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Auteur : Luis BRITTO GARCIA

La Bolivie dans le coeur

Luis BRITTO GARCIA
Illustration 1 Contre tout processus progressiste il y a une sentence de mort, par coup d'État, par invasion magnicide ou judiciarisation. Contre l'agression a tout les niveaux, la gauche répond sur tout les plans. Contre l'offensive des pouvoir hégémoniques tout processus progressiste doit générer des contre-pouvoirs. On n'affronte pas des adversaires légalistes, éthiques ou humanitaires. Ils tirent pour tuer et c'est la responsabilité des gouvernements progressistes de survivre. Dans la résistance préparer le triomphe et dans le triomphe préparer la résistance. 2 L'Empire ne comprend pas, et jamais il n'y arrivera, que la manière de gagner des élections est d'améliorer la vie de l'électorat. Durant quatorze ans a gouverné démocratiquement le Mouvement Au Socialisme et son dirigeant Evo Morales ; assumant le contrôle des ressources naturelles, augmentant le salaire minimum de 440 à 2060 bolivianos et le revenu par tête de 1120 dollars à 3130, élevant l’espérance de vie de 64 à 71 ans, réduisant (...) Lire la suite »

Venezuela : médias et terrorisme

Luis BRITTO GARCIA
Note : On a rappellé récemment le rôle de médias locaux et de puissances occidentales dans le génocide du Rwanda. En abril 2002 les médias privés vénézuéliens ont co-organisé un coup d’État sanglant qui substitua brièvement le président élu Hugo Chavez par le chef du patronat. Les évènements récents montrent que ces médias, hégémoniques au Venezuela, et relayés par les médias internationaux, continuent à justifier la violence d’une opposition et à la conforter dans son refus d’accepter les résultats d’élections favorables à la révolution. L’auteur de cette étude, Luis Britto García (Caracas, 9 octobre 1940) est un écrivain vénézuélien. Professeur universitaire, essayiste, dramaturge. Parmi une soixantaine de titres, on lui doit “Rajatabla” (Prix "Casa de las Américas" 1970) et “Abrapalabra” (Prix "Casa de las Américas" 1969). T.D., Caracas 13 avril 2014. Venezuela : médias et terrorisme Chaque fois que l’on traite du thème de la liberté d’expression au Venezuela, l’on devrait obligatoirement recourir au classique (...) Lire la suite »

Errements d’un Empire (Rebelión )

Luis BRITTO GARCIA
1 - L’Empire Colossal qui ne trouve plus de volontaires pour aller faire ses guerres avec des techniciens importés d’un peu partout construit des drones sans pilote qui tuent les enfants des pays envahis jusqu’au jour où la clique de spéculateurs qui dirige l’Empire Colossal fait en sorte que les techniciens fabriquent les drones sans pilote qui travaillent à la place des ouvriers jusqu’à ce que les travailleurs mis au chômage protestent et découvrent que les techniciens, les politiciens et les spéculateurs sont des drones sans pilote qui détruisent l’Empire Colossal. 2 - L’Empire qui dépense le plus au Monde en espionnage crée de nouvelles agences de sécurité qui espionnent les agences de sécurité qui espionnent les agences de sécurité antérieures jusqu’à ce que tous les espions sont espionnés par d’innombrables espions qui à leur tour sont surveillés par des mouchards jusqu’à ce que tous les citoyens sont des espions uniquement et exclusivement occupés à se dénoncer les uns les autres et arrive le jour où (...) Lire la suite »

Comment distinguer une invasion de l’OTAN d’un mouvement social.

Luis BRITTO GARCIA
Certains médias présentent l'invasion de l'OTAN et des Etats-Unis contre la Libye comme un mouvement social. Pour ceux qui ne savent pas faire la part des choses, suggérons quelques pistes : Un mouvement social majoritaire triomphe seul et n'a pas besoin de l'invasion d'une coalition impérialiste de 42 pays pilleurs pendant plus de six mois pour s'imposer. Un mouvement social est composé de gens faits de chair et de sang, et non de victimes imaginaires de soi-disant bombardements non confirmés par les journalistes de Telesur, ni par les satellites Russes ni par ceux du Pentagone. Un mouvement social surgit spontanément du peuple et non des plans du Pentagone pour envahir la Libye dénoncés depuis 2001 par le général Wesley Clark. Un mouvement social n'obtient pas la protection de cette mafia de puissances hégémoniques appelée l'ONU. Un mouvement social n'est pas dirigé par des monarques, des terroristes intégristes, des mercenaires étrangers ni d'ex-ministres du gouvernement auquel il (...) Lire la suite »
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Nous sommes tous des palestiniens

Luis BRITTO GARCIA

Nous sommes tous, pourrions être, avons été la Nuit et le Brouillard, mais aussi le Plomb Fondu...

