Un fait dramatique doucement s’impose en nos vieilles démocraties : le politique n’y semble plus enclin à reconnaître la légitimité des sciences sociales dans la nécessaire compréhension des choses de la Cité. Nous devrions pourtant nous souvenir que les périodes sombres de l’Histoire ont d’abord été obscurcies par le rabougrissement de la pensée et par la répression des érudits dont les incessants questionnements des faits politiques et sociaux devenaient des obstacles à une nouvelle (…)