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Auteur : Badi BALTAZAR

Troïka Paranoïa

Badi BALTAZAR

Né d’une initiative allemande, Blockupy est le nom d’une coalition européenne inédite, composée de groupes d’activistes, de syndicats, d’associations militantes diverses (dont Attac et le CADTM), d’étudiants, de partis de gauche allemands dont Die Linke (La gauche) et Interventionistische Linke (Gauche Interventionniste) et de mouvements sociaux internationaux (Occupy, 15M, les Indignés et Democracia Real Ya). Suite à la réunion de préparation initiée par la plate-forme European Resistance entre les 24 et 26 février derniers, ces différents acteurs des luttes sociales ont décidé de s’engager ensemble dans l’organisation de quatre journées d’actions communes les 16, 17, 18 et 19 mai à Francfort. Point d’orgue de cette collaboration internationale, la manifestation du 19 mai a mobilisé plus de 20.000 personnes dans les rues de ce haut-lieu de la finance européenne. Des plus modérés aux plus radicaux, tous étaient là pour dénoncer les ravages du capitalisme financiarisé.

Les actions programmées étaient principalement dirigées contre la politique d'austérité imposée par la Troïka (Commission Européenne, Fond Monétaire International et Banque Centrale Européenne) et le diktat des marchés financiers et du secteur bancaire. Ces 4 journées de mobilisation avaient pour objectif de bloquer le quartier des affaires de Francfort et d'envoyer un signal fort aux banques et aux dirigeants politiques européens. De retour à Bruxelles, il nous apparait essentiel de dresser ici les premiers constats des actions menées par le collectif Blockupy, non seulement pour élargir et alimenter les débats mais aussi parce que les évènements de ces derniers jours ont été riches en enseignements pour les actions futures. Rapports de force entre gouvernants et manifestants Avant notre départ de Bruxelles le 16 mai, les Indignés qui campaient devant la BCE depuis plus de sept mois ont du quitter les lieux. Certains des occupants se sont complètement recouverts de peinture pour faciliter la tache (...) Lire la suite »

#OccupyBrussels : 10.000 personnes dans les rues

Badi BALTAZAR

C’est arrivé près de chez vous !

"Contre toute attente", disent certains. "C’était prévisible", rétorquent d’autres. Mais le fait est que sur le coup de midi, personne encore n’aurait pu prédire le succès de la Marche. Or ce sont tout de même près de 10.000 personnes qui ont répondu à l’appel des Indignés à Bruxelles. De nombreux syndiqués, des membres d’associations, des familles et bien d’autres acteurs de la société civile ont finalement rejoint le Mouvement, preuve supplémentaire, s’il en fallait, que les Indignés ne sont que la surface émergée de l’iceberg. Plus de 200.000 personnes se sont mobilisées en Italie, des dizaines de milliers de personnes à Madrid, plus de 15.000 en Asturie, 6000 devant le siège de la BCE à Francfort et encore des centaines de milliers d’autres sur la planète.

Peu avant ces événements, une information de source officielle tombait ce matin. Après avoir fait la une de la presse d'hier, le policier ayant violenté la jeune marcheuse Niki a été relâché. Stupeur, incompréhension, comment cela est-il possible ? Voilà qui donnait le ton de la journée. Lien vers l'article de ce matin sur le site lesoir.be Lien vers l'article du site lalibre.be Lorsque peu après 14h nous avons rejoint la queue de cortège au niveau de la Porte de Flandre, la tête de la marche se trouvait déjà au niveau de la Bourse, au bout de la rue Antoine Dansaert. Le camion bigarré des Indignés de Bayonne se trouvait en plein coeur de la marche pour diffuser musique et informations. Il nous a fallu pas mal de temps pour longer la foule et finalement atteindre le groupe de tête, déjà bien installé sur les marches de la Bourse, elles-mêmes habillées par les banderoles, les slogans et la diversité des couleurs des Indignés. Sur un grand caliquot nous lisions les slogans - "La Bourse ou la vie ?" ... (...) Lire la suite »

