RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher
Thème : Silvio Berlusconi

La chute de Berlusconi

Ciro Tappeste
Pourquoi la démission du Cavaliere ne signifie pas la fin des politiques anti-ouvrières et antipopulaires en Italie ? Par Ciro Tappeste Silvio Berlusconi est la seconde victime collatérale de haut vol de la crise qui est en train de secouer la zone euro et, plus largement, l'Union Européenne. Accroché au pouvoir depuis des mois en dépit d'une majorité parlementaire brinquebalante, ce sont ses plus étroits collaborateurs qui l'ont poussé vers la sortie le 8 octobre à la suite de son entrevue avec le Président de la République Giorgio Napolitano. Ce dernier, à la suite des pressions réitérées exercées par les différents gouvernements de l'UE, notamment par Paris et Berlin, a ouvertement exigé de lui qu'il se retire. L'Italie n'est pas seulement durement touchée par la crise actuelle qui aggrave encore plus l'état de santé anémique de son économie dont la croissance est largement à la traine par rapport à ses partenaires de l'UE depuis plus de quinze ans. L'instabilité politique qui caractérise depuis de (...) Lire la suite »

Au Vatican, le "cavaliere" du pape.

Domenico CIRILLO

Berlusconi : "priorité attribuée par le gouvernement italien, dans son action sur le plan interne et international, aux valeurs de liberté et de tolérance et à la sacralité de la personne humaine et de la famille "

Gentilshommes et saint siège : "L’action du gouvernement ne peut que satisfaire le pape et son église"

ROMA - Il est arrivé en avance, il a fait antichambre, quelques plaisanteries, il a baisé l'anneau deux fois. A l'entrée et à la sortie. Le Président du Conseil italien a été hier (vendredi 6 juin 2008, NdT) au Vatican chez le pape. La convocation officielle était arrivée il y a juste huit jours, quand Benoît XVI lui avait fait une notable ouverture de crédit en déclarant à l'assemblée des évêques italiens : « En Italie - avait dit le pape - il y a un nouveau climat politique ». Ajoutant aussitôt la liste des requêtes : des sous pour les écoles catholiques, des aides pour les familles, réexamen de la loi sur l'avortement et tour de vis à la loi 40 sur la fécondation assistée, déjà coercitive. Le catalogue est revenu, ponctuel, à la rencontre d'hier matin, de façon plus nuancée dans les déclarations de Benoît XVI, plus nette pendant la rencontre successive avec le cardinal secrétaire d'Etat Tarcisio Bertone. Dans les deux colloques - à peine une demi-heure chacun- Berlusconi était exceptionnellement accompagné (...) Lire la suite »