RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher
Auteur : Giulietto CHIESA

11 septembre 2001, le NIST a menti

Giulietto CHIESA
Comme vous le savez, je vous informe périodiquement des travaux du 9/11 Consensus Panel (vous trouverez ici toute la documentation à laquelle je fais référence dans cet article). Ce que je vous dis cette fois, c’est qu’il est désormais prouvé que le NIST (National Institute for Standards and Technologies) a menti. Et pas seulement une fois. Il faut avoir à l’esprit que le NIST est l’institution publique qui, seule, a été chargée par le gouvernement américain d’effectuer l’analyse des causes des effondrements qui se sont produits au World Trade Center le 11 septembre 2001. J’insiste ici sur ce premier fait curieux : le gouvernement charge un organe technique gouvernemental de mener une enquête dans laquelle ce même gouvernement est impliqué. Et il se contente de cette seule enquête, évitant soigneusement que d’autres entités, ne dépendant pas directement du gouvernement, viennent mettre leur nez dans ces questions épineuses. Mais cela reste un détail. Venons-en aux faits, qui ont émergé récemment, et qui (...) Lire la suite »

La partie d’échecs du gaz russe

Giulietto CHIESA

La partie a débuté immédiatement, comme prévu. C’est Poutine qui a avancé le premier pion, en décidant que Kiev devra désormais payer avec deux mois d’avance le gaz qu’il reçoit de Moscou. À client morose (voire hostile), crédit zéro. Et à partir de début avril, le prix a augmenté de 80 %, atteignant les 485 $ par m3 de gaz.

Deux décisions autant politiques qu’économiques. L’Ukraine doit encore payer des arriérés à hauteur de 2,2 milliards de dollars. De surcroit, Poutine a annulé la ristourne de 100 $ chaque 1000 m3 que la Russie avait concédé jusque-là à l’Ukraine, en compensation du maintien de sa base navale de Sébastopol en Crimée. Maintenant que la Crimée est devenue russe, plus de remise sur les prix. Mais tout n’est pas encore inscrit dans le marbre. Poutine a fait savoir qu’« on pouvait discuter. » Les conditions restent posées, et si Kiev s’entête et continue de ne pas payer, Poutine ne pourra pas revenir en arrière sur ces conditions. La Commission européenne cherche maintenant un plan d’urgence. Si les frictions se transforment en conflit, la Russie pourrait fermer les robinets et l’Europe resterait alors à sec de gaz. Elle ne peut pas se le permettre. Kiev répond du tac au tac à Poutine en proposant de mettre ne place un « flux inverse », autrement dit, d’utiliser le gaz russe qui passe par la Slovaquie, la Hongrie (...) Lire la suite »

Gore Vidal, le plus américain des Américains

Giulietto CHIESA
Je n'aime pas les nécrologies. En général, elles obligent ceux qui les écrivent à dire du bien de la personne décédée, autrement dit, ils ne sont pas sincères, quelles que soient les qualités du défunt. Cela me plait encore moins lorsqu'il s'agit d'un de mes amis qui disparait, un ami très cher. J'en parlerai toutefois pour rappeler ses écrits les plus importants. Pour moi, Gore Vidal fut l'équivalent pour le XXe siècle de ce que fut Alexis de Tocqueville au XIXe. Si Tocqueville a décrit la démocratie naissante en Amérique, Gore Vidal fut le plus lucide, le plus pertinent, le plus implacable analyste de la fin de celle-ci. On pourrait même dire, de sa transformation en « Empire ». Je citerai quelques-uns de ses livres, pour ceux qui voudraient prendre la mesure de son talent d'écrivain : « Empire », justement, et aussi « Giuliano », ou encore « L'âge d'or » (The Golden Age). Ses essais sur la transformation que la télévision et le système des médias ont opérée sur la démocratie, la brisant et la (...) Lire la suite »

11-Septembre, de nouveaux indices démentent la version officielle

Giulietto CHIESA

Giulietto Chiesa est journaliste. Il fut correspondant de presse d’Il Manifesto et d’Avvenimenti, et collaborateur de nombreuses radios et télévisions en Italie, en Suisse, au Royaume-Uni, en Russie et au Vatican. Auteur du film "Zéro - Enquête sur le 11-Septembre" et de divers ouvrages, il a notamment écrit sur la dissolution de l’URSS et sur l’impérialisme états-unien. Ancien député au Parlement européen (Alliance des démocrates et libéraux, 2004-2008), il est membre du Bureau exécutif du World Political Forum

Le comité d'experts internationaux dont j'ai l'honneur de faire partie a publié hier ses dernières conclusions (chronologiquement parlant) sur la question cruciale des faux comptes-rendus des actions et des endroits où se trouvaient les plus hauts responsables politiques et militaires américains au cours de cette journée fatale. Ces conclusions s'articulent en huit chapitres, dont les détails peuvent être consultés sur le site www.consensus911.org/fr [en français - NdT], et qui éclairent d'une lumière nouvelle et impressionnante ce sur quoi, à presque onze ans de distance, des millions de personnes dans le monde entier (disons l'immense majorité) ne savent absolument rien. A commencer par les mensonges officiels qui ont été diffusés pour empêcher que le public - et en premier lieu les Américains - sache où se trouvaient et ce que faisaient les quatre plus hauts responsables de l'époque : le président américain George W. Bush, le vice-président Dick Cheney, le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, (...) Lire la suite »
"Sommet" européen lundi 1er septembre

L’omelette de Saakashvili.

