RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher
Thème : Pesticides/Herbicides

Pourquoi je ne porterai pas d’Equipement de Protection Individuelle.

Marie-Lys BIBEYRAN

Le ministère de l’Agriculture envisage de rendre obligatoire le port des EPI pour tous les travailleurs, par équipement de protection individuelle on entend une combinaison couvrant l’intégralité du corps à l’exception de la tête. Cette protection jusqu’ici réservée aux salariés manipulant les pesticides, de la préparation de la bouillie jusqu’au nettoyage des cuves, sera peut-être bientôt également imposée aux salariés n’étant pas en contact direct avec les pesticides, mais exposés via l’exécution de tâches dans des parcelles précédemment traitées, y compris après le délai de rentrée, c’est-à-dire durant toute la saison de pulvérisation….

Je suis salariée agricole, militante anti-pesticides et sœur d’un salarié décédé d’un cancer après avoir travaillé pendant plus de trente ans dans les vignes, et pour toutes ces raisons je refuse de porter un EPI ! Qui peut imaginer travailler ces jours-ci avec une combinaison, constituant une épaisseur supplémentaire, alors que la tenue minimale short-t-shirt est déjà difficilement supportable ? Certes tous les jours de la saison estivale ne sont pas caniculaires, mais même par des températures dîtes « de saison » il n’est pas envisageable d’œuvrer 8h par jour du 20 avril au 15 septembre, vêtu d’un équipement supplémentaire, aussi protecteur soit-il prétendu être. Justement parlons-en de cette soi-disant miraculeuse vertu protectrice des EPI ! En janvier 2010, l’AFFSET publiait un rapport suite à son étude sur l’efficacité de ces équipements de protection individuelle, concluant que seules 10% des combinaisons étaient efficaces et que pour prétendre à une meilleure protection il faudrait que chaque pesticide (...) Lire la suite »

Villeneuve-Preignac : mêmes causes mêmes effets. Combien de temps allons-nous encore compter les cercueils ?

Marie-Lys BIBEYRAN

Mai 2014 intoxications aiguës d’une classe d’enfants à Villeneuve sur Blaye, commune viticole girondine. Août 2015 publication d’un rapport de l’Agence Régionale de la Santé et de l’Institut National de Veille Sanitaire sur une investigation faisant suite au signalement en 2012 de M. Jean-Pierre Manceau, maire de l’époque, de quatre cas de cancers pédiatriques sur Preignac, commune viticole girondine.

A Villeneuve sur Blaye, la Maire est viticultrice et propriétaire d’une parcelle jouxtant l’école, une grande part des parents des enfants intoxiqués travaillent dans le secteur viticole.....Pas de suite judiciaire. A Preignac, la saisine de l’ARS par le Maire a permis l’investigation. Le rapport en faisant état, et malgré les deux années et demi nécessaires à sa réalisation, pèche par un excès de prudence tant par sa teneur que sa discrète publication en pleines vacances aoûtiennes. Preignac 35% des actifs travaillant dans le secteur agricole et une cinquantaine de viticulteurs, les cancers des enfants de la commune (et des communes limitrophes : Barsac, Loupiac, Sainte Croix Du Mont, Fargues) sont autant de métastases pour l’image et les ambitions de grands noms de la viticulture bordelaise et des vins de Bordeaux. A Villeneuve comme à Preignac et alentours, les pesticides pulvérisés quelques instants avant les malaises ressentis par les élèves ou de manière récurrente depuis X années, sont (...) Lire la suite »

Les dégâts environnementaux de l’agriculture intensive

Jérôme HENRIQUES

Apparue dans les années 60 en France, l'agriculture intensive n'a eu de cesse de se développer depuis. Augmentation de la rentabilité pour les producteurs, diminution des coûts pour les consommateurs, les adeptes du libéralisme économique exultent. Et les externalités négatives, on en parle ?

