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Thème : Renault

Non à la fermeture de Renault Choisy

PRCF 94

Depuis le 15 mai 2020, la presse annonce la fermeture prochaine du site de Renault Choisy. Cette manière de procéder semble être la marque de fabrique du groupe Renault qui, comme en 2012 lors de son chantage à la fermeture probable d’usines (notamment celle de Flins), fait de nouveau la démonstration de sa conception unilatérale du dialogue social en passant par voie de presse pour transmettre ses messages.

Ce ne sont que les 25 et 26 mai prochains que les organisations syndicales seront reçues par la direction générale du groupe. La latence entre rumeurs et communication officielle semble n’être que la répétition de la stratégie délibérée de 2012 consistant à générer un climat de peur pour ensuite conditionner, dans un « accord de compétitivité », le maintien d’une partie de l’activité à l’acceptation de moins disant sociaux. La direction du groupe Renault pourrait donc prendre la décision de profiter de la crise sanitaire pour poursuivre la stratégie financière de Carlos Ghosn (de sinistre mémoire) en profitant des structures de libre échange de l’Union Européenne pour délocaliser et externaliser les activités industrielles et d’ingénieries avec, pour seule boussole, des niveaux de marge à deux chiffres par véhicules vendus. En 2011, le groupe Renault avait déjà bénéficié d’un prêt de trois milliards d’euros qui lui avait finalement servi à financer les délocalisations dont celle (intégrale) de la Clio 5 en (...) Lire la suite »

Nous ne laisserons pas salir l’histoire de Renault-Billancourt

Front syndical de classe
On le sait Renault-Billancourt n'a pas été fermé en 1992 pour des raisons économiques. C'est sous Mitterrand, Rocard que les 10 de Renault sont licenciés, prélude à la fermeture totale. Il fallait que la "forteresse ouvrière" soit réduite au silence pour que puisse se déployer le règne de l'argent, des Tapie les contre-réformes et la remise en cause de tous les conquis de la Libération et du Conseil National de la Résistance. A présent c'est la mémoire même de cette histoire et des combats qui la jalonne qui est attaquée travestie sous couvert de témoignages. C'est pourquoi la vérité devait être rétablie, ce à quoi le texte de l' Association des Travailleurs Renault Ile Seguin, "Nous ne laisserons pas salir l'histoire de Renault-Billancourt" procède. Une réplique qui doit être largement connue et diffusée. Et le texte signé le plus largement. Par ailleurs, l'ouvrage de Youcef Haji, "De Renault-Billancourt à l'Olympia, IDBIHI, parcours d'un marocain 1968-1987" préfacé par Roger Silvain constitue une (...) Lire la suite »

Quand Obama oblige Renault à quitter l’Iran... à son grand dam

Alain-Gabriel Verdevoye

Le "diktat" du président américain oblige Renault à cesser toute activité en Iran. Faute de quoi, l'Alliance Renault-Nissan risquerait de ne plus pouvoir commercer avec les Etats-Unis. Renault a produit à travers ses partenaires 100.000 voitures en Iran l'an dernier... Déjà, PSA avait dû se retirer en 2012 sous la pression de GM. Un manque à gagner pour l'industrie tricolore !

"Le président Obama a donné l'ordre de cesser l'activité en Iran", a affirmé ce vendredi, Carlos Tavares, Directeur délégué de Renault, non sans ironie et une certaine amertume. Faute de quoi, les entreprises qui commerceraient encore avec ce pays se verraient interdire toute activité aux Etats-Unis. "Des discussions diplomatiques ont lieu d'Etat à Etat entre la France et les Etats-Unis" à ce sujet. Mais, en attendant d'éventuelles avancées sur ce sujet, Renault se voit contraint, après PSA, d'interrompre ses lucrativres activités en Iran. "On n'a pas le choix" ; souligne Carlos Tavares. Implantés historiquement, les deux constructeurs français sont frappés de plein fouet par le "diktat" américain. Ils détenaient tous les deux une part très importante du marché local... contrairement aux multinationales de Detroit GM ou Ford qui en étaient absentes ! 100.000 voitures "Plus aucune pièce ne sirt des usines roumaines mais également françaises à destination de l'Iran", indique Carlos Tavares. Renault ne (...) Lire la suite »
Le risque d’une union des salariés des entreprises menacées effraie la classe dirigeante

Renault, droite, socialistes : une gestion commune, toute une histoire !

