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Auteur : Nick BEAMS

L’impérialisme et l’économie de l’Holocauste

Nick BEAMS

Cette conférence a eu lieu à la San Diego State University le 29 avril 2010. C’était la huitième d’une série de conférences intitulées "Tuer pour des raisons supérieures : La violence politique dans un monde en crise" sponsorisées par l’Institute on World Affairs qui fait partie du département des Sciences Politiques de la San Diego State University.

[Note du Grand Soir : ce texte est long, mais important par les temps qui courent.]

Cela fait maintenant plusieurs dizaines d'années que Adolf Hitler et le régime Nazi ont mis en place leur programme d'assassinat de masse de tous les Juifs d'Europe. Le sentiment d'horreur qui nous envahit devant l'énormité de ce crime n'a pas diminué avec le temps. Au contraire, la signification de l'Holocauste est soulignée par les événements qui ont lieu aujourd'hui : les guerres impérialistes et l'agression coloniale au nom de la guerre contre le terrorisme, les rivalités grandissantes entre les principales puissances capitalistes et une dépression de l'ordre économique capitaliste qui nous rappelle la crise de 1930 qui a fait le nid du Nazisme. Si ce que ce que je vais dire vous paraît mériter un débat, tant mieux, parce que l'Holocauste lui-même ne peut pas se comprendre si on ne comprend pas les arguments et les débats qu'il suscite- autant de controverses qui ont un rapport avec la politique contemporaine. Avec votre permission je vais commencer par exposer quelques approches que je vais (...) Lire la suite »

Signes de récession aux États-Unis et de ralentissement économique mondial.

Nick BEAMS
WSWS, 19 août 2006. Trois commentaires publiés dans le Financial Times durant la dernière semaine ont indiqué qu'une récession aux États-Unis était de plus en plus probable, ce qui aurait d'importantes conséquences pour l'économie mondiale. Dans un article publié le 10 août et intitulé « Le monde doit se préparer à la récession aux États-Unis », l'économiste de l'Université de New York Nouriel Roubini a fait l'avertissement que, bien que la Réserve fédérale des États-Unis ait pu avoir espéré un « atterrissage en douceur » lorsqu'elle a mis un terme à sa série de hausses de taux d'intérêt, la décision est venue trop tard et la Réserve fait maintenant face à une récession. « La récession américaine sera déclenchée par trois forces irrésistibles : le ralentissement du marché de l'immobilier ; les prix plus élevés du pétrole ; et de plus hauts taux d'intérêts. Le consommateur américain, portant déjà le fardeau d'un endettement élevé et de salaires réels à la baisse, sera durement frappé par ces chocs, » a-t-il écrit. (...) Lire la suite »