Pour libérer la Palestine de tous les fléaux de l’humanité, le sionisme, le racisme, l’apartheid, l’occupation et les crimes de guerre. Mais pour les Palestiniens, Churchill avait des mots spéciaux. Il rejetait complètement leur lien historique avec leur pays. Dégoulinant de racisme, Churchill a dit ceci du droit des Palestiniens dans leur pays : « Je ne suis pas d’accord pour dire que le chien dans une niche a le droit final à la niche, même s’il y est couché depuis très longtemps. Je n’admets pas ce droit. »
Le cinquantenaire de la mort de Churchill (jan 1965) est l’occasion de rappeler quelques vérités qui feront tomber de son piédestal cette figure tutélaire. Avant de devenir l’icône de la résistance au nazisme, Winston Churchill a d’abord été un fervent défenseur de l’Empire britannique et un antibolchevique convaincu, un antisémite, mais aussi un malin.