Pesticides La France est le premier utilisateur Européen de pesticides et le troisième utilisateur mondial (derrière les États-Unis et le Japon). Epandus sur les cultures pour les débarrasser des mauvaises herbes (herbicides), des champignons (fongicides) ou des insectes gênants (insecticides), les pesticides contaminent les sols et les milieux aquatiques (les phénomènes de ruissellement vers les eaux de surface et d'infiltration vers les nappes phréatiques sont dus à l'irrigation et aux pluies). Une partie de l'épandage est également perdue dans l'atmosphère, par envol ou par évaporation. Emportés par les vents ou chargés dans l'eau des nuages, les résidus de pesticides retombent ensuite sur des sols et des eaux situés à distance de la zone d'épandage. Théoriquement, les pesticides sont censés cibler les espèces végétales ou animales à détruire. Cependant, en interférant dans des processus fondamentaux du métabolisme (photosynthèse, croissance, reproduction, etc.), ils ne sont jamais véritablement (...) Lire la suite »

Après le classement du Round-up comme « probablement cancérogène », Monsanto contre-attaque

RODHO
Le glyphosate, une molécule produite par Monsanto pour les pesticides, vient d’être classé comme « probablement cancérogène » par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ), une agence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) basée à Lyon. « L’information est énorme. En France, un champ de blé sur trois est traité au glyphosate. En Europe, pas moins de 400 entreprises en commercialisent, à travers 30 désherbants différents. Ailleurs dans le monde, une bonne partie des maïs et soja OGM ont été conçus pour être « Roundup ready », c’est-à-dire résistants au glyphosate. Ce qui permet d’épandre du glyphosate sur un champ et y tuer toutes les plantes sauf les OGM. Ce qui permet à Monsanto de vendre à un agriculteur à la fois la plante et l’herbicide. Génial », écrit Terra Eco. Le Circ compte cinq niveaux de classification de produits chimiques : les probablement « non cancérogènes » (classe 4), les « inclassables » (classe 3), les « peut-être cancérogènes pour l’homme » (classe 2B), les « probablement (...) Lire la suite »

Lettre ouverte aux jeunes lecteurs du journal "Mon Quotidien".

Marie-Lys BIBEYRAN

Comme vous, ma fille est abonnée à Mon Quotidien,
Comme elle, vous avez reçu très récemment un numéro accompagné d’une édition spéciale sur le thème « Pars à la découverte de la vigne en France « . Cette édition fut réalisée en collaboration avec le lobby viticole, l’association Vin et Société.

S’il est vrai que le vin est un produit particulier en France, il est tout aussi vrai que la réalité, le verso de l’étiquette, est beaucoup moins luxueux. Il faut savoir que la vigne représente en France 3.6% de la surface agricole utile mais utilise à elle seule 20% de la totalité des pesticides pulvérisés en France (toutes cultures confondues). La vigne est traitée avec des pesticides tous les 15 jours entre le 15 avril et le 15 septembre. Quelle que soit la météo ! Les vignes sont pulvérisées de pesticides avant tout signe de maladie. Comme si nous on prenait des antibiotiques pour éviter de tomber malades, au risque d’être plus malades des effets secondaires des médicaments que d’une vraie pathologie. Ces utilisations ne sont pas seulement une absurdité pour la plante qu’est la vigne, et pour les sols qui doivent absorber tous ces produits chimiques mais aussi pour l’Homme. Il est de plus en plus acquis pour les chercheurs que ces pesticides sont responsables de l’explosion des maladies telles (...) Lire la suite »

Pétition pour la réduction de l’exposition des salariés de l’agriculture et des industries agro alimentaires aux pesticides.

