auteur Noam SHEIZAF

Israël : Les profits générés par l’occupation et pourquoi on n’en parle jamais (972mag.com)

Noam SHEIZAF
Si nous savions ce que l'occupation rapporte -infiniment plus que ce que nous croyons- notre approche politique toute entière serait à revoir. Ami Kaufman (sur son blog +972) et Emily Hauser (Open Zion) se sont intéressées au débat sur le poids de l'occupation dans l'économie israélienne. Comme Amy le note, cela va de pair avec le débat sur J14 (le mouvement de protestation pour la "justice sociale"). Il est généralement admis en Israël que mettre fin à l'occupation et au coûteux projet de colonisation soulagerait l'économie israélienne plus que toutes les mesures préconisées par les opposants à l'occupation. Comme Ami et Emily le disent, il y a quelque chose de cynique dans cet argument : on devrait s'opposer à l'occupation avant tout pour des raisons morales sans rapport avec ce que cela coûte ou ne coûte pas à Israël. Je suis tout a fait d'accord avec leur position et c'est la réponse que je donne d'habitude quand on se sert de l'argument économique contre l'occupation. Mais (…)
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Fini de jouer. (Haaretz)

Noam SHEIZAF

Voilà une idée pour résoudre le conflit qui a l’air d’une vision paradisiaque : Accorder la citoyenneté et des droits égaux à tous les Palestiniens de Cisjordanie. Et qui milite pour la solution d’un seul état ? Des gens de droite et des colons.

"On ne peut pas attendre grand chose des négociations avec Mahmoud Abbas, même si le Président Obama semble avoir une opinion différente, car Abbas ne représente même pas la moitié des Palestiniens. Il y a peu de chances qu'il en sorte quoique ce soit de positif. Une autre solution pourrait être la Jordanie. Si la Jordanie acceptait d'intégrer plus de territoire et plus de personnes tout serait plus facile et plus naturel. Mais la Jordanie refuse de le faire. En conséquence je dis qu'il faut envisager une autre solution : il faut qu'Israël étende sa loi à la Judée Samarie et accorde la citoyenneté à un million et demi de Palestiniens". Ces remarques qui semblent subversives à beaucoup, n'ont pas été prononcées par un homme de gauche qui défend la solution d'un état pour deux peuples. Elle l'ont été par un membre du Betar, ancien officiel du Likoud où il était le mentor politique du Premier Ministre Benjamin Netanyahu, et ancien ministre de la défense et des affaires étrangères, (…)