Nous avons tous été estomaqués quand nous avons appris la nouvelle. Sergio, notre pote Sergio Tornaghi, que nous connaissons depuis tant d’années et qui vit aujourd’hui, avec ses ânes et ses poules, au fin fond du Périgord Vert, venait d’être raflé au saut du lit, comme plusieurs autres réfugiés italiens des « années de plomb », quarante ans après les faits qui leur sont reprochés.
Au début des années 1980, comme des centaines de militants d’extrême gauche italiens, Sergio s’est réfugié en (…)