Marie-Lys BIBEYRAN
Est-ce que vous imaginez travailler quasi quotidiennement pendant presque cinq mois, au contact d’un cocktail de molécules chimiques dont les effets réels sur votre santé sont inconnus ? Est-ce que vous imaginez devoir inhaler ce dangereux mélange sans pouvoir mot dire, est-ce que vous imaginez subir cette mise en sursis de votre santé pour 1115 euros mensuels ? Un très grand nombre de salariés agricoles ou des industries agroalimentaire ne l’imaginent pas...c'est leur quotidien. L’enquête Apache l’a montré, les salariés agricoles qui ne manipulent pas les pesticides, y sont quand même exposés, avec en moyenne entre 6 et 7 résidus de pesticides différents retrouvés sur leurs cheveux : http://www.generations-futures.fr/pesticides/lenquete-apache-analyse-d... Les salariés de l’agriculture et des industries agroalimentaires qui préparent et réalisent les traitements phytosanitaires sont, eux, directement exposés à ces pesticides. Or, « il semble exister une association positive entre exposition (...) Lire la suite »

Attention les parents, danger !

Marie-Lys BIBEYRAN

J’attire ici l’attention des parents d’élèves scolarisés dans des écoles du Médoc.

Le monde viticole , à travers le Comité Interprofessionnel du Vin de Bordeaux (CIVB) , mène une action de propagande auprès de nos enfants. Un partenariat a ainsi vu le jour entre cet organisme et l'Éducation nationale afin de faire découvrir les métiers de la vigne aux enfants. Le principe est celui d'un travail en classe sur des supports pédagogiques tels que "les cahiers de la vigne" et des sorties sur le terrain , donc au milieu des vignes. C'est là que le bât blesse. En effet, les enfants sont invités à suivre les travaux des vignes sur une année complète de l'après-vendanges aux vendanges de l'année suivante. Ils se retrouvent donc dans les rangs de vignes entre fin avril et fin juin soumis aux pulvérisations de pesticides, la seule condition quant à leur présence dans le vignoble étant que les délais de réentrée soient respectés. On ne peut se contenter d'un tel argument ! Il s'agit là d'une protection minimale, dont on sait par les résultats de l'enquête Apache (février 2013 (...) Lire la suite »

Les pesticides : une pollution planétaire

notre-planete.info
Dans les pays industrialisés, la révolution verte des années 60 a considérablement augmenté la productivité agricole en jouant sur l'augmentation des surfaces cultivées, la mécanisation, la plantation de cultures sélectionnées et hybrides aux rendements plus élevés, le remembrement et la lutte contre toutes les nuisances. Cette lutte passe notamment par le recours massif aux pesticides, qui sont des produits chimiques dangereux destinés à repousser ou tuer les rongeurs, champignons, maladies, insectes et "mauvaises herbes" qui fragilisent le mode de culture intensif. Les pesticides ne sont pas seulement utilisés dans l'agriculture mais aussi dans le jardin du particulier, dans les parcs ouverts au public, pour l'entretien de la voirie, des voies ferrées, des aires de loisirs (golfs, hippodromes...). LIRE LA SUITE : (...) Lire la suite »

Produits phytosanitaires : 15 % des pesticides utilisés au Sénégal sont dangereux

Seydou Prosper SADIO

Des responsables de la Direction de la protection des végétaux ont indiqué, avant-hier, au cours d’un atelier, que 15 % des pesticides utilisés au Sénégal sont dangereux.

La Direction de la protection des végétaux (Dpv) a lancé un atelier de partage sur les textes communautaires de la Cedeao en matière de pesticides et autres aspects phytosanitaires. L’objectif est de dégager des synergies d’actions pour mieux contrôler l’utilisation des pesticides au Sénégal et envisager des mesures d’envergure afin d’amener les fournisseurs à veiller au respect de l’homologation, comme indiquée par la règlementation en vigueur au sein des pays du Sahel et de la Cedeao. En collaboration avec le Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (Waapp), chercheurs, techniciens et producteurs vont réfléchir, pendant trois jours, sur l’acuité du sujet au Sénégal et ses conséquences sur l’agriculture et la consommation. Intervenant à l’ouverture des travaux, Abdoulaye Ndiaye, chef de la division législation de la Dpv, a tenu à attirer l’attention sur l’ampleur du danger des pesticides au Sénégal. En effet, selon M. Ndiaye, 15 % des pesticides utilisés dans notre pays sont dangereux. « (...) Lire la suite »