La rhétorique qui monte est très sérieuse et passe sans problème dans le récit quotidien. Lorsque je lis des commentaires affirmant que "si vous voulez la paix, préparez-vous à la guerre", je me souviens du célèbre poème de Trilussa, L'eroe ar caffè, celui qui "aplatit les montagnes, écrème, tire, tue, "pour moi - il marmonne - il n'y a qu'un seul chemin les biscuits dans la tasse". Si ces personnages pathétiques poussent comme des champignons dans le débat public, ce n'est pas un hasard : la militarisation de la société se poursuit aux mains d'une élite qui n'a aucune légitimité pour le faire, mais qui sait que c'est le seul moyen de maintenir un pouvoir chaque jour plus délégitimé. La guerre en Ukraine a révélé la faiblesse de l'OTAN, qui est probablement entrée dans une crise irréversible. Derrière la rhétorique d'une (...) Lire la suite »

La confiscation des actifs russes serait une victoire stratégique de Moscou

Oleg NESTERENKO

Dès le déclenchement de l’opération militaire russe sur le territoire de l’Ukraine, le 24 février 2022, parallèlement à la mise en place d’une série de sanctions contre la Russie, les décideurs du bloc « atlantiste » ont promptement trouvé le consensus sur le gel des actifs financiers que la banque centrale de la Fédération de Russie a confiés auparavant à leur institutions financières en investissant dans des produits financiers, dont les titres de dettes gouvernementales des pays qu’ils représentent.

De la certitude revanchiste vers la frénésie des sanctions Dans la nuit du 27 février 2022, Ursula van der Layen, la présidente de la Commission européenne, a annoncé que l’Union Européenne et ses partenaires ont pris la décision de « paralyser » les actifs de la banque centrale russe, « pour ne pas permettre à la banque de Russie d’utiliser ses propres réserves internationales, afin d’affaiblir l’effet des sanctions occidentales ». Le 1er mars 2022, Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, dans une interview à France Info a fait le résumé précis des projets et certitudes du camp Occidental vis-à-vis de Moscou : « Oui, les sanctions sont efficaces. Les sanctions économiques et financières sont même d'une efficacité redoutable. Et je ne veux laisser planer aucune ambiguïté sur la détermination européenne sur ce sujet. Nous allons livrer une guerre économique et financière totale à la Russie [...] Nous allons donc provoquer l'effondrement de (...) Lire la suite »
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Ukraine, essayer de comprendre les évènements

Robert GIL
Voilà un sujet brulant qui soulève parfois bien des débats. Mais je pense qu’il faut revenir à son point de départ, car si déjà, nous ne sommes pas d’accord sur cela, il n’est peut-être inutile de parler du reste. Considérez-vous que « la révolution de couleur » de 2004 et « le Maiden » de 2014 sont des révolutions populaires spontanées ou alors, ont-elles étés téléguidées de l’extérieur ? Pensez-vous que Poutine se soit réveillé le 22 février de 2022 en se disant « aujourd’hui je n’ai rien à faire et pour passer le temps, je vais envahir l’Ukraine », ou que le 7 octobre 2023 le Hamas et d’autres groupes palestiniens se sont dit « Allez, chiche, ce matin on va attaquer Israël » ? On ne juge pas l’histoire sur un fait qui se passe à un moment « T », l’histoire se déroule sur le temps long. L’instant « T » est le résultat d’un processus qui prends racine dans les années, dans les décennies qui le précède. L’histoire se met en place patiemment, et ignorer ce fait ne peut que mener à des raisonnements défaillants ou l’émotion (...) Lire la suite »
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