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Thème : Socialisme

Les droits politiques tels qu’ils s’exercent en Occident sont-ils véritablement des droits ?

Gilles QUESTIAUX
Les droits politiques, élections libres, presse libre, garanties juridiques, sont-elles les conditions de l’existence de tous les autres droits ? L’article en lien d’André Lacroix à lire ici sur Le Grand Soir montre bien l'inanité de ce préjugé libéral. C’est, au contraire, l’absence des droits réels (travailler, se loger, se nourrir, se faire soigner, recevoir une éducation, etc) qui vide de leur sens les droits juridiques des individus. Mais il faut aller plus loin. Ces droits sont-ils vraiment des droits ? Au vu de la désertion des urnes et de l'anémie de la presse d'opinion réduite à se vendre à des milliardaires ou à quémander les aides publiques (y compris les soi-disant journaux de référence qui se gargarisent de leur déontologie) on dirait bien que les principaux intéressés, les citoyens ordinaires des "démocraties libérales", n'en sont pas très convaincus ! Je ne crois pas que l'abstention massive soit une forme de protestation, et c'est dommage car dans ce cas la révolution serait au coin de (...) Lire la suite »

Avoir des opinions est une chose, tordre les faits en est une autre !

Benedikt ARDEN
Le problème que j'ai avec la critique sociale-démocrate des états socialistes*, c'est qu’elles tiennent rarement compte des conditions concrètes de l’exercice du pouvoir. Que ce soit les relations géopolitiques, la guerre imposée par la bourgeoisie ou des manigances secrètes des grandes puissances, toutes surdéterminent le champ d’action de ces fragiles États et impose des mesures qui une fois décontextualisée peuvent paraitres autoritaires, mais qui s’impose par la réalité de la guerre des classes. Ces critiques partent donc du principe que tout est possible et que seul le manque de volonté des dirigeants empêcherait l’émergence d’une utopie libérale ou libertaire et socialiste. Souvent issue d’informations partielles, décontextualisées ou de fausses nouvelles, l’opinion de ces critiques « de gauche » sous-entend ainsi que LEUR projet politique ne souffrirait pas de pareilles contraintes s’ils gagnaient les élections (ou une révolution) et que les États impérialistes et la bourgeoisie locale accepteraient (...) Lire la suite »

Pourquoi détestons-nous la Chine ?

Nico HIRTT

Donald Trump a fait de la Chine l’ennemie publique numéro 1. Dans le sillage de la guerre économique qu’il a engagée contre Pékin, la propagande antichinoise se déverse par torrents dans les médias mainstream d’Occident. Alors, quand Véronique Kiesel du journal Le Soir arbore comme un trophée un sondage révélant que la cote de popularité de la Chine est en baisse à l’étranger, quand elle s’interroge insidieusement sur les raisons de ce désamour, Nico Hirtt ne peut s’empêcher de lui adresser une lettre ouverte. Une missive qui vaut également pour tous les journalistes qui (dés)informent sur la Chine. (IGA)

Chère Madame, Dans Le Soir du 7 octobre 2020 vous nous apprenez que, selon une étude du Pew Research Center à Washington, l’image de la Chine se serait fortement dégradée auprès des opinions publiques de nombreux pays. Ainsi 71% des Belges et 70% des Français auraient désormais « une opinion défavorable » sur le patrie de monsieur Xi Jinping. Vous vous interrogez, madame, sur les raisons de cette dégringolade de la Chine et de son président dans l’opinion de nos concitoyens. Vous tentez d’y voir le résultat de « la gestion chinoise de la crise du Covid-19 » et des « virages successifs pris par Pékin en matière de relations internationales ». Mais vous omettez la cause première de l’évolution négative des opinions publiques. Sans doute est-ce par excès de modestie, puisqu’il s’agit de l’effet de votre propre action, du « China bashing » auquel vous et la plupart de vos collègues journalistes occidentaux vous adonnez avec un acharnement croissant. Assurément, l’opinion des citoyens occidentaux sur la Chine ne (...) Lire la suite »

