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Thème : Salaires

Salaire brut, salaire net

Philippe ARNAUD
J'ai entendu ce qui suit au journal de France 2 de 13 h présenté par Marie-Sophie Lacarrau : C'est une bonne nouvelle pour les salariés de cette entreprise. Ce mois-ci, une ligne disparaît sur leur fiche de paie : les cotisations pour l'assurance chômage, qui représentait une ponction de 0,95% sur le salaire brut. Un gain de pouvoir d'achat. La centaine de salariés découvre la nouveauté, accompagnée d'une note explicative de leur employeur, pour leur permettre de mieux déchiffrer leur bulletin de salaire. "J'ai une différence de 40 euros, je suis ravi de voir que j'ai un peu plus d'argent sur ma fiche de paie à la fin du mois", explique Hugo Benoit, l'un des salariés de l'entreprise. Une hausse de salaire qui peut varier d'une dizaine à une centaine d'euros selon le poste occupé. Promesse de campagne d'Emmanuel Macron pour doper le pouvoir d'achat des Français, la fin des cotisations salariales s'est faite en deux temps. Les cotisations pour l'assurance maladie avaient disparu en janvier, celles (...) Lire la suite »

Quand Anne-Sophie Lapix voit nos salaires s’envoler

Philippe ARNAUD
Le journal télévisé de 20 h de France 2 de ce jour annonce en entrée, comme deuxième sujet, après la tempête : "Votre salaire va augmenter ; vous le découvrirez à la fin du mois, c'est l'effet de la baisse des cotisations chômage et maladie. Nous verrons qui en bénéficiera le plus". Le sujet Anne-Sophie Lapix : "Dans quelques semaines, les employés recevront leur tout premier bulletin de salaire de l'année 2018 et une bonne surprise les attend : une petite hausse du chiffre du bas. Elle est due à la baisse des cotisations-chômage et maladie, atténuée malgré tout par la hausse de la CSG. Reportage dans une entreprise de Laurent Desbonnet et Olivier Gardette." Le reportage "L'heure des calculs dans cette entreprise pour établir les prochaines fiches de paye. Car ce mois-ci plusieurs lignes vont bouger. La CSG, d'abord, va augmenter : plus 1,7 point. Une hausse qui sera plus que compensée par des baisses de cotisations : moins 0,75 points pour la maladie et pour l'assurance-chômage moins 1,45 point. (...) Lire la suite »
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« Reprise économique » et réalités de classes… Chômage, désindustrialisation, baisse des salaires

Georges GASTAUD

Trop faible pour créer de l’emploi durable et stopper la courbe ascendante du chômage de masse et de longue durée, la « reprise » annoncée de l’économie française (autour d’1 % à 1,6) n’a pas de quoi susciter l’enthousiasme dans les quartiers populaires. Outre qu’elle relève encore davantage de l’effet d’annonce que d’une réalité tangible, ses facteurs économiques seraient avant tout liés :

A la baisse conjoncturelle du prix du pétrole qui, tôt ou tard, remontera... surtout si « reprise » mondiale il y a, donc demande plus forte sur le marché des hydrocarbures ; A la baisse de l’euro par rapport au dollar. Que cette baisse relative permette de pousser à la reprise valide,cours euro francs DM dollars soit dit en passant, a posteriori l’analyse du PRCF qui a toujours souligné que le « franc fort », puis l’ « euro fort » nécessaire pour dissoudre le franc français dans l’euro-mark, était un facteur majeur pour plomber les exportations industrielles françaises en creusant le lit du « made in Germany » (en ménageant, dans un premier temps, la suprématie mondiale du dollar (cf Etincelles, juin 2015, article de G. Gastaud intitulé L’euro, monnaie crypto-protectionniste de l’Axe Washington-Berlin) ; cela dit, dans un contexte où l’industrie française a été globalement affaiblie, cette baisse de l’euro qu’a décidée la BCE (qui a décidé de faire tourner la planche à billet, l’industrie allemande (...) Lire la suite »
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Comparez votre salaire avec celui des traders et des dirigeants des grandes banques françaises

Ivan DU ROY

8300 hauts cadres de la finance ont perçu, en France, 2,4 milliards d’euros. C’était il y trois ans. Mais cette véritable captation de richesses, prélevée par les opérateurs de marché et leurs hiérarchies grâce à la spéculation financière, se poursuit.