Bruxelles : les Indignés assignés à résidence

Badi BALTAZAR

Bruxelles, le 11 octobre 2011

Le HUB : QG européen des Indignés

Les marcheurs partis d’Espagne et de France au milieu de l’été et des centaines de citoyens venus d’ici et d’ailleurs sont maintenant à Bruxelles depuis 4 jours. Alors qu’ils planifiaient d’occuper et d’habiter le Parc Elisabeth pour y organiser une Agora Internationale dont le but était de permettre à un foisonnement d’idées, de débats, d’ateliers et d’assemblées de se réaliser, ils ont été contraints - suite aux négociations avec les autorités communales -d’élire leurs quartiers généraux dans le bâtiment du HUB (Hogeschool-Universiteit Brussel). C’est depuis l’un des bureaux situés au 5ème étage que je vous adresse ces quelques lignes, non sans l’impression de vivre des moments surréalistes.

De ce perchoir, la vue panoramique sur Bruxelles est à couper le souffle. D'autant plus troublante que les 5 étages sous mes pieds ainsi que les sous-sols du bâtiment grouillent de créativité, de projets en tout genre et d'inconnus aux visages familiers. Les Indignés y ont également installé leur Media Center, le deuxième du genre à Bruxelles. C'est ici qu'atterrissent les décisions et autres informations produites dans les assemblées qui se tiennent dans les amphis de l'université ou ailleurs dans la ville. Une période d'adaptation Pour répondre aux besoins criant d'informations fiables sur ce qui se déroule à Bruxelles depuis l'épisode politico-médiatico-policier du week-end dernier, je vais tenter - quoique cet exercice périlleux n'a que l'ambition de sa subjectivité - de dresser ici un état de lieux de la situation générale du mouvement. Pour nous resituer dans le contexte, nous devons garder à l'esprit que la situation est assez inédite. Il s'agit d'un endroit où des centaines de citoyens venus (...) Lire la suite »

AVIS DE MOBILISATION GENERALE

Badi BALTAZAR

L’Agora Internationale de Bruxelles
du 8 au 15 Octobre 2011

Les marches citoyennes arriveront à Bruxelles le 8 Octobre 2011. Et la première Agora Internationale se tiendra du 8 au 15 Octobre 2011, au parc Elisabeth, station de métro Simonis.

Entamées au milieu de l'été, elles arriveront à destination au coeur de l'automne Elles ont été entamées en Espagne, en France et ailleurs vers le milieu de l'été, pour arriver à destination au coeur de l'automne. Après avoir parcouru près de 1500 km à pieds pour certaines, collecté des centaines de doléances et de revendications tout au long du voyage et au fil des assemblées populaires qu'elles ont initiées sur les places publiques des villes et des villages traversés, les marches populaires convergeront à Bruxelles. Des milliers d'autres citoyens venus de toute l'Europe s'y déplaceront également pour préparer ensemble la mobilisation mondiale et inédite du 15 Octobre 2011. Un espace public libre, ouvert, digne et sans frontière Fatigués de devoir subir la dictature des marchés financiers et des politiques folles et corrompues de nos oligarchies, nous avons décidé d'agir et de faire entendre nos voix. L'Agora Internationale de Bruxelles ainsi que les divers ateliers et actions qui sont au programme de (...) Lire la suite »

Les Indignés marchent sur Paris

Badi BALTAZAR

La reconquête de l’espace public face à la tolérance zéro

Arrivée des marches à Paris les 17,18,19 et 20 septembre Il nous tardait de pouvoir plaquer ces mots sur vos murs. Un buvard imbibé des couleurs feu de notre escapade parisienne. Car l'expérience humaine que nous avons vécue ensemble, avec bien d'autres qui avaient aussi fait le voyage vers Paris, est tout sauf anodine. Nul besoin de nous torturer pour que l'on vous livre ce morceau de vie. En vous confiant que nous y avons vu une lumière que les yeux ne peuvent voir. Partis samedis de la Place Flagey à Bruxelles sur le coup de 6h du mat', nous étions équipés du matériel nécessaire et résolument décidés à couvrir l'arrivée à Paris des marches espagnoles et française. Une étape importante avant l'objectif final : Bruxelles, du 8 au 15 octobre. Cette première journée parisienne du 17 septembre coïncidait avec l'Anti-Banks Day. Nous apprendrons d'ailleurs quelques heures plus tard la mobilisation simultanée de plusieurs dizaines de milliers de personnes de l'autre côté de l'Atlantique, au coeur même de (...) Lire la suite »

