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Thème : Féminisme

Adrien et les 40 violeurs

IRAE

C’est ce qui s’appelle en football marquer un but contre son camp. Les acharnées de la cause féministe, probablement trop heureuses d’avoir enfin un insoumis à se mettre sous la dent ne mesurent pas tout le mal qu’elles font à la cause anti-capitaliste comme à la cause féministe qu’elles affaiblissement en prétendant la défendre. Quant aux néolibéraux de droite, soit le reste de l’ensemble du spectre politique, eux se montrent comme toujours plus soucieux de la paille dans l’œil du voisin que de rappeler leur collection de poutres avec la complicité appuyée des médias de propagande.

40 violeurs à faire oublier A titre d’illustration voici une liste non exhaustive d’accusés, de mis en cause, de relaxés faute de preuves, de non-lieux par prescription, et de procès toujours retardés et en attente, etc. ABAD (Damien) : à peine réussie la prise de guerre par les macronistes sur les LR, le voilà accusé par 3 femmes de tentative de viol avec administration de substances, en mai 2022. Il siège toujours à l’assemblée. Enquête préliminaire toujours en cours. Jusqu’à quand ? A de rares exceptions dans les médias alternatifs, aucun rappel dans les médias dominants, aucune attaque ni acharnement de la part des féministes, trop occupées à taper contre leur camp. DARMANIN (Gérald) : non-lieu pour l’agent immobilier du Nord, sans surprise. Abus de faiblesse, déposé en 2018 à son encontre. L’auteur d’une promesse de logement contre faveurs sexuelles, alors maire de Tourcoing bénéficie d’un classement sans suite, puis dépose une plainte pour diffamation que la prudence lui fera retirer quelques mois plus (...) Lire la suite »

TERF, Queer, et métaphysique du genre

Guillaume SUING
Ostende, Belgique, il y a quelques mois : une militante féministe (à qui j’ai le bonheur d’être marié), enceinte, sortait scandalisée d’une conférence sur les politiques publiques de la petite enfance : discutant à l’issue du débat avec une députée de gauche au parlement belge sur l’importance d’un allongement du congé maternité, celle-ci s’était insurgée : « c’est une revendication d’extrême droite ! » Il faut le savoir : Dans le logiciel du féminisme « deux point zéro », congé maternité signifie « pause » prolongée dans la « carrière », « rester plus longtemps au foyer ». N’est-il pas préférable alors, en effet, puisque le lait en poudre « libère » les femmes de « l’aliénant » allaitement maternel, d’allonger plutôt le congé paternité sans toucher au congé maternité, voire en le réduisant ? Mieux : N’est-il pas préférable après tout, par « respect pour la planète » puisque chaque naissance augmente notre « bilan carbone », de ne pas faire d’enfants du tout ? Pour le féminisme bourgeois, les femmes doivent s’émanciper non pas de (...) Lire la suite »
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Où la lutte des classes est remplacée par la guerre des sexes

À bas le féminisme petit bourgeois vindicatif, punitif, déviant et castrateur

Khider MESLOUB

Paradoxalement, dans la société capitaliste occidentale surprotégée, où la gent féminine semble émancipée, quand les féministes et les instances politiques et médiatiques parlent de la femme, c’est toujours comme un être singulier, une personne infériorisée, aliénée, fondamentalement différente de l’homme (toute ressemblance avec le monde musulman, pourtant fustigé pour sa misogynie, serait une pure et fortuite coïncidence).

Paradoxalement, dans la société capitaliste occidentale surprotégée, où la gent féminine semble émancipée, quand les féministes et les instances politiques et médiatiques parlent de la femme, c’est toujours comme un être singulier, une personne infériorisée, aliénée, fondamentalement différente de l’homme (toute ressemblance avec le monde musulman, pourtant fustigé pour sa misogynie, serait une pure et fortuite coïncidence). Ironie de l’histoire, le meilleur allié du patriarcat, c’est le néo-féminisme, qui perpétue les mêmes stéréotypes phallocratiques (encore prégnants dans les pays islamiques) et prônent les mêmes traitements différentialistes sexués, réservés exclusivement à la femme, au plan social et judiciaire, tels qu’ils ont cours dans les pays musulmans. En effet, par leur action d’essentialiser les violences commises contre les femmes, leurs mobilisations exhortant les pouvoirs publics à protéger les femmes, à voter des lois spécifiques pour les femmes, elles perpétuent le schéma patriarcal qui infériorise (...) Lire la suite »
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Les Grenades réveillent les rues de Paris

Pierre LAGNEL

Reportage dans les rues de la capitale avec un groupe de militantes féministes, "Les Grenades", qui collent des slogans percutants et futés sur les murs pour éveiller les consciences, mettre fin à l’oppression patriarcale et obtenir une réelle égalité des droits entre hommes et femmes.

