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Rubrique : Actualité

La bataille culturelle dans le Manga

Arcture-JRCF

La France est le deuxième pays consommateur de manga du monde. Ces bandes dessinées japonaises possèdent un style propre et des codes singuliers, qui ont su conquérir la culture française à la fin du siècle dernier. Aujourd’hui, le comment nous intéresse moins que les œuvres en elles-mêmes.

Le manga se divise en plusieurs catégories entre BD pour enfants, adolescents, et jeunes adultes, avec des approches esthétiques, thématiques et narratologiques différentes. Par exemple, Naruto et Berserk abordent tous deux le thème de la guerre, mais avec des approches bien spécifiques pour leur public respectif. Le premier étant destiné aux adolescents, tandis que le second est destiné aux jeunes adultes. Ainsi, depuis 30 ans, il est difficile en France de ne pas avoir entendu parler de Dragon Ball, Jojo Bizarre Adventure, Naruto, ou encore One Piece, ces parangons du manga pour adolescents ont tous les trois marqué à jamais le genre de la bande dessinée japonaise pour adolescents au cours de leurs époques respectives. Concentrons-nous sur le tournant du dernier millénaire, avec l’arrivée de nos deux mastodontes : Naruto de Masashi Kishimoto et One Piece de EiIchiro Oda. Tous deux racontent les rêves de grandeur d’un adolescent doté de grands pouvoirs au sein d’un monde à la (…) Lire la suite »

Dans les grottes d’Algérie l’armée française n’a gazé que des poux.

Jacques-Marie BOURGET

C'est d'abord un kamikaze inattendu, le journaliste Jean-Michel Apathie qui a allumé la bombe, comparant certains crimes commis par des soldats français en Algérie à ceux des nazis. Puis la télévision publique a censuré sur France 5 la diffusion d'un documentaire sur le gazage d'algériens enfants, femmes et hommes, réfugiés dans des grottes de montagne. La République Française continue de se taire sur ses crimes du passés. Ils n'ont donc jamais eu lieu.

Ceux qui s’indignent ou s’étonnent en apprenant qu’en Algérie, de Bugeaud à Mollet, Mitterrand, De Gaulle on a gazé des enfants, des femmes et des hommes dans des grottes de montagne en Kabylie, dans les Aurès ou toute autre cavité...n’ont rien compris. Soixante-dix ans après les crimes, si la mémoire française reste sereine, c’est que l’acte était justifié. Ces êtres là, asphyxiés, brûlés, n’ont jamais été admis au rang des humains. Alors pourquoi un remord ou un pardon ? Louis Darquier de Pellepoix, Commissaire général aux Questions juives, horreur créée par le régime de Vichy, nous a éclairés sur cette mécanique de la barbarie. Evoquant l’apocalypse de l’holocauste il a déclaré : « À Auschwitz on n’a gazé que des poux ». En réalité dans les grottes et cavités algériennes on ne tuait pas de vrais hommes. Pour conforter cette philosophie du crime nous avons aujourd’hui l’exemple de Gaza, où plus de 50 000 non-humains ont aussi été écrasés dans l’indifférence. Comme tout homme (…) Lire la suite »
Ci-dessous, enfumages et désenfumages

Fidel Castro l’avait prédit en 1992 : La prochaine guerre sera en Europe entre la Russie et le fascisme sauf que le fascisme sera appelé démocratie

Dominique MUSELET

L'actu en vidéos

Alexander Mercouris - Poutine rejette avec diplomatie, la proposition d'un cessez-le-feu de 30 jours en Ukraine Pendant sa conférence de presse avec le président Loukachenko, Poutine a dit : "La Russie soutient les efforts pour cesser les hostilités dans le conflit ukrainien mais un éventuel cessez-le-feu doit engendrer une paix durable et éliminer les causes initiales de cette crise. Moscou se pose plusieurs questions au sujet de la proposition étasunienne qui seront soulevées dans de prochains échanges avec nos collègues américains. Cependant la Russie souhaite elle aussi une solution diplomatique au conflit". Alexander Mercouris : Poutine rejette poliment la proposition américaine, comme c'était prévisible, mais il prend soin de ne pas fermer la porte aux négociations. Trump va accueillir positivement la réponse de Poutine et va aller de l'avant. Trump et Poutine sont déjà tout les deux d'accord sur le fait que Zelinsky doit partir. Les Européens ne seront pas contents. En (…) Lire la suite »
Assise sur le socle de béton des idées martelées, elle se passe des faits et des chiffres

Ouïghours : les vérités sacrifiées de Madame Defranoux - II. Idées reçues, calomnies et absurdités

Albert ETTINGER

Ouïghours, Histoire d’un peuple sacrifié s’appelle le livre de Laurence Defranoux (Éditions Tallendier, 2022 et 2025) qui a pour ambition de corroborer et d’établir une fois pour toutes le récit occidental du « génocide ouïghour » perpétré par le « régime communiste chinois ». Je l’ai lu attentivement, et ce qui va suivre (en plusieurs étapes), ce sont les remarques et réflexions que cette lecture m’a inspirées.