Appel à l’humanité

Badi BALTAZAR

Ceci est un appel à l’humanité des femmes et des hommes du 21ème siècle. Un appel qui sonne comme l’imminence d’un changement, au croisement toujours plus proche des ténèbres de la fin d’un cycle et des lumières du début d’un autre. Un appel à celles et ceux qui comme moi transpirent cette même impression désagréable que tout se meurt, que l’état de droit n’est pas, que l’Humanité fonce tête baissée sur une autoroute sans sortie, que notre mauvaise foi et nos mensonges sont infinis et que s’installe cette insidieuse résignation à consommer du monde qui va mal.

Les mots qui vont défiler sous vos yeux ont pour cible votre conscience, que vous soyez proie ou prédateur, indigné ou dignitaire. Car comme vous je fais partie de cette génération sacrifiée qui veut, qui peut et qui va tout remettre en question. Tout. Telle est sa raison d'être. Prise en étau entre les murs que sont les frontières et l'argent, elle s'est formée en souterrain, comme une lame de fond, sous toutes les crises que nous traversons, c'est une véritable crise humaine que nous vivons. Que nous soyons Européens, Africains, Asiatiques ou Américains. N'en déplaise aux fatalistes, les récentes et multiples naissances de mouvements citoyens à travers le monde sont en cela des initiateurs de formes de pensées politiques nouvelles. A la lumière de leurs étincelles, nous goûtons à l'odeur des mèches qu'ils rallument pour nous éclairer. Car il est grand temps de réunir nos forces, de puiser en nous le courage d'exorciser nos peurs, de se sentir humain parmi les humains et de se projeter dans un avenir (...) Lire la suite »

Les Marches Internationales vers Bruxelles - Acte 2

Badi BALTAZAR

Explorateur de sa conscience, il marche. Du cosmos à la politique, il marche. C’est la voie qu’il a choisie. Celle qui lui permet de redonner sa place à sa pensée. De réconcilier l’espace public et la nature. Celle sur laquelle il a misé pour se réaliser. Son sérum, son élixir, sa quête vers un nouveau paradigme. Ce marcheur, c’est cette femme ou cet homme qui gravite et opère une révolution, en orbite autour de l’axe de sa vie, en phase avec le présent perpétuel et conscient de l’irréalité du futur. Il observe, il envisage, il réfléchit, agit, ressent et réalise qu’il n’est qu’une particule dans l’univers.

Nos idées tournent, tournent sur elles-mêmes, comme la terre tourne sur elle-même et à travers elle, elles tournent autour du soleil. Au-delà de nos perceptions les plus apparentes, nous sommes des voyageurs du cosmos, inexorablement embrigadés dans l'espace intergalactique, que nous en soyons conscients ou non. Le mouvement est en nous. Il régit chaque vaisseau sanguin, chaque nerf, chaque neurone de notre corps. Nous sommes des organismes vivants en mouvement dans un monde en mouvement, En un mot : nous sommes le mouvement, nous efforçant de figer les évènements en tentant de saisir leur essence et leur devenir, prédicateurs de la première heure qui lorsqu'ils ouvrent leurs yeux chaque matin ne peuvent voir au-delà des murs de leurs chambres. Le temps guérit de tout sauf de la vérité. Avec le temps va tout s'en va, sauf notre conscience. Tout au long de nos révolutions, nous observons et explorons le champ des possibles ainsi que les chants de leurs danses, lorsqu'ils s'attrapent la main et (...) Lire la suite »