Nous avons tous été, nous le sommes actuellement ou nous pourrions être exécrés pour une quelconque appartenance ethnique imaginaire ou un vrai choix culturel ou politique et de ce fait sélectionnés pour le ghetto, le camp d'extermination, l'Holocauste. Nous avons tous été, nous le sommes actuellement ou nous pourrions être persécutés dans notre propre pays, discriminés chez nous, constamment blessés par le regard, la pierre, le crachat de ceux qui se croient supérieurs car différents dans leur bestialité différente. Nous avons tous été, nous le sommes actuellement ou nous pourrions être expulsés de nore pays et réduits à des traces de pas qui vont d'un camp de réfugiés à l'autre sans autre horizon que le fil de barbelé. Nous avons tous été, nous le sommes actuellement ou nous pourrions être la faim sans le pain, la soif sans l'eau, l'intempérie sans le paysage, la mémoire sans les souvenirs, la maladie sans les médicaments, la blessure sans le bandage, la brûlure sans l'analgésique, l'amputation sans (...) Lire la suite »

Exxon Mobil contre le Venezuela

Luis BRITTO GARCIA
Assaut contre la souveraineté nationale L'entreprise Exxon Mobil a introduit une action devant le Centre International de Règlement des Contentieux Relatifs aux Investissements (CIADI) et a réussi à ce qu'une cour de justice de New York ordonne un embargo à l'encontre de biens de la société nationale pétrolière du Venezuela (PDVSA). Cette mesure s'interprète de plusieurs façons. Economiquement, c'est un maillon de plus à la chaîne d'agressions du capital transnational contre le Venezuela pour l'obliger à céder ses industries pétrolières. D'un point de vue politique, c'est une nouvelle tentative pour déstabiliser le gouvernement démocratique d'Hugo Chávez Frà­as ( NDT : voir aussi l'article de Salim Lamrani). Sur le plan stratégique, c'est un pas de plus vers un blocage économique que veulent imposer les Etats-Unis. Juridiquement, on a affaire, ni plus ni moins, à un essai pour arracher au Venezuela sa souveraineté juridique, c'est-à -dire le droit de définir les controverses en utilisant ses propres (...) Lire la suite »

Bolívar, Garibaldi et Gramsci : émancipation et révolution (Aporrea)

Luis BRITTO GARCIA

Intervention d’ouverture du symposium Liberté et révolution : Bolívar, Garibaldi et Gramsci, Caracas, 17 juillet 2007

1 - Les deux gestes qui ont le plus inspiré les révolutionnaires italiens et latino-américains ont été celles de Simón Bolívar et de Giuseppe Garibaldi. Tous deux engagent des luttes d’émancipation politique pour couper les liens de sujétion de leurs peuples à des puissances étrangères. Tous deux émancipent pour les unifier des peuples libérés. Tous deux promeuvent des idées républicaines, démocratiques et de laïcisation de l’État te, avec les limites propres à chaque époque, des plans de réforme sociale et économique. Les deux émancipateurs auront un destin pathétique : une fois achevée leur épopée militaire, des forces obscures brisent leur projet politique et sociale. Voltaire disait que les prophètes armés avaient toujours mis en dérouté ceux qui étaient désarmés. Deux prophètes invincibles semblent avoir été anéantis par des forces sans visage et sans armes. Il nous faudra faire appel au prophète désarmé Antonio Gramsci pour identifier celles-ci. 2 - Clarifions avant tout les relations entre luttes d’émancipation (...) Lire la suite »

Venezuela - Colombie : Chronique d’une guerre annoncée

Luis BRITTO GARCIA
Ultimas Noticias, 14 janvier 2005 Le nouveau plan de la stratégie nord-américaine c'est de fomenter la guerre entre la Colombie et le Venezuela. Les dirigeants colombiens sont-ils intéressés par la guerre ? Toute oligarchie vacillante invente un conflit externe pour consolider le front interne. La Colombie n'est pas une exception à la règle. Sur la longue frontière avec la République de Colombie sour les incidents se répètent de façon régulière. Des inconnus tuent gaillardement des soldats vénézuéliens. Les médias assassinent la vérité en inventant que le Venezuela envahit le territoire colombien. Des Colombiens se préparent pour l'agression imaginaire. Cela ressemble au conte de Juanito Matagigantes [Petit Jean tue des Géants], qui parvient à faire s'entretuer deux colosses en faisant croire à chacun d'entre eux que l'autre l'attaque. J'exagère ? Au moins à deux reprises, les médias ont annoncé comme un fait l'invasion, inexistante, de la Colombie par le Venezuela. Le Venezuela a accusé la Colombie (...) Lire la suite »