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Thème : Népotisme

Cahuzac : La faute à pas de chance

Robert GIL

Pour un politique qui se fait prendre, combien sont impunis ? Le risque réel de se faire prendre est de combien ? Regardez les élus qui ont eu ce genre de problème depuis seulement 15 ou 20 ans, où sont-ils ? Combien sont encore en place ? Combien sont recyclés dans des commissions ? Combien occupent ensuite des postes importants dans des grosses entreprises ? Récemment j’ai même vu Woerth qui paradait sur un plateau télé ! Au final ils ne risquent pas grand chose et portent parfois eux même plainte pour diffamation, les plus gonflés demandent même des dommages et intérêts. Et il y a plus de chance de passer à travers les mailles du filet que de faire la Une des journaux.

L'on s'aperçoit aussi, de plus en plus, de la main mise d'une élite politique et économique sur les groupes de presse, qui ont plus tendance à fustiger celui qui dévoile « un problème », plutôt que de mener à leur tour une enquête pour tenter de faire la lumière sur l'affaire. Le copinage des politiques avec les médias et leur accointance avec le monde des affaires posent un sacré problème de déontologie ! Mais au final, que ce soit au niveau local, régional ou national, ces gens là ont bien raison, oui parfaitement, le risque encouru est quasi nul, et même s'ils trainent des casseroles grosses comme des semi-remorques, les électeurs revotent pour eux : ainsi les plus cons ne sont pas ceux que l'on croit. De toute façon ce système ne tient qu'avec le consentement passif des citoyens. Et les citoyens sont de plus en plus passifs et consentants, donc finalement ils ont les élus qu'ils méritent ! Ils ont même parfois cette formule choc « si t'étais à leur place, tu ferais pareil ! », formule toute chaude (...) Lire la suite »