Les Marches Internationales vers Bruxelles

Badi BALTAZAR
Acte 1 Dans la nuit de mon bureau bruxellois, je m'écris, puise au fond de moi et me plonge dans le monde de l'intangible. Animé par le désir de transposer mon esprit dans le corps d'un marcheur, dans la peau d'un de ces voyageurs dont les pas se dirigent vers ma ville, je transporte donc ma pensée dans cet être qui parcoure les routes, les places et les villages et dont le regard redécouvre en permanence son horizon alors que son esprit lui, s'est déjà projeté vers sa destination. J'aligne ces mots et les regarde tracer sa voie à travers l'Europe, comme s'ils s'imprimaient sous les pas de ce marcheur, fidèles et dévoués aux moindres de ses mouvements. Nos esprits et nos corps se quittent et se cherchent pour se retrouver. Les premiers imaginent les seconds et inversement. C'est un échange immatériel, au croisement des consciences, le marcheur et l'auteur ne se connaissent pas, ils ne se sont jamais vus, n'ont jamais communiqué sous quelques formes que ce soient. Ils existent, l'un et l'autre, (...) Lire la suite »

La 3è Guerre Mondiale n’est pas une utopie ?!

Badi BALTAZAR

Tout comme les révoltes populaires du Maghreb et du Moyen-Orient, les mouvements citoyens d’Europe et du monde, la crise financière, la crise monétaire, la crise du nucléaire, la crise de la dette et les crises politiques, économiques et sociales se chevauchent, se superposent, se lient et se délient, elles nous livrent les éléments de réponse à notre question : nous sommes en guerre mondiale.

Procès-verbal d'intérêt général Introduction Les guerres ont évolué au fil des siècles, tant en termes de forme, de nature et d'essence qu'en fonction des cadres politiques, sociaux, économiques, spirituels et culturels qui ont été leurs théâtres. Face à cette évolution relative et complexe, on pourrait très bien décider de porter notre regard à travers une vision spatio-temporelle plus globale et envisager de réfléchir les guerres du 21è siècle à travers celles du passé dans ce qu'elles ont d'inédit. Si chaque guerre a son génome unique à décoder, dès lors que l'on se penche sur les contextes philosophiques et géopolitiques de sa naissance, on est en droit de se poser les questions suivantes : en quoi les guerres du 21è siècle sont-elles particulières ? Quels sont les rapports qu'entretiennent leurs formes, leurs natures et leurs essences respectives avec leurs prédécesseurs ? Ces interrogations semblent présager de vastes chantiers de réflexion, n'est-ce-pas ? Pourtant, je reste absolument convaincu qu'en (...) Lire la suite »

Réforme, révolution ou réalisation ?

Badi BALTAZAR

La réalisation commence dès lors que l’on prend conscience de sa réalité citoyenne, ce n’est pas qu’un outil ou un type de comportement, c’est d’abord et avant tout la matérialisation d’une volonté individuelle et collective... Réaliser, ce n’est donc pas améliorer ou changer, c’est rendre réel, effectif, faire exister.

Introduction : Permettez-moi de me présenter brièvement, mon nom est Badi Baltazar, je suis auteur et citoyen reporter. Comptable de formation, j'exerce actuellement l'activité de contrôleur financier. Féru de littérature, je consacre mon temps à mes lectures, à l'écriture et à cette chose étrange qu'est la vie. Il y a bien longtemps aujourd'hui, j'ai décidé de m'éloigner et de m'évader définitivement du troupeau, me retrouvant dès lors embarqué sur une voix clandestine. Sous couvert d'une incorrigible désobéissance et d'un parcours artistique et humain, j'ai commencé à entretenir ce journal ou ce blog, appelez le comme vous le voudrez, en novembre 2010. Cette initiative est née d'une nécessité qui n'en est pas moins révélatrice : le besoin de transpirer les toxines d'un monde de plus en plus malade, qui cela dit en passant, n'a sans doute jamais fait l'objet d'un diagnostic citoyen aussi accablant, tant son écho résonne à travers le monde. Tout cela m'a naturellement amené à la position qui est la mienne (...) Lire la suite »
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