RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Les terroristes de Miami sont des "activistes" qui reçoivent des fonds d’un nazi "dissident"

Une vidéo de Cubainformación :

Terroristas de Miami son "activistas" y quien recibe fondos de un nazi, "disidente"

Le terme terroriste est un substantif très répété dans les grands médias internationaux et est appliqué en général à ceux qui emploient la violence en dehors de l’état pour poursuivre une fin politique. Mais pour les grandes entreprises informatives avoir confessé publiquement l’explosion d’un avion en pleine vol avec 73 victimes, n’est pas suffisant pour appliquer à ses auteurs la catégorie de terroristes (1). C’est le cas des citoyens d’origine cubaine Luis Posada Carriles et du récemment décédé Orlando Bosch dont les grands médias, quasi sans exception, préfèrent dénommé comme "miliciens" (2), "opposants" (3), "exilés" (4), "militants ou activistes anticastristes" (5) (6) ou même "dissidents" (7).

Dans les médias de Miami ces euphémismes passent directement à une apologie ouverte de son histoire terroriste. Après la mort d’Orlando Bosch le journal El Nuevo Herald, actuel propriété du journal espagnol El Paà­s, dédia un grand espace à l’exaltation du terroriste sous le titre de : "Les Exilés montrent leur regrets pour la mort de Bosch" (8). Dans le texte le président de la Fondation nationale Cubano-américaine le qualifia comme "lutteur pour la démocratie" ; le directeur du dénommé Institut de la Mémoire Historique Cubaine contre le Totalitarisme qui commémorait le "demi siècle de lutte armé contre Castro" affirma qu’avec le décédé "l’unira (pour toujours) l’amour de la patrie" ; Pedro Roig, de l’Université de Miami, qualifia Bosch come un "grand patriote" et la présidente du Comité des Relations Extérieure du Congrès des Etats-Unis, Ileana Ros-Lehtinen, lui écrivit une émotive lettre d’adieux où elle le qualifiait de "combattant".

Le double standard à l’heure d’étiqueter ou non comme terroriste ceux qui pratique la violence politique en dehors de l’état est applicable à d’autres figures de la contre-révolution cubaine. Parmi les dernier prisonniers qu’a libéré le gouvernement cubain et qui sont arrivés en territoire espagnol au moins 7 purgeaient des peines pour sabotages, attentats ou piraterie (9). C’est le cas d’Efraà­n Rivas qui mitrailla en 1996 un hôtel de la chaîne Sol Meliá à Varadero. Les agences et médias, loin de l’étiqueter comme terroriste le dénommèrent "prisonnier qui participa à un infiltration armée anticastriste" (10).

Une autre cas curieux est celui de Néstor Rodrà­guez Lobaina qui quelques jours après être arrivé en territoire espagnol dénonçait les autorités espagnols et la Croix Rouge pour la lenteur dans le paiement de son aide économique mensuelle (11)ainsi que pour le fait d’avoir été transporté en autobus jusqu’à sa destination finale de Malaga (12). Il accusa aussi le gouvernement et les médias espagnols de "le silencier". Les activités à Cuba de ce bruyant "dissident" étaient financées depuis Miami entre autre par Humberto Illa, coordinateur de la dénommée Convention Internationale Anticommuniste (13) (14). Illa est un fanatique paramilitaire, membre du groupe terroriste Alpha 66, qui s’autodéfinit comme nazi et à travers de Facebook fait des appels constant à l’assassinat de tous ceux qu’il considère comme "communiste" (15). Sur sa page Facebook on peut lire comment il déclare ouvertement qu’il envoya de l’argent à Nestor Rodrà­guez Robaina et à d’autres membres de la dénommé "opposition" cubaine (16).

Les mêmes médias qui un instant étiquettent comme terroriste ceux qui exercent la violence depuis certaines position idéologiques préfèrent les euphémismes complices quand ils doivent informe sur des criminels d’origine cubaine avec qui ils partagent leur inimité contre le gouvernement de l’île.

Sur les liens de supposé "ex-prisonniers de conscience" cubain avec les terroristes et nazis de Miami ils préfèrent ne rien dire.

José Manzaneda,

coordinateur de Cubainformación.

(1) http://newsgroups.derkeiler.com/Archive/Soc/soc.culture.cuba/2006-08/m...

(2) http://www.panoramadigital.com.do/fallece-en-miami-exiliado-cubano-orl...

