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Argentine, Vénézuéla, Brésil, Colombie, Cuba, Amérique Latine.....

Toujours en marche, de batailles perdues en petites victoires,l’ Amérique
latine avance au rytme des luttes populaires
, poussée par la volonté
de ne pas seulement survivre, ou de ne pas crever.
Cette zone, qui avait la plus forte concentration de dictatures de la
planète, dont elle a pu se sortir non sans mal, est toujours en mouvement.

Amérique latine
Peinture : Margari

L’Argentine des mouvements populaires est
toujours présente : piqueteros, réappropriation d’ usines, malgré les
difficultés et la répression et même si les
derniéres
élections

n’ont pas
traduit les immenses attente-révoltes de la population.
Population qui devra peut-être, un jour voir son immense terre de
Patagonie lui être volée
pour payer une dette colossalle , par ceux-la
même qui l’ ont encouragé et donc condamné a être pris au piege de cette
spirale.

Le Vénézuéla tient bon. Malgré la conspiration contre le président
Chavez
d’ avril
2002, et les
gigantesques
entreprises

de
sabotages, menée par la droite, le patronnat et un syndicat "ouvrier" à la
botte avec le concours trés efficace des grands médias, sans oublier les
USA,
le gouvernement Chavez, trés largement soutenu par le
peuple

, est toujours
là .Tout est à faire ou presque. Redonner au pays les fruits du pétrole, et
donc stopper sa privatisation souhaitée par les castes dominantes, reformer
le secteur
agraire

en donnant la terre à ceux qui la travaillent, s’ attaquer à la
pauvreté. Déja des résultats sont visibles. Avec en autre la parôle
retrouvée des indiens et des
femmes
. Mais aussi,
ne pas oublier le dévellopement des TV et radios
communautaires
qui gagnent du terrain depuis trois ans face aux médias
putchistes. Mais rien n’ est gagné. Les millieux d’
affaires et les USA ne vont
pas lacher le morceau. Ils continuent de l’ étrangler, là aussi avec une
dette illégale et corrompue.
Ils utilisent et utiliseront tout ce qui est possible
pour faire tomber Chavez , ils en ont l’ habitude, comme par
exemple au Chili et au Nicaragua : cette terre doit être soumise à 
leur intérêts.

Cette Amérique latine, où les effets catastrophiques de l’ ALENA continue de faire des ravages, doit aussi affronter la ZLEA, une ALENA sur tout le
continent, vit aussi au rythme du grand Brésil, et de Lula, en but à sa
première
opposition populaire concernant les
retraites
des fonctionnaires, avant la première grève nationale du 8
juillet 2003

et où le
Mouvement des Sans Terre , n’ attend rien du nouveau président, ancien
syndicaliste, qu’ il a , avec d’ autres porté au pouvoir
"" Parmi les contradictions qu’ affronte le MST, Gorgen (un des responsable
du MST) signale que « la gauche a connu une énorme avancée avec
Lula,

mais il ne pourra faire les grandes transformations promises au départ, sa
marge de manoeuvre est petite. C’est un paradoxe : Nous sommes au
gouvernement, mais nous ne sommes pas au pouvoir
. Nous ne nous faisons pas
d’illusions ». ""

Sans oublier la Colombie
et... le Plan
Colombie
ou se
mélent narcotrafiquants, paramilitaires, assassinats en
série

et puissants mouvemnents populaires
de guérilla le tout sous l’ oeil expert des militaires et "conseillés" US qui s’ installent dans le pays.
Rongé par la violence, toutes les
violences
, le pays
doit se battre aussi contre l’
impunité
. Les territoires indigènes U’was
, eux se voient volés par des transnationales, là encore pour du pétrole, et là encore avec l’ aide, en autres, de l’ armée US.

