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Philippe Bordas. Forcenés. Paris, Fayard 2008.

Ce très beau livre, qui montre à quel point le cyclisme relève du génie populaire et comment il a pu devenir une « province naturelle de la littérature française », me donne l’occasion d’évoquer des ouvrages qui m’ont, ces dernières années, aidé à réfléchir sur la pratique du vélo, sur le cyclisme professionnel et la place du sport dans notre société.

Ce n’est pas l’argent qui pourrit le sport (l’argent, en soi, n’est rien), c’est le sport qui pourrit l’argent. La première étape du premier Tour de France en 1903 fut remportée par Maurice Garin, le futur vainqueur de l’épreuve. Garin avait accompli une bonne partie du parcours (Montgeron-Lyon) à une vitesse plus que respectable puisqu’il était arrivé à destination avant l’unique commissaire de course, parti en train... (Déjà , lors du Paris-Brest de 1902, il avait coiffé les journalistes d’une courte tête). Les responsables de l’épreuve (le rigide Henri Desgrange en tête) cautionnèrent cette énorme tricherie. En 1904, ce fut encore pire : les quatre premiers (dont Garin, suspendu pour deux ans) furent disqualifiés."¨A l’époque, les coureurs professionnels gagnaient plus que les ouvriers d’usine mais ne roulaient pas sur l’or. Ce n’est donc pas pour de l’argent que Garin et les autres magouillaient tant qu’ils pouvaient. C’est la notion même de sport et de compétition qui crée la pourriture.

A la fin du XIXè siècle, la compétition cycliste est dominée par les Britanniques, inventeurs des sports modernes de l’époque. Avec Humber ou Dunlop, l’industrie du cycle est d’outre-Manche. Des Français décident de relever le défi (Terront, Michelin) sous le regard ébloui de Clémenceau, d’Alfred Jarry ou du peintre Maurice de Vlaminck (coureur professionnel de 18 à 20 ans).

Le cyclisme professionnel est nettement de droite. Dans les années soixante-dix, Le Parisien Libéré, quotidien d’une droite dure et propriétaire du Tour de France, voit la main de Moscou derrière la moindre grève de quatre vendeuses de supermarché. En Flandres, la célèbre classique Het Volk (Le Peuple, titre qui fleure bon le populisme) est organisée par le quotidien éponyme, officiellement antisocialiste. Bernard Hinault flanque son poing dans la figure de militants cégétistes victimes de licenciements qui ont bloqué sa course (pendant qu’Hinault brille, Mitterrand marginalise le parti de la classe ouvrière et ouvre un boulevard au front National). Mais, à l’inverse de Louison Bobet (le grand champion français des années cinquante), Hinault n’a jamais mimé le bourgeois et a refusé le pont d’or que lui offrait Bernard Tapie en fin de carrière. Progressiste, dreyfusard, Pierre Giffard fonde le quotidien Le Vélo en 1892 et invente la course Paris-Brest-Paris. Antidreyfusard, aussi réactionnaire que le baron de Coubertin, Henri Desgrange fonde L’auto-vélo, de couleur jaune comme le futur maillot du même nom. En 1903, afin de stimuler les ventes de son journal sur le déclin, il invente le Tour de France, avec l’aide de l’industriel marquis de Dion. Début de la légende. Dans les années trente, les frères Pélissier ou André Leducq sont plus populaires que Greta Garbo. Le duel Anquetil-Poulidor dans le Puy de Dôme est l’événement le plus marquant de l’année 1964. Mais, dans les années quatre-vingt-dix, Indurain a autant de charisme qu’une pierre, tandis que, dans les années 2000, Lance Armstrong suscite moins de sympathie qu’une porte de prison. Sic transit

Je n’évoquerai pas de livres complaisants du style " Jalabert, sa vie son oeuvre " ou " Virenque, ses victoires, sa gloire, son plein gré " . Je voudrais proposer ici une liste d’ouvrages authentiquement littéraires qui ont fait mon bonheur avant la suprématie des "commentateurs" de télévision, grands mélangeurs de genre (journalistes et organisateurs de courses, champions puis consultants) du style Laurent Fignon ou Christian Prudhomme, fossoyeurs de la poésie, du lyrisme, mais dénués de tout souci d’investigation.