Dans l’économie réelle, les salaires ne progressent quasiment pas, mais dans les salles de marchés, les bonus n’ont pas été sérieusement encadrés. Avec cette animation interactive, Basta ! vous propose de prendre la mesure des rémunérations stratosphériques dont bénéficient plusieurs milliers de traders et dirigeants au sein des cinq principales banques françaises. Pour chaque euro de salaire mensuel inscrit sur votre fiche de paie, combien gagnent-ils ? Environ 2 300 euros bruts (soit autour de 1730 euros nets), c’est le salaire médian en France pour un emploi à temps plein [1] : 50% des salariés perçoivent une rémunération inférieure, l’autre moitié touche un salaire supérieur. 2 300 euros bruts, c’est également ce que percevra, en moyenne, l’un des 353 traders de la BNP Paribas pour à peine une demi-journée de travail. Si vous gagnez un salaire médian, vous devrez travailler pendant presque trois ans pour percevoir un montant équivalent à son salaire mensuel : 80 712 euros en moyenne, dont 70% en bonus. (...) Lire la suite »

La France à vue de nez

Mauris DWAABALA

Quelques idées qui ne demandent aucune culture particulière et que chacun est à même de trouver tout seul, ou de contredire si elles sont erronées.

Si on écrème le un pour un million (1 0/000000) de Français les plus riches, c’est une pure tautologie de dire qu’il sont très peu nombreux : ils sont très exactement 66 d’après le dernier recensement. Seulement ils ne monopolisent pas la totalité de la richesse. Sans avoir à se lancer dans la sociologie ni les statistiques, il suffit de regarder quelle clientèle visent certaines publicités, et cela sur les écrans de télévision eux-mêmes. Et encore ce n’est sans doute que le bas des couches favorisées qui sont visées par ce moyen : à la télévision, il n’y a pas de réclame pour les yachts, les agences qui vendent les châteaux, pour les chevaux de course, ni pour les autos haut de gamme, ni pour les séjours à Courchevel dans un cinq étoiles. Non, il y a beaucoup de gens très riches (plus que 66) et encore plus de gens riches et encore plus de gens moins riches, même s’il y beaucoup de gens qui tirent la ficelle en fin de mois. Parce qu'entre l’avant-dernière catégorie et la dernière il y a encore tout ce (...) Lire la suite »
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Où l’on voit que Valls n’a aucun pouvoir au Venezuela

Maduro annonce une nouvelle augmentation de 30% du salaire minimum et des pensions

Venezuela info

Fidèle aux engagements de protéger le pouvoir d’achat et de maintenir continuellement le salaire plusieurs points au-dessus de l’inflation, le Président de la République Nicolas Maduro a annoncé ce mardi 29 avril une nouvelle hausse de 30 pour cent du salaire minimum des travailleurs et des revenus des retraités et pensionnés.

Le salaire minimum s’établit donc au premier mai 2014 à 4251,78 bolivars. Si l’on y ajoute les chèques d’alimentation il s’élève à 5.602 bolivars. Avec la hausse décidée en début d’année, le salaire minimum a donc augmenté de 43 % en 2014 : ¨En 15 ans de révolution, nous avons décidé, fidèles à notre politique socialiste et à notre mandat constitutionnel, 25 augmentations salariales et 25 augmentations des pensions. C’est un record, aucun autre pays ne l’a fait" a déclaré le président du Venezuela. (1) Ces annonces ont été faites lors de la Conférence nationale avec le monde du travail. ¨Sans les travailleurs nous n’aurions pas de pays, pas de patrie" a ajouté Nicolas Maduro, lui-même ex-syndicaliste du transport, qui a par ailleurs annoncé la création d’une commission présidentielle pour proposer de nouvelles améliorations à la Loi du Travail (2012) d’inspiration anti-néo-libérale. (2) En plus du renforcement des services publics gratuits (santé, éducation, etc..), cette politique de hausse continue des salaires des (...) Lire la suite »
Hollande veut baisser de 5,4% les salaires du privé !

L’UFAL est pour la suppression des charges !

UFAL
L’UFAL, association familiale laïque indépendante, constate que les citoyens et les familles n’en peuvent plus car elles croulent sous les charges. Le pouvoir d’achat des ménages a en effet baissé de 1,9 % en 2012, les dépenses contraintes n’ont jamais été aussi élevées, le taux de pauvreté a augmenté de 10 % entre 2008 et 2011 (INSEE). Alors, lorsque le Président de la République a annoncé qu’il allait baisser les charges, nous nous apprêtions à nous réjouir de la mise en place d’une politique sociale répondant enfin aux besoins des citoyens et des familles ! Mais le Président s’est trompé. Ce ne sont pas les charges pesant sur les citoyens et les familles qu’il veut supprimer, mais les cotisations sociales familiales, partie intégrante du salaire des travailleurs. LE PRÉSIDENT VIENT EN FAIT D’ANNONCER UNE BAISSE GÉNÉRALISÉE DES SALAIRES DU PRIVÉ DE 5,4 % ! Les cotisations sociales constituent en effet une part des salaires, qu’elles soient « salariales » ou « patronales », part des salaires qui est (...) Lire la suite »

Salaire minimum européen, irréalisable ?

