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Thème : Jacques Vergès

Temime, l’avocat qui crache sur la tombe de Jacques Vergès.

Jacques-Marie BOURGET

Le "Nouveau monde" est là : dans un tribunal où l'on juge Tapie son avocat a diffamé la mémoire d'un confrère mort, le Résistant Jacques Vergès. Et personne ne bronche. Heureusement, bientôt le vieux Maître, une fois de plus, va réapparaitre, revenir de chez Mao pour rire des honteux.

Pascale Robert-Diard, critique du théâtre judiciaire pour « Le Monde », n’échappe pas à la jouissance quand elle monte. Celle qui habite aussi ses équivalents qui opèrent à Bastille quand le ténor entame son solo. Le 4 avril en salle d’audience du TGI de Paris, nous venons d’assister au dernier acte du procès Bernard Tapie. Encore envahie par l’émotion, celle que provoque la voix pur stradivarius de Maître Hervé Temime, la plume bouillante, la journaliste transmet à ses lecteurs le bonheur de la musique entendue. Pascal Robert-Diard est subjugué. Et c’est dommage que les robes noires n’aient pas droit aux rappels et au salut avant que le rideau ne tombe. Sous le titre « Au procès Bernard Tapie, son avocat met en pièce le dossier d’accusation », la dame de presse donne à lire à ses lecteurs un papier publié en mots de dithyrambe. Tapie est innocent et Temime est son prophète. C’est le droit le plus sacré, pour madame Robert-Diard ou pour Cyrile Hanouna, d’écrire ce qu’ils veulent. Et nous saurons le 9 juillet, (...) Lire la suite »

Vergès : « Je suis double »

« Sud Ouest Dimanche »

Dans ses Mémoires (1), Me Vergès se raconte comme un personnage de roman. Des aveux qui ne dissipent pas l’ambivalence du défenseur de Barbie.

Sud Ouest Dimanche. On pourrait résumer votre livre en cet extrait : « Dans ma layette, j'ai trouvé le mépris des convenances et un arc à deux cordes. Toute la richesse du monde. » Vous êtes un enfant du combat ? Jacques Vergès. Je suis né comme on disait « métis », mais sans subir ce complexe d'infériorité. Au contraire, d'une mère vietnamienne et d'un père réunionnais, je me suis senti très tôt différent des autres. Mes origines ont fait que j'étais double, les critères de tout le monde ne me convenaient pas déjà enfant. Rien de tel pour me délivrer de tous les conformismes. D'où cette aversion originelle pour les politiques et les gens riches ? Ayant rapidement perdu ma mère, j'ai été élevé par mon père et ma vieille tante dans cet esprit. Lecteur de Mirbeau, mon père était médecin et responsable d'un groupe clandestin communiste, et il éprouvait une phobie pour l'argent et un grand mépris pour le pouvoir politique. J'en ai hérité. « Les politiques ont honte de ce qu'ils font, mais le font quand même », (...) Lire la suite »

Défenseur de la cause algérienne, Me Jacques Vergès est décédé à Paris

M. K.

Adieu Mansour !

« Entre les Algériens et moi, ce fut le coup de foudre. » Et quel coup de foudre ! Ces propos de l’avocat algéro-français Jacques Vergès retentiront à tout jamais pour sceller la rencontre d’un peuple avec un humaniste, un homme épris de justice sociale et militant anticolonialiste jusqu’à la moelle.

Cette rencontre en avril 1957 marquera à tout jamais l’homme, mais aussi le personnage. En débarquant à Alger, en pleine guerre de libération contre le joug colonial français, ce jeune avocat de 32 ans, qui n’a que 18 mois d’expérience au barreau de Paris, cependant fort d’un engagement au sein de la résistance gaulliste contre le régime de Vichy et d’un passage au Parti communiste français depuis 1945, va révolutionner le métier. Avec sa stratégie de « défense de rupture », Jacques Vergès va rendre chaque procès auquel il participe en une tribune pour plaider la cause algérienne. Il pousse jusqu’au bout les contradictions des plaidoiries des tenants du colonialisme au point de démontrer l’absurdité de leur cause et la justesse de la lutte pour l’indépendance de l’Algérie. Ainsi, l’accusé se fait accusateur, considère que le juge n’a pas de compétence ou que le tribunal n’a pas de légitimité avant de prendre l’opinion à témoin. Me Vergès défendra d’ailleurs une grande moudjahida accusée d’avoir commis un « (...) Lire la suite »

Jacques Vergès sur Djamila Bouhired

Un administrateur du GS déjeunait samedi 17 août avec des vacanciers parmi lesquels une jeune femme d’origine cambodgienne. L’essentiel de la famille de ses parents n’a pas survécu aux méthodes de gouvernement de Pol Pot.
Un autre administrateur nous rapporte qu’une jeune femme de sa famille a vécu 4 ans à la Réunion où le frère de Jacques Vergès est une personnalité politique.
Ces deux femmes ont quelques réserves à faire quand elle entendent le nom de Vergès,
Rien n’est simple.
LGS se devait de donner à voir et à lire ici sur ce sujet d’actualité (c’était ça où le bouchon monstre sur la route des vacances). Et puis, dans l’oxymore "salaud magnifique", il y a deux mots dont le premier nous est assez expliqué dans les autres médias.
Le Grand Soir

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