(3) http://www.bbc.co.uk/mundo/noticias/2011/04/110424_eeuu_orlando_bosch_...

(4) http://www.chron.com/disp/story.mpl/sp/nws/7540392.html

(5) http://www.europapress.es/latam/politica/noticia-cuba-muere-miami-mili...

(6) http://www.noticias24.com/actualidad/noticia/245295/murio-orlando-bosc...

(7) http://www.informador.com.mx/internacional/2011/288366/6/muere-orlando...

(8) http://www.elnuevoherald.com/2011/04/27/930359/exiliados-muestran-pesa...

(9) http://www.larazon.es/noticia/2895-cuba-cuela-a-espana-7-exiliados-que...

(10) http://www.que.es/ultimas-noticias/espana/201104222328-liberado-antica...

(11) http://www.europapress.es/latam/cuba/noticia-cuba-disidente-rodriguez-...

(12) http://www.finanzas.com/noticias/cuba/2011-04-12/463939_expreso-cubano...

(13) http://www.convencion-internacional-anticomunista.com/

(14) http://bloguerosrevolucion.ning.com/profiles/blogs/los-democratas-para-quienes

(15) http://es-la.facebook.com/people/Humberto-Illa/100000234874132

(16) Écrit par l’auteur sur sa page Facebook (le 10 avril 2011 à 19h12) "[...] sans compter avec l’argent que j’ai envoyé à l’opposition interne, qui est un secret, mais seulement en 18 jour pour un seul opposant (Nestror Rodrà­guez Lobaina, d’Oriente) m’a coûté 450, à un seul parce que j’en envois à beaucoup".


URL de cet article 13613
  

Même Thème
Etat de siège. Les sanctions économiques des Etats-Unis contre Cuba
Salim LAMRANI
Début du chapitre IV Les citoyens étasuniens sont autorisés à se rendre à Cuba mais il leur est strictement interdit d’y dépenser le moindre centime, ce qui rend quasiment impossible tout séjour dans l’île. Le Département du Trésor considère donc tout voyage dans l’île comme une violation de la législation sur les sanctions économiques, à moins que les personnes ayant visité Cuba puissent démontrer qu’elles n’y ont effectué aucun achat. La justice étasunienne poursuit sans relâche les contrevenants à la (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

La pauvreté n’est pas naturelle, ce sont les hommes qui la créent et la tolèrent, et ce sont les hommes qui la vaincront. Vaincre la pauvreté n’est pas un acte de charité, c’est un acte de justice.

Nelson Mandela

"Un système meurtrier est en train de se créer sous nos yeux" (Republik)
Une allégation de viol inventée et des preuves fabriquées en Suède, la pression du Royaume-Uni pour ne pas abandonner l’affaire, un juge partial, la détention dans une prison de sécurité maximale, la torture psychologique - et bientôt l’extradition vers les États-Unis, où il pourrait être condamné à 175 ans de prison pour avoir dénoncé des crimes de guerre. Pour la première fois, le rapporteur spécial des Nations unies sur la torture, Nils Melzer, parle en détail des conclusions explosives de son enquête sur (...)
11 
Ces villes gérées par l’extrême-droite.
(L’article est suivi d’un « Complément » : « Le FN et les droits des travailleurs » avec une belle photo du beau château des Le Pen). LGS Des électeurs : « On va voter Front National. Ce sont les seuls qu’on n’a jamais essayés ». Faux ! Sans aller chercher dans un passé lointain, voyons comment le FN a géré les villes que les électeurs français lui ont confiées ces dernières années pour en faire ce qu’il appelait fièrement « des laboratoires du FN ». Arrêtons-nous à ce qu’il advint à Vitrolles, (...)
40 
Le DECODEX Alternatif (méfiez-vous des imitations)
(mise à jour le 19/02/2017) Le Grand Soir, toujours à l’écoute de ses lecteurs (réguliers, occasionnels ou accidentels) vous offre le DECODEX ALTERNATIF, un vrai DECODEX rédigé par de vrais gens dotés d’une véritable expérience. Ces analyses ne sont basées ni sur une vague impression après un survol rapide, ni sur un coup de fil à « Conspiracywatch », mais sur l’expérience de militants/bénévoles chevronnés de « l’information alternative ». Contrairement à d’autres DECODEX de bas de gamme qui circulent sur le (...)
103 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.