Et puis
Cuba, sous embargo depuis quarante ans, et qui est à nouveau sous les
feux
de la critique aprés les exécutions de trois preneurs d’ otages, et les
condamnation à de trés lourdes peines de dissidents. Dissidents, bien
encadrés et financés, entre autres, par les USA,
où la résidence de Mr James Cason, le
représentant des
intérets des USA à la Havane, leur sert de base pour détruire ce qu’un
embargo n’ a pas pour le moment réussit à faire.

Les trés fortes
pressions

contre Cuba ont amené le pouvoir Cubain à réagir fort. Nous sommes opposés à 
la peine de mort. A Cuba ou ailleurs, pour qui que ce soit.

Et concernant aussi les 75 cubains emprisonnés, les charges retenues -
complot
envers l’ état - et le
contexte, c’ est à dire les menaces officielles des USA, à prendre au sérieux
aprés l’ agression en Irak, ne nous ferons pas hurler avec les loups ( même
notre gauche et notre extréme gauche s’ y sont mise ), en reprennant la
propogande US, qui n’ est pas le moins du monde préoccupée, à Cuba, comme
ailleurs par la question de la démocratie ni par la peine de mort

Désapprouver oui. La prison
est toujours un échec pour un gouvernement, à Cuba aussi.

Mais en regardant aussi la situation, telle quelle est,
non pas avec des lunettes généreusement et largement distribuées par les
USA.

Cuba
Peiture : Margari

Car condamner Cuba, en oubliant le contexte, sans se donner les
moyens de dénoncer et de combattre le processus qui a provoqué la situation
actuelle, c’ est à dire entre autres, le financement au
grand jour d’ opposants, c’ est enfoncer un peu plus ce petit pays pauvre. C’ est enfoncer un pays, où malgrés les difficultés, les poubelles ne servent pas de cantines, où les soins et l’ éducation ne sont pas réservés à une minorité. Ce qui est loin d’ être le
cas dans toute l’ Amérique latine et au delà .

C’ est aussi s’ attendre à voir
se reproduire la même situation, avec à nouveau des vies gachées en prison.

Raison de plus pour s’ opposer avec force aux prétentions impérialistes et
qu’ enfin Cuba puisse vivre libre !

Une liberté, en Amérique latine, qui ne sera vraiment pleine et réelle, que lorque le combat pour la démocratie, la justice, aura pris en compte les racines indiennes du continent. L’ histoire, la culture et les territoires des indiens, leur survie, sont encore aujourd’hui attaqués. En niant les racines de l’ Amérique latine, le présent et son futur ainsi construits sont aussi des instruments de domination.

>>>> Et aussi :

Argentine

> Sans destin

Les prédateurs du néolibéralisme international laissent l’Argentine sans
destin...

Martin est apparu une nuit, il y a de cela deux ou trois années. Il était un
« pibe » (gosse) au sourire facile, insouciant et robuste. Insensible au
froid et à la chaleur. Dans le coin de la rue 24 novembre et Rivadavia il a
marqué son territoire : il nettoyait les vitres des voitures, il demandait
des monnaies et, quand les feux de signalisation le lui permettaient,
courait quelques mètres jusqu’au lieu du trottoir où étaient assises ses
compagnes, Roxana et une belle créature au regard fixe d’à peine un peu plus
d’un an, Tamara, échangeant avec elles quelques mots de passe et il
retournait à sa besogne.

Página 12, 26 mars 2003

Par Rafael A. Bielsa Oulala

> Une école de petits êtres brisés

(...) La petite école se trouve à quelques mètres du fleuve Parana, et comme
le reste du village, elle est inondée tous les deux ou trois ans. Ensuite,
les eaux se retirent, et tout recommence, mais à chaque fois les gens sont
plus pauvres qu’avant la montée des eaux. C’est une petite école modeste,
typique d’une époque où l’espoir avait encore un sens, et où le péronisme
construisait à tour de bras. Elle a un petit hall d’entrée, des galeries qui
débouchent sur un patio, une douzaine de salles de classe avec des fenêtres
donnant sur la rue, et un petit jardin où poussaient autrefois des fleurs,
et qui est devenu un dépotoir. Les tuiles rouges soulignent le délabrement
de la façade. Dans une petite niche à côté de l’entrée, il y a une Vierge
d’Itati en plâtre de la taille d’une chaussure, et à ses côtés il y a un
Gauchito Gil (personnage de la mythologie populaire) en plastique, dont le
poncho rouge est noirci, comme s’il s’était épuisé à force d’écouter des
suppliques.(...)

