En avril 2015, Mme Hillary Clinton a prononcé un discours à l'Université de Columbia dans lequel elle a admis ce que l'on peut lire dans n'importe quelle statistique carcérale : environ un détenu sur quatre dans le monde se trouve dans les prisons des États-Unis (US).(1) Bien sûr, elle n'a pas eu de pensée pour Julian Assange, qui à ce moment était caché depuis trois ans à l'ambassade d'Equateur pour échapper à cette folie carcérale. Elle n'a pas non plus mentionné la peine absurde de 175 ans qu’encourt Assange encourt s'il est reconnu coupable aux États-Unis. Elle ne parlait pas de la peine de mort toujours appliquée, ni du côté le plus sombre du système pénitentiaire US : le régime des prisons de sécurité maximale (supermax) et des mesures administratives spéciales (SAM). Là encore, l'affaire Assange a levé un bout du voile : une juge anglaise a statué en janvier 2020 qu'il ne survivrait pas à une incarcération dans une prison supermax ou à l'imposition des SAM.
La diplomatie est une compétence essentielle dans le siècle qui se dessine rapidement autour de nous, mais nous constatons que lancer des insultes de cour de récréation au dirigeant d'une autre nation est devenu la norme dans le Washington post-11 septembre.
Lors du vingt-cinquième sommet des pays membres de l’Organisation de l’unité africaine, le 26 juillet 1987, le président du Conseil national révolutionnaire du Burkina Faso dénonce le nouvel asservissement de l’Afrique : « Les origines de la dette remontent aux origines du colonialisme.
Plutôt que de revenir sur la terreur contre-révolutionnaire que les États-Unis ont infligée à l’Afghanistan et au reste du monde depuis la Seconde Guerre mondiale, la presse libérale est occupée à se lamenter sur le déclin progressif de l’empire.
Daniel Hale a révélé le meurtre généralisé et aveugle de non-combattants dans le cadre de la guerre mondiale menée par les drones états-uniens. Pour son héroïsme, il risque dix ans de prison tandis que ceux qui supervisent ces crimes de guerre poursuivent leur folie meurtrière.