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Thème : Muntadar Al-Zaidi

Le lancer de souliers de Bagdad : RSF refuse de condamner les mauvais traitements infligés à Al-Zaid

Jean-Guy ALLARD

Avec son habituelle complaisance envers les Etats-Unis qui assurent une bonne partie de son financement, la pseudo ONG française Reporters sans Frontières, non seulement refuse de condamner l’extrême violence avec laquelle il a été procédé à l’arrestation du journaliste Mountazer Al-Zaidi qui a jeté ses souliers sur le président nord-américain George W. Bush, mais « elle regrette que le journaliste ait eu recours à un tel procédé ».

Selon son frère, Al-Zaidi est prisonnier à l'hôpital Ibn Sina de Bagdad où il est soigné pour la fracture d'un bras et pour plusieurs côtes cassées en plus de ses blessures à un oeil et à une jambe. D'autres sources affirment qu'il souffre d'un traumatisme crânien. Plus subtil, le porte-parole du Département d'Etat, Robert Word, a déclaré qu'il condamnerait l'usage de la violence qui serait exercée à l'encontre du journaliste par les forces de l'ordre. Cependant, RSF consent finalement à « demander aux services de sécurité irakiens de garantir l'intégrité physique du journaliste » et elle reconnaît que, « visiblement il a été blessé durant sa rétention ». Mais elle insiste : « Nous n'approuvons pas cette forme de comportement comme moyen pour exprimer une opinion ». Mountazer Al-Zaidi a jeté ses souliers sur le président nord-américain George W. Bush dans un geste de mépris envers celui qui a dévasté son pays et tué des dizaines de milliers de ses compatriotes. L'organisation française qui a organisé un si (...) Lire la suite »

Muntadar al Zaidi Just did it (Vidéo NIKE)

Just Do It
Muntadar al Zaidi Just did it Uploaded by legrandsoir Lire la suite »
Appel à défendre Muntadar al Zaidi

Lettre ouverte à J-F Julliard, secrétaire général de Reporters sans Frontières

Maxime VIVAS
Monsieur le secrétaire général, En avril 2003, G.W. Bush décrétait que la guerre en Irak était finie. En juillet 2003, RSF publiait un rapport intitulé : « Les médias irakiens trois mois après la guerre. Une liberté nouvelle mais fragile ». On y lisait : « Voici trois mois qu'un vent de liberté souffle sur la presse irakienne… », mais aussi que « Le décret 7 de l'administrateur Paul Bremer, fin juin 2003, interdit et réprime, entre autres l'incitation à la violence contre les forces de la coalition ». En clair, rien ne peut être dit dans la presse contre l'occupant, toute critique de l'envahisseur étant assimilée à une incitation à le bouter dehors. Muntadar Al Zaidi vient de faire voler en éclat cette censure. Pour cela il doit être défendu. Reporters sans frontières dispose d'un réseau, appelé Damoclès, dont la fonction est de soutenir devant la Justice les journalistes emprisonnés. C'est le moment de l'activer. Non pas pour cautionner le lancer de chaussures à la tête des conférenciers, mais parce que (...) Lire la suite »

Le geste de Bagdad.

Tommaso DI FRANCESCO

Bush, Rumsfeld, criminels de guerre.

Il est lumineux le geste de Bagdad, ce lancer de ses chaussures par le journaliste Muntazer al Zaidi contre Bush en pleine conférence de presse avec le premier ministre irakien Al Maliki. Deux coups de soulier qui donnent un rôle neuf au journalisme et qui, même avec une trajectoire et une impulsion précises, ont été malheureusement esquivés par le pathétique intéressé. Tout le Moyen-Orient (1) demande la liberté pour le journaliste, qui a immédiatement été arrêté et risque sept années de prison. Nous savons maintenant qu'apparaît sur la scène mondiale un nouveau sport de pauvres, après la récente victoire de l'Afghanistan au mondial du « foot de rue » : le lancer de chaussures contre le tyran. Une agone à homologuer aux prochaines Olympiades. Et à pratiquer, peut-être aussi chez nous. Mais revenons à l'infortuné Irak, où le président américain (étasunien), pour peu de temps encore, a rappelé que « la guerre n'est pas finie » : le geste athlétique de rage et de protestation exprime des contenus qui vont bien (...) Lire la suite »

Pétition de soutien à Muntadar al-Zeidi

Zapatero
PETITION DE SOUTIEN : Muntadar al-Zeidi a été tabassé et est menacé de sept années de prison par le "gouvernement" irakien. Pour le soutenir, vous pouvez signer à : http://www.uruknet.info/?p=m49604&hd=&size=1&l=e Lire la suite »

Gouvernement irakien juge Muntazir Az-Zaydi dans des circonstances mystérieuses et sans ses avocats

Léla
Gouvernement irakien juge Muntazir Az-Zaydi dans des circonstances mystérieuses et sans ses avocats Uday az-Zaidi, le frère du journaliste Muntazir Az-Zaydi qui a jeté ses chaussures sur le président américain George W. Bush à Bagdad le dimanche dernier, a déclaré que son frère a été présenté devant un tribunal inconnu ce matin. Dans une conversation téléphonique, Uday a précisé (à Al Jazeera) que son frère a été présenté devant un juge en présence d'un avocat désigné par le gouvernement irakien, sur la base de l'article 223, dont la peine maximale est de sept ans, au lieu de l'article 227 dont la peine maximale est de deux ans uniquement. Uday, a ajouté que son frère a contacté sa famille hier et il leur a dit qu'il allait être présenté devant un juge demain (aujourd'hui) à sept heures du matin et leur a demandé de ramener des avocats pour le défendre. Aujourd'hui avant six heures du matin, Uday s'est rendu au tribunal et a trouvé sur place près de 150 avocats irakiens qui attendaient devant la porte pour (...) Lire la suite »

Bush savaté, RSF dans ses petits souliers.

Maxime VIVAS

Voici venir les fêtes. Voici que se déverse le sirop compatissant de la charité pour les pauvres, de l’espoir que le papa Noël n’oubliera les petits souliers de personne, ne serait-ce que pour y déposer une mandarine ou un bonhomme en chocolat au lait enrobé dans du papier alu.

Par un réjouissant renversement de la situation, un pauvre, légèrement en avance sur le calendrier, a tenu à offrir, sous l'oeil des caméras, son cadeau à l'homme le plus puissant du monde. George W.Bush a voulu faire un dernier voyage à Bagdad. Il s'y est rendu précautionneusement, en catimini, sans tambour ni trompette (militaires). Sa visite surprise n'avait pas été annoncée, un faux programme avait même été diffusé sur ses activités du week-end à Washington. Son traîneau personnel, l'avion présidentiel Air Force One s'est envolé de la base aérienne d'Andrews à la faveur de la nuit de samedi. Quelques journalistes triés sur le volet et informés à la dernière minute étaient du voyage. Or, il s'est trouvé un journaliste de Bagdad, tellement tourneboulé par le sort fait à son pays, qu'il a confondu le cadeau dans les chaussures et les chaussures en cadeau. En effet, alors que Bush commençait sa conférence de presse devant un parterre de journalistes choisis, fouillés, accrédités, encadrés de gorilles à (...) Lire la suite »