Par Mempo Giardinelli A l’ Encontre

Vénézuéla

> Reporters Sans Frontières, l’ imposture

« Le rôle de notre organisation est de défendre la liberté de la presse, pas
de juger l’usage qui en est fait », tel fut la réponse d’un responsable du
bureau ’Amérique Latine’ de Reporters Sans Frontière à une lettre de
protestation contre leur attitude de soutien aux médias golpistas durant le
coup d’Etat d’avril 2002 au Venezuela.

Par Risal

> Déstabilisation et approfondissement de la révolution bolivarienne

L’ électrochoc des tentatives de déstabilisation

"Enfer des droits de l’homme", "Après Saddam, Chavez", "Despote aux abois à 
Caracas", "Le populiste de gauche lâche ses hordes populaires", "le fou
Chavez",... Un an après le coup d’Etat, la presse qui s’ étale aujourd’ hui
sur les trottoirs de Caracas reproduit les mêmes titres. Une littérature
reprise en gros par la presse internationale qui omet encore toujours de
parler des profondes transformations qui s’opèrent dans la société
vénézuélienne.

Par Paul-Emile Dupret Risal

> Un important dossier Médias Communautaires sur Risal

Colombie

> Plan Colombie, passeport pour la guerre

(...) La zone choisie présente un évident intérêt stratégique. D’autres
projets d’exploitation (pétrolière) y existent et elle est frontalière avec
l’Equateur, pays lui aussi producteur de pétrole. Elle est, qui plus est, la
porte d’entrée de l’Amazonie et de sa biodiversité. Rien de tout cela n’est
dû au hasard et l’on peut parler d’une seule et même politique tant ses
différents acteurs - Etats-Unis, Etat colombien, paramilitaires, armée -
paraissent s’être concertés dans sa mise en oeuvre. Ainsi, la priorité à 
l’investissement étranger et en particulier pour l’industrie pétrolière a
été l’une des exigences de l’amendement au Plan Colombie imposé par les
sénateurs américains Dewine, Grassley et Coverdell. Dans sa section section
101.2, Allianza Act stipule : " Insister pour que le gouvernement colombien
complète les réformes urgentes destinées à ouvrir complètement son économie
à l’investissement et au commerce extérieur, particulièrement à l’industrie
du pétrole (...)

Par Maurice Lemoine Le Monde Diplomatique

> Comment la légalisation des drogues aux Etats -Unis pourrait affecter la Colombie ?

Quel serait l’impact de la légalisation des drogues sur le conflit armé colombien et sur l’économie du pays ? Analyse détaillée et chiffrée de Justin Podur, Znet/ Colombia Report.

La guerre contre la drogue, ou la prohibition des drogues, aux Etats-Unis est un programme socialement dévastateur. Le budget de lutte contre la drogue du gouvernement états-unien pour 2002 était de 18,8 milliards de dollars, une grande partie de cet argent provenant d’autres programmes comme les subventions au logement public et l’aide aux immigrés. La guerre contre la drogue renforce la police, les militaire, le système carcéral, et le crime organisé, tout en forçant les toxicomanes à assurer leurs habitudes par le crime. En outre, elle démonise les pauvres, les noirs, et d’autres et condamne des centaines de milliers de personnes à l’emprisonnement bien que ne représentant aucune menace pour la société. De plus, les problèmes générés par la prohibition des drogues s’étendent bien au delà des frontières des Etats-Unis.

