Julian Assange a l’air très pâle. "Pâle" n’est pas tout à fait exact : sa peau ressemble à du parchemin, presque translucide. Il n’a pas vu le soleil depuis presque sept ans. Il est assis en face de moi dans la salle de réunion de l’ambassade de l’Equateur à Londres, les cheveux blancs comme neige, sa marque de fabrique, arrive à ses épaules et il porte une longue barbe. On plaisante sur le fait qu’il ressemble au Père Noël. Il porte une épaisse veste en duvet et mange un morceau du sushi (…)