Elle aurait tort de se gêner, Frédérique Vidal, la ministre de l’Enseignement supérieur. Depuis plusieurs années – au moins depuis le passage de la loi LRU en 2007 – universitaires et étudiants sont assommés, tétanisés, anesthésiés, écrasés. Sans parler des lycéens qui ont à peine réagi lorsque le banquier de Rothschild a dénationalisé le baccalauréat et l’a privé de sa qualité de premier grade universitaire. Á Rennes, tout récemment, trois étudiants et demi tentaient de mener une pauvre – (…)