La manière de regarder la Chine de Madame Defranoux est semblable à celle d’une borgne souffrant de surcroît de myopie et de daltonisme. Sa vue altérée peut s’expliquer en partie par son anticommunisme primaire. Une de ses consœurs (bien plus douée et bien plus honnête qu’elle) n’a-t-elle pas déjà remarqué il y a plusieurs années que ses collègues au sein de médias réputés « de gauche » devaient leur piètre culture politique à l’infâme Livre noir du communisme ? Defranoux fait flèche de tout bois pour attaquer la Chine C’est assurément le cas de Laurence Defranoux qui s’évertue à brosser de la Chine communiste un tableau tout en noir, à commencer par le portrait en vitriol de ses dirigeants. Mao Zedong, toujours vénéré dans son pays pour l’avoir libéré de l’ancien régime semi-colonial et semi-féodal, n’est à ses yeux que le « responsable de plus de 36 millions de morts. » (1) Quant à Xi Jinping, non contente de le dénigrer comme un « pur produit du système » (ce qui ne vaut (…) Lire la suite »

Les monstres ne sont pas seulement dans les livres d’histoire. Ils vivent parmi nous. Ils sont partout

Jonathan COOK

Le nouveau film de Walter Salles sur les disparitions de opposants au régime dans le Brésil des années 1970 nous rappelle avec force que les monstres qui défendent le massacre à Gaza attendent leur heure.

Le nouveau film de Walter Salles, I'm Still Here, est un portrait émouvant, inspiré d'une histoire vraie et nommé aux Oscars, d'une famille de classe moyenne et de gauche vivant à Rio de Janeiro au début des années 1970, qui s'efforce d'accepter la disparition du père - confirmée 25 ans plus tard comme un meurtre - par la dictature militaire brésilienne. La mère et sa fille adolescente passent également du temps dans un camp de torture du régime, avant d'être libérées. Ce qui m'a le plus frappé dans ce film, c'est le nombre incalculable de fonctionnaires du régime qui, impassibles et consciencieux, se sont livrés aux sévices infligés aux hommes, aux femmes et aux enfants. Ce film m'a rappelé qu'un grand nombre de ces personnes vivent parmi nous et qu'elles n'ont pas fait grand-chose pour cacher leur identité au cours des 16 derniers mois. Ce sont les politiciens qui déforment le langage et le droit international en qualifiant de « légitime défense » la punition collective (…) Lire la suite »

Pas d’illusions - En bons fascistes, Trump et ses amis violeront le droit international et toute règle établie !

Yorgos MITRALIAS
Quand au début du siècle, le grand écrivain américain Philip Roth réécrivait l’histoire de son pays avec son extraordinaire roman Le Complot contre l’Amérique », en faisant élire président des Etats-Unis le légendaire aviateur pronazi Charles Lindbergh à la place de Franklin Roosevelt, probablement il ne pouvait pas imaginer que la réalité politique des États-Unis d’aujourd’hui présenterait plus que des similitudes avec celle décrite dans son livre. Un livre d’une fiction politique qualifiée pourtant alors de « cauchemardesque », se déroulant 85 ans plus tôt, en 1940 ! Car bien prophétique le roman de Roth l’est quand il fait élire un Lindbergh promettant, comme Trump, la paix. Ou quand, une fois au pouvoir, ce même Lindbergh s’empresse de faire ce qu’est en train de faire Trump avec Poutine : conclure un pacte de non-agression avec Adolphe Hitler...tandis qu’il prend comme ministre à tout faire un nazi notoire, le grand capitaliste constructeur de voitures Henry Ford, là où Trump (…) Lire la suite »
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Le quotidien Libération sous la loupe : ça grouille

Ouïghours : les vérités sacrifiées de Madame Defranoux

Albert ETTINGER

Cet article est le premier d’une série écrite par notre ami Albert Ettinger, intellectuel luxembourgeois (voir plus bas) que Le Grand Soir a eu l’honneur d’accueillir 17 fois dans ses colonnes.
Ici, il décortique avec une rigueur chirurgicale et une grande honnêteté l’enfumage obstiné de "la responsable Xinjiang" au quotidien Libération.
Je m’en réjouis particulièrement parce que j’ai eu affaire à cette dame dont j’affiche, preuve à l’appui, tout en bas de cet article, un exemple de l’absence de toute espèce de moralité.
Maxime Vivas

Ouïghours, Histoire d’un peuple sacrifié s’appelle le livre de Laurence Defranoux (Éditions Tallendier, 2022 et 2025) qui a pour ambition de corroborer et d’établir une fois pour toutes le récit occidental du « génocide ouïghour » perpétré par le « régime communiste chinois ». Je l’ai lu attentivement, et ce qui va suivre (en plusieurs étapes), ce sont les remarques et réflexions que cette lecture m’a inspirées. (I) Les défenseurs des « droits humains » à géométrie variable au service de l’empire US Qui est-ce qui nous parle dans ce livre de 378 pages (dans son édition de 2025), et quel est le point de vue à partir duquel le livre nous interpelle ? Quels sont les intérêts qu’il sert et quels sont les buts qu’il poursuit ? Un premier élément de réponse nous est donné par le nom qui apparaît sur la page de couverture à côté de celui de l’autrice. Car pour promouvoir son livre et chanter ses louanges, Laurence Defranoux a eu recours à un homme politique qui jouit des faveurs de (…) Lire la suite »

Le Laos des annéees 1970, les EU et le gaz sarin. La vraie version ?