C’est la nuit. Noa, Adèle, Cassiopé et Héloïse se sont données rendez-vous place des Invalides. Avec d’autres, qui n’ont pas pu venir, elles forment le collectif Les Grenades et vont passer plusieurs heures à déambuler dans les rues du très riche VIIe arrondissement pour coller sur les murs en pierre de taille des slogans féministes afin de « réveiller les consciences ». Étudiantes en relations internationales, en mathématique, en littérature ou en philosophie, elles ont apporté de lourds sacs chargés de pinceaux pour papiers peints, de pots de colle et, surtout, de piles de feuilles de format A4 sur lesquelles elles ont préparé, à l’encre noires, des phrases percutantes, qui appellent les femmes à prendre confiance en elles : « Sois fière et parle fort », « la révolution sera féministe ou ne sera pas », « liberté, égalité, sororité ». Le terme « sororité » a été forgé par les féministes comme le pendant de la « fraternité », mais entre femmes, car l’un des aspects de la domination masculine est de les mettre en (...) Lire la suite »

8 mars : jour de la femme travailleuse et révolutionnaire ; pas celui des reines ni des exploiteuses

Cecilia ZAMUDIO
Les femmes sont la partie la plus maltraitée de la classe exploitée. Nous sommes victimes des guerres impérialistes, du pillage capitaliste qui appauvrit des régions et des pays entiers, des privatisations et de la précarité, et en plus, nous sommes victimes du machisme sans cesse promu par les médias et toute l’industrie culturelle du capitalisme. Parce que le capitalisme se maintient en fragmentant et en divisant la classe exploitée : c’est pourquoi l’industrie culturelle du capitalisme diffuse sans cesse des paradigmes de discrimination comme le machisme et le racisme. Nous sommes victimes du féminicide qui prolifère dans l’alliance inextricable entre le Patriarcat et le Capital. Nous sommes les travailleuses exploitées, les étudiantes, les artistes, les chômeuses et les retraitées que l’on prive d’une vie digne, souvent même de nourriture, de logement, d’accès à la santé, d’accès à l’éducation, etc. Nous sommes privées de conditions de travail et de rémunération décentes par les capitalistes qui (...) Lire la suite »
Les mots (et les images) sont des pistolets chargés...

Polanski, Céline, dissocier l’homme de l’artiste ?

Maxime VIVAS

En 2002, j’ai publié « La cathédrale au fond du jardin », roman basé sur une histoire vraie et méconnue : le projet d’assassinat de Louis-Ferdinand Céline par Roger Vailland.
Mon livre posait la sempiternelle question qui vient de resurgir à l’occasion de la cérémonie des César.
Le livre a été primé, loué par la critique (1), les droits ont été vendus à un producteur de cinéma et… sa carrière s’est arrêtée tout net pour cause de faillite de l’éditeur et de saisie par un huissier de tous les exemplaires.
En voici le début du chapitre 6 (sur 14). Les quelques passages entre crochets ne figurent pas dans le livre, je les rajoute pour la compréhension du lecteur qui ignore les 5 chapitres précédents.
MV.

« Un après-midi, c’était déjà la fin du printemps, nous étions réunis chez Jeanne [une résistante qui vit dans un appartement en dessous de celui de Céline. Authentique]. Elle nous avait servi une sorte de liquide, chaud et foncé qui ressemblait vaguement à du café. Je me trouvais sur le canapé à côté de la fille aux yeux « océan-sur-la-grève-un-matin-de-tempête » et de Fabrice [pseudo d’un résistant]. Jeanne s’était assise par terre, sur le tapis. Racine [pseudo d’un résistant] arriva peu après. Il avait beaucoup réfléchi, pris sans doute quelques conseils, et il avait évolué. Bref, il était venu spécialement pour nous dire son désaccord [sur le projet d’assassinat]. En vérité, Jeanne qui n’avait jamais été acquise au projet, lui avait parlé de notre réunion et comme il lui répondait qu’il ne voulait pas être mêlé à cette affaire, qu’il désapprouvait maintenant, elle avait ajouté : « J’aimerais que tu viennes leur parler. Il y aura justement le « courrier de province » [une résistante]. Quand Racine entra, je commis (...) Lire la suite »
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Voici tout ce qui ne va pas avec le féminisme dominant.

Caitlin JOHNSTONE
Des médias comme MSNBC et Politico ont fait les manchettes enthousiastes avec des titres comme "Le complexe militaro-industriel est maintenant dirigé par des femmes" et "Comment les femmes ont pris le contrôle du complexe militaro-industriel". Apparemment, quatre des cinq meilleurs "entrepreneurs" de la défense américaine sont maintenant des femmes, dont je ne me donnerai pas la peine d'apprendre les noms ou d'en rendre compte parce que je m'en fiche. Ces manchettes sont ridiculisées, et à juste titre, par les critiques de l'état d'esprit au sein de l'establishment et cette auto-parodie caricaturale du libéralisme d'entreprise. Presque tout dans le libéralisme américain se résume en fin de compte à promouvoir le meurtre de masse, l'exploitation et l'écocide à des fins lucratives tout en brandissant des banderoles "Ouais, Vive la diversité !" pour que la foule du politiquement correct puisse se sentir bien dans sa peau. Mais le fait que ces histoires existent et ont un auditoire illustre les (...) Lire la suite »
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Autrice

Aurore ÉVAIN

On va essayer de régler une fois pour toutes le sort d’« auteure » (mais pas « facteure) ou encore « recteure » (mais pas « instituteure »). Pourquoi faut-il à tout prix violer la langue française au prix d’une horreur (horreur ?) langagière et visuelle alors que le français est si riche en ressources, et que rien n’oblige à jouer au kéké en voulant le beure et l’argent du beure (sic).

