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Thème : Beppe Grillo
Chavez nous quitte, Grillo arrive : le compte n’y est pas pour les peuples du monde

Beppe Grillo - Triste Clown désolant - que du vent inquiétant

Robert BIBEAU

Il y a trois ans éclatait l’immense « Printemps arabe » couvrant tout un sous-continent opprimé et ostracisé. Il y a deux ans détonait la révolte des ouvriers grecs, espagnols et portugais contre les mesures d’austérité imméritées. Il y a deux ans se dressaient les « indignés » réclamant la compassion des riches et l’arbitrage des flics. Il y a un an explosait le « Printemps érable » dans un coin de pays lointain, plus tout-à -fait serein. Il y a des mois pétaradait la révolte des mineurs Sud-Africains assassinés. Il y a quelques jours fulminait la hargne du peuple italien contre ces vauriens de politiciens et les mafieux larbins.

Toutes ces révoltes populaires ont la même origine, les mêmes causes et s'expriment toutes de la même manière spontanée, désorientée, désolante et impuissante. Comment, pourquoi, jusqu'à quand ce désarroi ? Pourtant nos souffrances sont tangibles ; immanentes au système économique impérialiste qui nous assujettis via ses nervis. La crise économique systémique frappe réellement les gens du peuple et les artisans, les paysans et les manants, les travailleurs et les ouvriers, systématiquement, inexorablement, tous pareillement, aveuglément et injustement. Nous devons tous payer et rembourser les présents qui ont été donnés aux banquiers, aux actionnaires prédateurs tout-puissants - indifférents à notre misère égrotante. Partout, sur tous les continents, indistinctement, les petits et les grands croquants, les mamans et leurs enfants, les étudiants et les manifestants, les chômeurs et les sans-papiers, les autochtones et les ouvriers, hurlent leur colère désemparée, désorientée. Partout la crise systémique de (...) Lire la suite »