Les plus grands auteurs ont écrit sur le vélo. Roland Barthes a fort bien expliqué pourquoi dans ses Mythologies. A titre d’exemple, pensons à un extrait d’une ode de Pablo Neruda :

J’ai pensé au soir, quand

Les jeunes

Se lavent,

Chantent, mangent, lèvent

Un verre

De vin

En l’honneur

De l’amour

Et de la vie,

Et qu’à la porte

Attend

La bicyclette,

Immobile

Parce que

Son âme

N’était que mouvement,

Et, tombée là ,

Elle n’est pas

Insecte transparent

Qui parcourt

L’été,

Mais

Squelette

Froid

Qui seulement

Retrouve

Un corps errant

Avec l’urgence

Et la lumière

C’est-à -dire

Avec

La

Résurrection

De chaque jour

On pourrait commencer par Louis Nucéra et Bernard Chambaz, deux journalistes, deux écrivains qui ont refait le Tour de France avec leurs propres mollets. En 1985, Nucéra peina pendant deux mois sur les routes du Tour 1949 gagné par Fausto Coppi. Il en tirera Mes rayons de soleil (Grasset, 1987). Nucéra avait précédemment publié un ouvrage très chaleureux sur René Vietto, ancien groom de l’hôtel Majestic, communiste, figure mythique du cyclisme (Le roi René). Nucéra mourra tragiquement à vélo, à l’âge de 72 ans, fauché par un chauffard près de Nice, sa ville. En 2003, pour le centenaire du Tour, Bernard Chambaz précéda les coureurs avant de publier A mon tour (Le seuil).

Le plus savoureux chroniqueur du XXe siècle restera vraisemblablement Antoine Blondin avec son Tours de France : chroniques intégrales de "L’Équipe" , 1954-1982, (La Table Ronde). 500 pages d’anthologie. Les anars de droite peuvent être de très fins observateurs du cyclisme. En 1952, Jacques Perret (auteur du Caporal épinglé) suit le Tour pour L’Équipe. Ses articles seront réunis dans Articles de sport (La Table Ronde, 2005). Et puis il y a ce court texte (mon préféré) de Marcel Aymé, " Le dernier " qui raconte les mésaventures d’un cycliste nul pour l’éternité, qui ne gagne son salut que parce qu’il est nul. Pour le plaisir, j’en propose l’excipit : « Comme il enfourchait sa machine au sortir de la Porte Maillot, un camion le projeta sur la chaussée. Martin se releva, serra dans ses mains le guidon de sa bécane fracassée, et dit avant de mourir :
- Je vais me rattraper ».

Ces quelques pages ont été reprises dans ce qui est, à mes yeux, jusqu’à présent, le plus beau livre littéraire consacré au cyclisme, A bicyclette, une anthologie établie par Edward Nye (Sortilèges, 2000), avec des textes de Samuel Beckett, H.G. Wells, Georges Deleuze, Maurice Leblanc, Émile Zola, Alphonse Allais, Alfred Jarry, San Antonio, Julien Gracq, David Malouf etc.

A mi-chemin entre réalité et fiction, entre fantasme et hyperréalisme, je mentionnerai 54X13 de Jean-Bernard Pouy (L’Atalante). Ce très singulier auteur de romans policiers m’a bluffé. Le livre raconte la dix-septième étape Paux-Bordeaux du Tour 1995, racontée, en focalisation interne, par le (véritable ?) coureur Lilian Fauger, tremblotante étoile montante du cyclisme dunkerquois, qui s’échappe du peloton, quatre heures durant, après avoir dit à ses collègues qu’il allait saluer sa famille au km 83, à Caupenne d’Armagnac. Une fois le " bon de sortie " en poche, le coureur ne s’arrêtera pas et poursuivra son effort quatre heures durant en tirant sur son développement 54X13. A quelques lieues du but, le patron de Fauger, sur ordre de leur commanditaire, impose au cycliste de laisser gagner un coéquipier belge. J’ai dû aller consulter mes archives pour vérifier que Jean-Bernard Pouy m’avait bien mené en bateau. Jacques Bonaffé (un gars du Nord comme Lilian Fauger) adaptera pour le théâtre ce bel exemple de mentir vrai.

