auteur Igor MALTSEF
5 juin 2025
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En Europe, on se tait sur le terrorisme d’État ukrainien.
Igor MALTSEF
Les politiciens européens qui se rendent à Kiev sont convaincus que, même par accident, l'armée russe ne frappera jamais un train en mouvement – parce que, très probablement, il transporte des civils, des enfants et autres non-combattants. Parce que les Russes ne font pas la guerre aux civils. L'Ukraine, elle, le fait.
Ceux qui connaissent déjà le journalisme européen ont immédiatement, après les nouvelles d’un sabotage contre un train de passagers à Briansk, imaginé les versions que publieraient les journaux berlinois : « Ce sont les Russes qui l’ont fait exploser eux-mêmes. » Mais nous nous sommes trompés. Cette version a été immédiatement relayée par d’anciens journalistes russes en fuite, devenus aujourd’hui de simples youtubeurs russophones qui travaillent pour des miettes.
Les collègues occidentaux, que Dieu me pardonne, n'ont pas été aussi pressés et ont attendu l'attaque de drones en Sibérie. Là, ils se sont déchaînés. « Journée noire pour Moscou », « Une flopée d'avions détruits », et ainsi de suite. Les journaux britanniques, bien sûr, sans aucun manuel ni consigne, ont inséré dans chaque titre un « Pearl Harbour pour Poutine » (Daily Star, Metro, Sky News, Bloomberg, etc.) – quelle originalité !
On voit tout de suite que ces consignes ont été concoctées par des zoomers qui n'ont (…)