Peter BYRNE

Comment CNN s’est rétractée après la publication d’un « scoop » sur l’armée des EU

L’opération Tailwind revisitée après la publication du rapport de la CIA à Kissinger Imaginez le scénario suivant : nous sommes le 11 septembre 1970. Des commandos étasuniens, vêtus d’uniformes quelconques, dépourvus d’insignes et de plaques d’identité, et équipés d’armes qui ne sont pas fabriquées aux États-Unis, attaquent une base logistique de l’armée nord-vietnamienne/ANV sur la piste Ho Chi Minh, près de Chavane, au Laos. L’opération Tailwind est une opération « secrète » menée par des soldats de reconnaissance à longue portée formés à la furtivité, à la tromperie et aux arts du meurtre interdits par les Conventions de Genève. Seize combattants du Groupe d’études et d’observation (SOG) ultra-secret sont accompagnés de plus de 100 mercenaires montagnards. Le raid est soutenu par des bombardiers de l’armée de l’air. Objectif du SOG : maîtriser la base et localiser les documents militaires et les codes de transmission. Trouver et tuer les prisonniers de guerre étasuniens (…) Lire la suite »

En Algérie, après Bugeaud on attend Retailleau.

Jacques-Marie BOURGET

Soyons fous, puisque le temps est à l'éloge de la folie. Trump va transformer Gaza en spa, éliminer les Palestiniens, voler le canal de Panama et le Groenland pourquoi ne pas imaginer que Retailleau se lance à la reconquête de l'Algérie.

L’armée française, que le monde entier nous envie, a perdu toutes ses batailles depuis 1918, même, ultime avatar, l’offensive du Sahel. Mais pas perdu la guerre d’Algérie. Ici c’est un salaud nommé De Gaulle, qui a volé la victoire de nos héros kaki. Pour l’accorder à ceux que ces distingués linguistes nommaient « ratons ». Cet épisode reste un vol historique et l’on regrette que l’arbitrage vidéo n’ait pas existé à l’époque : la France avait gagné. Ce sont bien nos exemplaires bataillons qui ont triomphé des sous humains, souvent trop bruns de peau. Avec l’appui d’hommes nouveaux comme Retailleau et ses clones, nous devons être en mesure de remettre les églises au milieu des douars algériens. Au Sacré Cœur de Cholet les oreilles de Bruno n’ont-elles pas été lavées au son du « Veni creator » : « Chasse au loin l’ennemi qui nous menace ». Voilà ce qui ferait de Bruno un vrai chef, comme le dirait Bocuse. En gladiateur dans les cages du Puy du Fou n’a-t-il pas déjà dompté de (…) Lire la suite »
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Oh, un documentaire sans complaisance ni malveillance donné à voir le 6 mars, pour la Journée internationale des droits des femmes

Des femmes tibétaines en quête de savoir

CGTN (Présentation de Maxime VIVAS)

Une amie chinoise de CGTN (télévision chinoise en langue française) m’a envoyé ce documentaire sur les femmes tibétaines en milieu rural, dans des villages reculés entourés d’espaces caillouteux. C’est dire, rudes, hostiles, arides.

On dira "tranches de vie" ou "propagande" (c’est ce dernier mot qui est prisé par nos médias pour toute information qui déplaît aux sinophobes.

Je retiendrai un parti-pris de "positiver". Ici une Tibétaine a ouvert de sa propre initiative des cours d’alphabétisation pour des femmes adultes, parfois âgées. Le gouvernement est ensuite venu aider.

Depuis que je suis allé au Tibet (2010) ma volonté de mieux faire connaître la Chine et le Tibet n'a jamais failli, quel qu'en soit le coût, le prix à payer sous les avalanches de malveillances médiatiques qui vont jusqu'à me dénoncer comme un agent chinois (!) ou tout au moins, comme un auteur payé par le Parti Communiste chinois (1). J’ai écrit un livre et de nombreux articles sur le Tibet pour en dire le terrible passé sous la dictature théocratique des dalaï-lamas, mais sans occulter les retards, les difficultés, les problèmes. Cela n'empêche pas des menteurs médiatisés comme Rudy Reichstadt de diffuser une vidéo (sur Conspiracy Watch, officine aux troubles revenus) où, selon lui, je prétends que tout va bien au Tibet (et au Xinjiang). Cela n'empêche pas une menteuse comme lhia Pascal-Heilmann de publier sur "Arrêt sur Images" une interview de moi où elle raconte le même bobard. Ce documentaire, assez court, est un reflet fidèle du Tibet que j'ai vu. J'ai écrit (et je le (…) Lire la suite »