En 1924, Albert Londres, qui écrit plutôt pour des journaux de droite et qui, l’année précédente, avait réalisé un reportage historique sur le bagne de Cayenne, suit le Tour, au plus près des frères Pélissier (Tour de France, tour de souffrance). Candide découvre la souffrance imposée par Desgrange (ainsi, lors d’étapes qui durent une dizaine d’heures, les coureurs n’ont pas le droit de se changer et peuvent porter en fin d’après-midi les trois maillots de laine enfilés le matin au départ), et invente l’expression « les forçats de la route ». Desgrange rechignera pendant des années à l’usage du dérailleur pour ne pas rendre la course plus facile. Londres découvre le dopage. La bourgeoisie sportive, qui fait courir tous ces ouvriers agricoles et autres mineurs de fond, accepte la défonce au motif que, certes, il n’est pas normal de se doper mais comme on ne saurait s’en passer… Malgré les stimulants de l’époque (caféïne, strychnine, alcool), les Pélissier abandonnent. L’Italien Ottavio Bottecchia remporte la course après avoir porté le maillot jaune de bout en bout. Bottecchia mourra trois ans plus tard, assassiné par des fascistes jaloux du succès d’un coureur démocrate.

Je recommanderai également L’Ange de la montagne, de Christian Laborde, un hommage à Charly Gaul, vainqueur luxembourgeois du Tour 1958, peut-être le plus beau grimpeur de l’histoire. Gaul ne se remit jamais de sa gloire foudroyante, au vrai sens du terme. Il vécut un quart de siècle en ermite dans une cabane de bois dans les Ardennes, et mourut en 2005 à soixante-douze ans.

A lire aussi le très subtil Besoin de vélo de Paul Fournel. Chroniqueur pour L’Humanité, membre de l’OULIPO, attaché culturel qui nous explique dans un ouvrage très écrit pourquoi « le vélo, c’est le grain de la route. »

Je suis loin d’être un admirateur inconditionnel de Jean-Paul Ollivier (" Paulo la science " , pour les téléspectateurs de France 2). Ce gaulliste pur sucre n’a pas été témoin d’un seul scandale en quarante ans de journalisme sportif. Je mentionnerai néanmoins, dans sa très abondante production, La Tragédie du "Parjure" , le livre qu’il a consacré à la grandeur et à la décadence de Roger Rivière qui, s’il ne s’était pas brisé les reins dans une chute tragique, aurait été, dopage aidant (il se chargeait comme une mule et ne s’en cachait pas), le grand rival de Jacques Anquetil (le " Parjure " est le Perjuret, la montagne où la carrière du champion s’est achevée).

Dans un genre totalement différent, je mentionnerai Le Vélo à l’heure allemande de Jean Bobet. Frère du très populaire Louison, lui-même champion de bon niveau (il gagna Paris-Nice), Jean Bobet fit une carrière remarquée de journaliste sportif (RTL, Le Monde) avant de s’occuper du centre de thalassothérapie fondé par son frère. Il fut le premier coureur cycliste à avoir obtenu une licence universitaire (d’anglais). Bobet raconte comment les grands organisateurs de courses cyclistes (Jean Leulliot, Jacques Goddet qui, sa vie de suiveur durant, porta - ce n’est pas un hasard - un casque colonial) n’ont pas toujours su résister aux exigences de la Propagandastaffel. Il nous montre Leulliot menaçant un coureur sous-alimenté des foudres de la Gestapo s’il refuse de s’aligner dans une course qu’il organise. On ne rappellera pas qu’avant le stade de Santiago du Chili, des Juifs avaient été parqués dans un vélodrome parisien (contre la volonté du propriétaire).

A connaître également ce petit chef d’oeuvre de Dino Buzatti que j’ai lu en anglais (il existe une version française) : Coppi vs Bartali at the 1949 Tour of Italy (un recueil d’articles publié au début des années quatre-vingts). Les deux plus célèbres Italiens de l’époque s’affrontent en un match au sommet. Bartali étoile déclinante, Coppi presque à son zénith. Bartali le pieux, de droite, Coppi et sa liaison illégitime dans un pays où, à l’époque, on ne peut pas divorcer, plutôt de gauche, assurément la plus grande étoile sportive italienne du XXe siècle (des admirateurs embrassaient la route sur son passage, des femmes lui jetaient des pétales de rose). Un passage m’a particulièrement marqué : les coureurs doivent prendre le bateau pour traverser le Golfe de Gênes. Un bon nombre d’entre eux refusent et font le trajet en voiture : non seulement ils n’ont jamais pris le bateau, mais surtout ils croient que des sirènes vont s’en prendre à eux.