Par Justin Podur , Znet Colombia Watch - Venezuela Watch Risal

> L’ amérique latine à l’ heure colombiennne : Un cahier spécial sur l’Amérique latine du Monde Diplomatique

ZLEA

> Les impacts de la ZLEA sur l’ agriculture

(...) Mais le principal bénéficiaire de la ZLEA, comme le reconnaît la
brochure, ne serait pas non plus l’industrie agroalimentaire exportatrice
brésilienne qui devrait se contenter des miettes de ce banquet néocolonial.
Pour l’essentiel, cet accord cherche à renforcer l’économie des Etats-Unis,
en favorisant la circulation de ses biens et de ses services. Les produits
agricoles nord américains, par exemple, sont hautement subventionnés et ils
bénéficient d’une infrastructure puissante (transport, stockage, etc.) et de
grands avantages technologiques. Avec la disparition des barrières
douannières, ils envahiront les marchés des pays du continent, ruinant les
agricultures locales. Le Brésil, avec son potentiel productif élevé, sera
l’une des, voire la principale victime de ce " libre échange " dans la
région.(...)

Par Altamiro Borges et Joao Pedro Stedile
La Gauche

Cuba

> Extrait du dossier Cuba du grandsoir.info

> Cuba dossier 1/6
 :
Cuba : une
résistance socialiste en Amérique latine Rémy Herrera

> Cuba dossier 2/6
 :
Un autre regard
sur les « dissidents » à Cuba Rémy Herrera

> Cuba dossier 3/6
 :
De Guantanamo à 
La Havane et retour John Brown

> Cuba dossier 4/6
 :
Pourquoi les
arrestations à Cuba ? Wayne S. Smith

> Cuba dossier 5/6 : Le Reich en Haïti
Dominique Balaou

> Cuba dossier 6/6
 :
Cuba fait mal
Eduardo Galeano

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Les Etats-Unis de mal empire : Ces leçons de résistance qui nous viennent du Sud
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Je n’ai aucune idée à quoi pourrait ressembler une information de masse et de qualité, plus ou moins objective, plus ou moins professionnelle, plus ou moins intelligente. Je n’en ai jamais connue, sinon à de très faibles doses. D’ailleurs, je pense que nous en avons tellement perdu l’habitude que nous réagirions comme un aveugle qui retrouverait soudainement la vue : notre premier réflexe serait probablement de fermer les yeux de douleur, tant cela nous paraîtrait insupportable.

Viktor Dedaj

Ces villes gérées par l’extrême-droite.
(L’article est suivi d’un « Complément » : « Le FN et les droits des travailleurs » avec une belle photo du beau château des Le Pen). LGS Des électeurs : « On va voter Front National. Ce sont les seuls qu’on n’a jamais essayés ». Faux ! Sans aller chercher dans un passé lointain, voyons comment le FN a géré les villes que les électeurs français lui ont confiées ces dernières années pour en faire ce qu’il appelait fièrement « des laboratoires du FN ». Arrêtons-nous à ce qu’il advint à Vitrolles, (...)
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(mise à jour le 19/02/2017) Le Grand Soir, toujours à l’écoute de ses lecteurs (réguliers, occasionnels ou accidentels) vous offre le DECODEX ALTERNATIF, un vrai DECODEX rédigé par de vrais gens dotés d’une véritable expérience. Ces analyses ne sont basées ni sur une vague impression après un survol rapide, ni sur un coup de fil à « Conspiracywatch », mais sur l’expérience de militants/bénévoles chevronnés de « l’information alternative ». Contrairement à d’autres DECODEX de bas de gamme qui circulent sur le (...)
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Hier, j’ai surpris France Télécom semant des graines de suicide.
Didier Lombard, ex-PDG de FT, a été mis en examen pour harcèlement moral dans l’enquête sur la vague de suicides dans son entreprise. C’est le moment de republier sur le sujet un article du Grand Soir datant de 2009 et toujours d’actualité. Les suicides à France Télécom ne sont pas une mode qui déferle, mais une éclosion de graines empoisonnées, semées depuis des décennies. Dans les années 80/90, j’étais ergonome dans une grande direction de France Télécom délocalisée de Paris à Blagnac, près de Toulouse. (...)
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