Roger SILVAIN

En 2009, au terme de 7 ans d’acharnement, la direction de Renault a été condamnée par la cour d’appel de Versailles pour discrimination syndicale envers Roger Silvain, ancien militant CGT de Renault.
Roger Silvain a profondément marqué pendant trente ans la vie syndicale de son entreprise.
A 78 ans, il remporte un nouveau combat face à l’appareil juridique de la direction Renault.
Ci-dessous, il retrace en quelques mots l’histoire de Renault et appelle à une contre-offensive unitaire par l’union des entreprises menacées.
Chapeau, l’artiste !

LGS

Remontons à la Libération : 1944, Renault vient d'être nationalisé par l'Assemblée constituante présidée par le général De Gaulle. Dès lors, la question de la nomination d'une personnalité à la tête de la jeune entreprise nationale est posée. La grande bourgeoisie compromise par son attitude durant l'occupation est hors jeu. Pour les forces conservatrices, le danger, dans le rapport de forces de l'époque est de voir désigné un métallo communiste, ancien de Renault, Alfred Costes. L'alliance des socialistes et des gaullistes conduit à la nomination de Pierre Lefaucheux. Suite à la mort accidentelle de Lefaucheux en 1955, la présidence revient à Pierre Dreyfus, ancien responsable des jeunes socialistes en 1936. C'est ainsi que cette entreprise nationale fut dirigée à partir d'un compromis entre la droite et le parti socialiste jusqu'en 1990. La privatisation : C'est dès 1986 (première cohabitation entre le PS et la droite avec F. Mitterrand à la présidence et Jacques Chirac comme premier ministre), (...) Lire la suite »
Roumanie

Les syndicats français engagés aux côtés des grévistes de l’usine Dacia-Renault

DIVERS

Les salariés de l’usine Dacia-Renault de Mioveni sont entrés, vendredi 11 avril, dans leur quinzième jour de grève consécutif. Alors que les discussions piétinent avec la direction de la marque au losange, ils sont désormais soutenus par les syndicalistes français du groupe qui ont organisé une collecte dans les sites de production de tout l’hexagone : plus de 10 000 euros ont ainsi pu être récoltés et offerts, jeudi, aux grévistes roumains. Depuis l’arrêt total de la production le 24 mars, Renault aurait perdu près de 160 millions d’euros.

« Soutenons massivement le combat des salariés de Dacia ! », « Même patron, même combat ! »... Les syndicalistes de l'usine Renault de Cléon [1] (en Seine-Maritime) , ont diffusé, ces derniers jours, des tracts de soutien aux salariés de Dacia dans tous les sites de production français de la marque au losange Aux cotés de leurs collègues roumains, ils ont rejeté la dernière proposition de la direction formulée mardi : une augmentation salariale de 394 lei brut [environ 105 euros] et une prime de résultat de 300 euros brut pour l'année 2007, contre une réorganisation du système des trois huits. Le 24 mars, les ouvriers de l'usine de Mioveni ont pourtant lancé une grève générale pour réclamer une augmentation salariale de 550 lei [environ 150 euros] et une majoration des primes qu'ils reçoivent tout au long de l'année. Des revendications qu'ils estiment « justifiées » au regard des résultats spectaculaires enregistrés par la société Dacia ces derniers mois. Les ventes de l'usine ont augmenté de 62% en (...) Lire la suite »