Comment nous avons vendu l’Union soviétique et la Tchécoslovaquie pour des sacs de courses en plastique (Orénoque Tribune)

Andre VLTCHEK
Ca fait des mois que j'ai envie de partager une histoire avec les jeunes lecteurs de Hong Kong. Aujourd'hui, il semble que ce soit le moment le plus approprié alors que la bataille idéologique entre l'Occident et la Chine fait rage et que, par conséquent, Hong Kong et le monde entier en souffrent. Je tiens à dire que rien de tout cela n'est nouveau, que l'Occident a déjà déstabilisé tant de pays et de territoires, a fait subir un lavage de cerveau à des dizaines de millions de jeunes. Je le sais, parce que dans le passé, j'étais l'un d'entre eux. Si je ne l'étais pas, il serait impossible de comprendre ce qui se passe actuellement à Hong Kong. Je suis né à Leningrad, une belle ville de l'Union soviétique. Aujourd'hui, elle s'appelle Saint-Pétersbourg, et le pays est la Russie. Maman est moitié russe, moitié chinoise, artiste et architecte. Mon enfance a été partagée entre Leningrad et Pilsen, une ville industrielle connue pour sa bière, à l'extrémité occidentale de ce qui était autrefois la (...) Lire la suite »
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Une triple crise capitaliste, financière, économique et, sanitaire que le socialisme peut résorber.

Mohamed BENALLAL

« L’avenir n’appartient pas a ceux qui possèdent la force, mais à ceux qui détiennent la vérité » Benallal Mohamed

Devant cette monstrueuse nouvelle crise mondiale produite par un minuscule virus nommé « Corona », se rapportant au secteur de la santé des populations, les premiers grands responsables se sont vu dénuder devant leur incapacité et leur arrogance sans pareil ; les politiciens sont à court d’ idées, et la plus géniale comme arme , elle est issue de leur boniment pédantesque . Les lectures et les prédications se marchandent au souk des médias dominé par la financiarisation, et la globalisation gérée par l’empire de la haute finance. Les produits de ce marché (souk) sont tiraillés par des rapports de force entre ceux, qui pensent épouser l’égalité internationale, et la morale universelle, et ceux qui se sacrifient pour l’argent, leur unique intérêt principal. Ils n’hésitent pas à piétiner, ou à bien « serpiller » le commun des mortels ; l’être humain d’un coté et le profit égoïste de l’autre remplacent l’ ex équation de l’offre,et la demande du capitalisme sauvage globalisé par cet empire de la haute finance ,qui (...) Lire la suite »

Pandémie et socialisme : une magistrale leçon politique !

Bruno GUIGUE
Des démocraties occidentales décomposées, au bord de l'implosion sanitaire, incapables de faire face à l'épidémie alors que nous n'en sommes qu'au début, et dont les dirigeants versatiles nous disaient en janvier qu'il n'y avait aucun problème, en février que ce n'était qu'une mauvaise grippe, et début mars qu'il fallait aller voter et nous agglutiner en chœur sur les terrasses des bistrots. Des dirigeants occidentaux qui comptent sur une immunité collective synonyme d'extermination de nos aînés pour éteindre l'épidémie, mais qui se gardent bien de le dire et invoquent une guerre qu'ils ont déjà perdue faute de vouloir la gagner ; des incompétents et des corrompus vendus à Big Pharma qui répugnent à admettre des résultats qui semblent faire leurs preuves et qui méritent d'être testés de façon massive ; qu’il s’agisse du confinement, du dépistage ou du traitement, une indécision et une cacophonie qui donnent l’impression qu’il n’y a pas de pilote dans l’avion. Sous les projecteurs, de curieux médecins qui, (...) Lire la suite »
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La nécessité de la socialisation des moyens de production (1) : la démocratie en entreprise