Francis JOURNOT

Le thème du salaire minimum européen a été présenté lors du référendum de Maastricht comme un futur bienfait de la construction européenne. Néanmoins, depuis 1992 celui-ci a été souvent occulté. A la veille des élections européennes de mai 2014, il refait maintenant surface.

En réponse au mécontentement des ouvriers dont les fermetures d’usines se multiplient, notamment dans le secteur particulièrement exposé de l’agroalimentaire, ce sujet est maintenant de plus en plus évoqué comme un possible remède à la concurrence déloyale exercée entre pays de l’Union Européenne.

Mais salaire minimum unique européen ou salaire adapté au niveau de vie de chaque pays, les pistes envisagées depuis le début de la construction de l’Europe, ne semblent guère à la hauteur de cette ambition sociale. Aussi, peut-être devrions-nous dés maintenant envisager la voie du salaire minimum européen et mondial à l’export.

SALAIRE MINIMUM UNIQUE EUROPÉEN Au lendemain de l’adoption de l’euro, cette option, bien que souvent considérée comme utopique, aurait pût malgré tout paraître envisageable. Mais dix ans plus tard, il est plus que jamais difficile d’imaginer que la commission européenne tente d’obliger des états en quasi faillite, à aligner leurs salaires, dont ceux de leurs fonctionnaires, sur un salaire minimum incompatible avec des économies émergentes ou exsangues. SALAIRE MINIMUM EUROPÉEN SELON LE NIVEAU DE VIE DE CHAQUE PAYS Dans son manifeste pour les élections du Parlement Européen, le Parti Socialiste appelait en 2004, à la mise en place d’un salaire minimum Européen. L’UE ne comptait alors que 15 pays membres. Mais en 2005, lors du referendum sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe, par ailleurs rejeté par 54,68 % des français, cette grande ambition européenne était déjà oubliée. En 2006, l’ancien président de la Commission Européenne Jacques Delors, s’est appuyé sur les prescriptions (...) Lire la suite »

Les effets de la globalisation sur les emplois et les salaires

Liliane HELD-KHAWAM

Le débat autour de l’initiative 1:12 révèle un malaise grandissant face aux écarts salariaux. La question passionne d’autant plus que certains bénéficiaires de bonus mirobolants sont montrés du doigt en tant que responsables de la bérézina des marchés financiers et économiques. Pire encore, certains d’entre eux ont reçu des promotions sans avoir jamais eu de comptes à rendre devant la justice.

En Suisse, des patrons sont décriés pour avoir gagné jusqu’à 261fois le salaire de la personne la moins bien payée de l’entreprise. Selon l’USS, les salaires du top management ont connu une progression de 20% en moyenne entre 97 et 2007 alors que les bas et moyens salaires n’ont évolué que de 2 à 4 %. Ce phénomène semble effectivement avoir pris de l’ampleur depuis les années 90. La coïncidence avec la mondialisation de ces entreprises aux salaires extravagants n’est pas fortuite. La globalisation des marchés a généré une croissance impressionnante du volume d’affaires de ces entreprises. Pendant ce temps, les frontières se sont effondrées rendant la globalisation des processus de recrutement possible. Le bassin de recrutement s’est donc mondialisé. Délocalisations, sous-traitance à des entreprises venant de l’Est et du Sud (employés avec des salaires du pays d’origine), ou Schengen sont autant de causes de salaires revus à la baisse. Les réseaux sociaux s’y sont mis aussi pour soutenir le recrutement à (...) Lire la suite »

Convention pour un salaire minimum mondial

Francis JOURNOT

Lettre ouverte à :
- Barak OBAMA, président des Etats unis d’Amérique,
- José Manuel BARROSO, président de la Commission Europeenne,
- Robert AZEVEDO, directeur général de l’OMC,
- Guy RYDER, directeur général de l’OIT,
- et tous les chefs d’Etats des pays émergents ou en développement.

Partout dans le monde, la plupart des consommateurs et travailleurs, souhaitent l’éradication de conditions de travail proches de l'esclavage et accueilleraient favorablement l'instauration d'un salaire minimum mondial. La dernière convention internationale contre l'esclavage fut organisée par la Ligue des Nations en 1926 et signée par 99 pays. Depuis, aucune autre mesure globale n’a été prise pour améliorer les conditions de travail et de rémunération des populations les plus fragiles. Aussi, dans un contexte de mondialisation sauvage où seul le profit fait loi, il est maintenant nécessaire et urgent de définir de nouvelles règles pour éradiquer des conditions de travail proches de l’esclavage. Il convient de réunir les deux principaux marchés de consommateurs et le plus grand nombre de pays en émergents ou en développement, pour la signature d’un accord. Ce protocole pourrait d’abord concerner les salariés dont l'activité est liée à l'exportation vers les USA et l'UE. "L’éradication de (...) Lire la suite »
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