Je termine donc par le livre coup de poing de Philippe Bordas : Forcenés. Le quatrième de couverture donne le ton : « Le cyclisme n’a duré qu’un siècle. Ce qui s’appelle encore cyclisme et se donne en spectacle n’est que farce, artefact à la mesure d’un monde faussé par la pollution, la génétique et le biopouvoir. Je veux donner l’entr’aperçu d’un monde avant sa fin. Mettre un peu d’ordre parmi mes forcenés. Rien n’obsède comme ces histoires fabulées, ces mythologies usinées par le peuple, ces étincelles d’Eurovision. Ce que Walter Benjamin nomme " illuminations profanes " . Ces croyances minimes, ces noblesses inventées. »

Étymologiquement, un forcené (de for et sen) est hors du sens, de la raison. C’est un fou. Le fou au style le plus pur fut sûrement Jacques Anquetil, auquel Bordas consacre quelques pages admirables. Anquetil fut le maître de l’espace-temps : il passait des nuits à contempler les étoiles et était capable de planifier à la minute près, sans GPS, un voyage en voiture de 500 kilomètres. Ce « pur-sang au corps d’enfant » mourut de deux cancers. Anquetil n’a jamais rien fait comme tout le monde. En témoigne sa vie privée, où la réalité dépasse très largement la fiction. Il fut le sportif professionnel le mieux payé de France.

Fausto Coppi fut à peine plus légendaire que son soigneur Cavanna, sorcier aveugle à tête de bagnard qui « isolait les muscles longs et protégeait le foie » du campionissimo. Faust donna son âme au diable et mourut à quarante ans.

Chez les Belges, Bordas oppose Merckx, né coiffé, pur produit de la petite bourgeoisie bien-pensante bruxelloise (celle des chansons de Brel), à Roger De Vlaeminck, l’agité du bocal flamand. Celui-ci était enfant de la misère, fils d’un père drapier, syndiqué, et d’une mère gitane (selon la légende). Il serait né dans la roulotte de marchands ambulants de ses parents. Il gagna quatre fois Paris-Roubais. Il vainquit « l’Enfer du Nord ». Quand j’étais enfant, j’aimais bien que cet enfer commençât juste après la ville où j’étais né (Hénin-Liétard), comme si je résidais moi-même au paradis. Cette expression terrifiante était apparue sous la plume d’un journaliste ayant découvert les paysages en ruine de la Grande de Guerre. Merckx construisit un empire à coup de pédales. Il proposa à De Vlaeminck de rejoindre son équipe. Refusant, le Gitan voulut abattre le grand et beau jeune homme qui « n’avait pas connu la faim et fiscalisait le peloton. » Pour les prolos flahutes, Merckx devint le bourgeois, « l’ennemi à filouter. » Erik, le frère aîné de Roger, grand coureur lui aussi, finira sa vie dans un hôpital psychiatrique après la mort en course de leur ami Jean-Pierre Monserré (en 1971, alors qu’il était champion du monde en titre).

Bordas analyse longuement la sociologie des cyclistes professionnels. Il observe qu’à quelques exceptions près (Laurent Fignon, par exemple), aucun champion français ne sort de la classe moyenne. Ni d’ailleurs des cités. Il en déduit que ce sport va se tarir dans les pays développés. Les victoires reviennent de plus en plus aux teigneux des pays de l’Est (quand ils ne se font pas pincer dans des contrôles anti-dopage) ou aux Américains du Sud et du Nord. Il est loin le temps des paysans italiens ou des mineurs de fond polonais (Geminiani, Stablinski). Il est loin aussi le temps des vrais grimpeurs, sur qui, il faut le dire, plane une véritable malédiction : ils se suicident (René Pottier, Ocaña, Pantani), finissent boursouflés (Merckx), neurasthéniques (Gaul), paranos (Vietto).

Que voit-on du Tour de France ? Pas les coureurs avec qui on ne peut plus s’entretenir aux arrivées ou aux départs d’étape et que l’on ne reconnaît plus sous leur casque et derrière leurs lunettes sponsorisées. Les coureurs, nous dit Bordas, "se coupent de la rumeur du monde et des vivats de la foule par le jeu d’oreillettes et de câblages dignes du barnum autistique des présentateurs télés." On ne voit pas non plus la vraie France puisque la caméra évite les banlieues, les zones industrielles et les supermarchés. C’est la France chantée par Sarkozy pendant sa campagne électorale, celle du Guide Bleu de Jean-Paul Ollivier : la Loraine éternelle, le Fort de Briançon, l’église abbatiale sainte Cunégonde et les troupeaux de Charolais. Un discours de « sous-parlure télévisuelle, une langue vitrifiée ».

Adieu la légende, bonjour le préconstruit.

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