Giulietto CHIESA

Maintenant les oeufs sont cassés. C’est Saakashvili qui l’a fait, pas Poutine ou Medvedev. Demander à la Russie de reprendre ces oeufs n’a aucun sens. Il faudra à présent beaucoup de sang froid et un réexamen de tout le panorama. Alors qu’au contraire la nervosité étasunienne exsude en Europe à Tallin, Riga, Vilnius, Varsovie et - plus que partout ailleurs - à Kiev.

La reconnaissance explicite par la Russie de la souveraineté de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie a soulevé des vagues d'indignation dans presque toutes les chancelleries occidentales. Qui prennent l'air d'avoir été surprises. En réalité Dmitri Medvedev n'a rien fait d'autre que donner libre cours à ce qu'il avait déjà dit explicitement au cours des combats. Le gouvernement russe - avait déclaré le chef du Kremlin- se règlera sur la base de la volonté exprimée par les peuples d'Ossétie du Sud et d'Abkhazie. Et établira sa propre politique extérieure sur la base de cette volonté. Un peu de réalisme serait utile : la Russie ne reviendra pas en arrière, donc, lui demander de le faire n'a aucun sens. Malheureusement pour la Géorgie et ses habitants, c'est là la conséquence aussi inévitable que logique de la terrible erreur de calcul de Saakashvili et de ses conseillers étasuniens, quels qu'ils aient été. On ne devrait pas oublier - ceux qui continuent à décrire les « prétentions » de l'ours russe et de ses (...) Lire la suite »
Entretien avec Giulietto Chiesa, par Antonella Marrone

Giulietto Chiesa : « Saakashvili a commis une grave erreur politique »

Giulietto CHIESA

(...) la Russie n’est plus celle d’il y a dix ans, ni celle de 1999. La Russie est un grand et puissant pays, qui a en main toutes les ressources cruciales pour son avenir. Qui n’a plus de dettes extérieures ; c’est un pays qui a reconquis le sens de sa dignité nationale.

La Russie a agressé la Georgie. C'est ce que dit le président Saakashvili, ainsi que les nouvelles qui nous arrivent. Mais Giulietto Chiesa, qui connaît très bien la Russie, son histoire, celle d'un empire qui s'appelait Urss, nie résolument. Il était en Ossétie cette année, où il a de nombreux amis, et suit tous les jours les journaux télévisés russes. Sommes-nous devant l'énième bourrasque médiatique ? Quelque chose qui rappelle les tristes armes de destruction de masse « découvertes » en Irak ? « Cette information est fausse, on ne doit pas y croire. Les Russes n'ont rien occupé du tout, ils se sont postés sur la ligne de l'accord de 1992 de Dagomys et ils n'ont aucune intention de sortir de ces positions là . Que se passe-t-il alors ? Comme les Georgiens continuent à bombarder les centres d'Ossétie du Sud, les Russes évidemment doivent empêcher ces bombardements et ils iront survoler les points de concentration des troupes géorgiennes en dehors de la frontière d'Ossétie du Sud. Ne nous cachons pas (...) Lire la suite »

11 septembre, voilà que revoilà le fantôme de minuit

Giulietto CHIESA
Ben laden fatigué de ne pas être déniché par les USA meurt de vieillesse. EH, je suis là ! OH-OH, je suis là ! Je suis... Dessin de Vauro Il manifesto, dimanche 9 septembre 2007. Voici la nouvelle apparition de l'ectoplasme, autrement dit Osama Ben Laden. Veille du sixième anniversaire du 11 septembre, ponctuel comme le fantôme de minuit. Le directeur de la Cia qui l'a annoncé, fait savoir que c'est la première preuve, depuis 2004, que Ben Laden soit encore vivant. C'est-à -dire depuis la fameuse externalisation, à trois jours du vote, qui contribua de façon pas négligeable du tout à la réélection de Georges W. Bush. A cette allure, quelque chose est en train de se préparer cette fois aussi. Entre les terroristes arrêtés en Allemagne et ceux pris au Danemark, le climat d'une attaque contre les Etats-Unis semble finalement propice. Exactement comme l'avait prévu Zbigniew Brzezinskile 2 février dernier, devant la Commission Défense du sénat américain. Vous verrez, avait dit l'ex-secrétaire à la (...) Lire la suite »