En 2008, Aurore Évain, qui se présente comme « Metteuse [le correcteur automatique – à moins que ce soit une correcteuse – s’obstine à imposer “ menteuse ”] en scène – Autrice – Editrice – Chercheuse » et non …, publiait dans la revue scientifique SÊMÉION, Travaux de sémiologie  6, un long article sur le mot “ actrice ”, un vocable dont on ne peut que recommander l’usage en s’inspirant tout bêtement d’actrice ou de factrice. En deux mots, lorsqu’on dit « actrice » on ne roule pas des mécaniques : on impose sa légitimité en tant que femme. Comme le démontre Aurore Évain. (LGS)

L’histoire d'autrice est passionnante à plus d’un titre, car elle recoupe à la fois l’histoire de la langue, celle de la fonction auteur et les étapes de l’accès des femmes à la sphère publique en général, et à la création en particulier. Elle permet surtout de mettre à bas certains préjugés concernant la soi-disant incongruité de ce féminin et son incapacité à désigner la femme qui écrit. 1. AUCTOR OU AUCTRIX, UN VIEUX DÉBAT... L’emploi du masculin auctor pour désigner des figures féminines (dont deux déesses) par Plaute, Ovide et Virgile dans trois textes relevant de genres littéraires divers – le théâtre, la poésie, l’épopée – a servi en effet de principal argument aux premiers grammairiens latins, puis français pour bannir ce féminin de la langue. C’était pourtant faire l’impasse sur les nombreux usages de l’auctrix latin par les premiers auteurs chrétiens. En effet, au cours des premiers siècles du christianisme, les occurrences de ce féminin se multiplient. Il sert notamment chez Tertullien et Saint Augustin à (...) Lire la suite »

Société inclusive et diversité textile – hypertextile à hypotextile – contre société bridée, oppressive !

Christian DELARUE

Sur la question textile j’ai surtout mobilisé, à ce jour (texte publié en 2015), les arguments de l’égalité et de la réciprocité (si on a l’hypertextile alors on doit avoir l’hypotextile) et ce en lien avec la liberté (pas d'hypertextile imposé par sexyphobie ). Là je vais compléter le propos avec les idées d’inclusivité et de diversité.

On ne saurait parler de multiculturel notamment en matière textile (enjeu du vêtement ) sans voir ce que ce mot recouvre dans la société . Oser parler de multiculturel pour favoriser de fait l'hypertextile est un mensonge. Et c'est surtout inacceptable ! Avec pareil discours, certains vont s'étonner que l'on parle d'emprise culturelle ou d'islamisation par le voile ou d'autres critiques de ce type. Cessons donc l'hypocrisie. Je pense avoir exprimé il y a deux ans en 2015 un texte (ci-dessous) plus proche de la vérité sur le réel et sur une possible ouverture émancipatrice. http://amitie-entre-les-peuples.org/Societe-inclusive-et-diversite XX Société inclusive et diversité textile - hypertextile à hypotextile - contre société bridée, oppressive ! Sur la question textile j’ai surtout mobilisé, à ce jour (texte publié en 2015), les arguments de l’égalité et de la réciprocité (si on a l’hypertextile alors on doit avoir l’hypotextile) et ce en lien avec la liberté (pas d'hypertextile imposé par (...) Lire la suite »

L’écriture inclusive occulterait-elle le neutre grammatical français ?

IRMA-AFNANI
« Le masculin l’emporte sur le féminin ». Voilà une tarte à la crème de l’enseignement de la grammaire. Et certains féministes de s’offusquer. Évidemment, c’est faux : en français, le masculin ne l’emporte pas sur le féminin. Je m’explique : la langue française, qui hérite largement de la grammaire du latin, dispose, discrètement certes, d’un masculin, d’un féminin... et d’un neutre ! Quand j’écris « ils » pour désigner un groupe d’hommes et de femmes, ce n’est pas du masculin, c’est du neutre. Si cela nous surprend, c’est que ça n’est pas du tout enseigné ainsi et qu’il se trouve qu’en français, le neutre se confond presque totalement avec le masculin. Vous êtes perplexes ? Un genre neutre en français, de quoi nous parlez-vous ? Quand la pluie vient, je dis « il pleut », j’utilise le pronom impersonnel « il ». Je ne peux pas dire « elle pleut », sauf à prendre des libertés poétiques avec la langue. Et je doute fort qu’on m’oppose que ce « il » serait la conséquence d’une victoire du masculin sur le féminin. C’est une (...) Lire la suite »
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