Thibaud
Nous ouvrons ici une série d’articles visant à expliquer certains aspects qui rendent nécessaire la socialisation des moyens de production. Mais qu’est-ce au juste que la socialisation des moyens de production ? Un bref rappel s’impose. En régime capitaliste, les moyens de production (terres, machines, bâtiments d’usines, bureaux, etc) sont la propriété quasi-exclusive (disons monopolistique) d’une infime minorité d’individus, la classe capitaliste. C’est sur le droit à cette propriété lucrative que se construit l’ossature de la société capitaliste. La socialisation des moyens de production n’est pas la nationalisation, au sens où l’on peut, au sein d’un régime capitaliste, nationaliser certaines entreprises, c’est-à-dire les faire devenir propriété de l’état, comme ce fut un temps le cas pour la quasi totalité des compagnies ferroviaires d’Europe. La nationalisation en régime capitaliste ne remet pas en cause le caractère capitaliste du mode de production dominant, même si elle fait passer dans le domaine (...) Lire la suite »

La nécessité de la socialisation des moyens de production (5) : réorganiser la production pour la satisfaction des besoins humains

Thibaud
Les gens, l’argent, le travail et le capital Dans ce dernier article nous allons expliquer les possibilités ouvertes par la socialisation des moyens de production en termes de remise de l’économie au service de l’humain. “Au service des gens, pas de l’argent”, la formule peut sembler convenue et naïve mais nous allons voir qu’elle peut être féconde, à condition de la prendre dans un sens marxiste. Cela passe par le fait de montrer qu’elle est contradictoire avec une analyse scientifique du réel tout en montrant que ce qu’elle exprime - mal - peut être formulé intelligemment. Qui sont les gens ? Qu'est-ce que l’argent ? Voilà ce qu’il faut se demander avant tout, car formulée ainsi la question se pose en termes de rapports sociaux, c’est une question politique avant tout, loin du fantasme anarchisant qui voudrait que l’argent soit en lui-même la cause de tous les maux - peut-être y a-t-il une part de vérité là-dedans mais il serait abscons de renverser l’ordre des priorités, la première question sur (...) Lire la suite »

La nécessité de la socialisation des moyens de production (2) : le temps de la politique

Thibaud
Nous avons vu dans un article précédent en quoi la démocratie en entreprise était rendue possible par le mode de production socialiste, contrairement au mode de production capitaliste qui consacre la dictature des intérêts d’une minorité d’actionnaires. Nous allons maintenant raisonner à l’échelle de la société dans son ensemble pour voir en quoi la socialisation des moyens de production rend possible une participation égalitaire des masses à la prise de décision à l’échelle de toute la société. Le mouvement des gilets jaunes a fait part, à travers sa revendication phare du référendum d’initiative citoyenne (le RIC) d’une plus grande participation des travailleurs à la prise de décision politique, dans l’esprit d’une réelle démocratie. Le PRCF a inclus dans son programme le référendum d’initiative populaire depuis 2012, en articulant cette mesure de démocratisation à un contenu de classe qui est le socle véritable de la démocratie. Rappelons qu’un Etat, tout démocratique qu’il soit, n’est jamais autre chose que la (...) Lire la suite »

“Venezuela” : le mot unique qui sert aux médias états-uniens à contrer la menace socialiste (FAIR)

Alan MACLEOD
Le socialisme — quel que soit le sens qu’on lui donne — revient à la mode. Un récent sondage de la firme Gallup (13/8/18) montre qu’une majorité de l’actuelle génération états-unienne y est favorable, et le préfère au capitalisme. Le leader du Socialisme démocratique Bernie Sanders est l’homme politique le plus populaire aux Etats-Unis, et les politiques de la nouvelle députée de gauche Alexandria Ocasio-Cortez d’imposer les grandes fortunes, de rendre gratuits les frais de santé et de scolarité dans les collèges publics, sont hautement populaires – même chez les électeurs républicains (FAIR.org,23/1/19). Inquiet face à la menace croissante de politiques progressistes à l’intérieur des Etats-Unis, l’establishment a découvert une arme faite d’un seul mot pour stopper la marée montante : Venezuela. Le jeu consiste à attaquer toute figure ou mouvement politique même vaguement orientées à gauche en les accusant de vouloir transformer le pays en un “champ de ruines socialiste” (Fox News, 2/2/19) dirigé par une (...) Lire la suite »
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