« Cet homme ne va jamais se rendre. Si tu avais l’occasion de le voir face à face, tu verrais dans son regard qu’il ne vacillera pas. C’est un ermite, il a tout abandonné pour lutter aujourd’hui dans la jungle, avec 15 000 soldats à ses trousses. Ils ne l’auront pas » m’a confié mon interlocutrice colombienne sur le balcon d’un immeuble, une nuit d’août 2011 à Bogota.
Ce matin du 5 novembre je ne peux m’empêcher de penser à cette militante communiste lorsque j’apprends la mort au combat, (…)