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Auteur : Eduardo FEBBRO
Entrevue avec Meïr Margalit, conseiller municipal de Jérusalem.

« Il y a eu un changement substantiel dans la société israélienne » (Pagina 12)

Eduardo FEBBRO

Meïr Margalit analyse les contradictions en Israël : comment il se fait que les gens en aient assez de l’occupation mais votent pour les partis de droite. Et il reconnaît qu’une crise conduit la gauche de son pays à être plus que minoritaire.

23 septembre 201 - Depuis Jérusalem - Il y a des gens qui ne perdent ni leurs convictions ni leur lucidité même quand la société dans laquelle ils vivent, et la planète elle-même, vont à l'encontre des valeurs qu'ils défendent ou bien qu'elles font la sourde oreille à la voix de l'histoire. Meïr Margalit en fait partie. A sa manière joviale et engagée, Margalit est un survivant politique actif dans un contexte où l'option qu'il défend, la gauche, a peu de perspectives. Appartenant à la municipalité de Jérusalem, secrétaire générale du Mouvement Israélien contre la Démolition des Maisons (palestiniennes), l'ICAHD, Margalit est dans un pays armé un pacifiste dont le calme et la détermination forcent des barrières infranchissables. Il est né en Argentine mais vit en Israël depuis 1972. A 18 ans, il a intégré la section d'infanterie de l'armée israélienne et a été blessé un an plus tard lors de la guerre de Yom Kippour. Depuis lors, il a abandonné les armes pour une collaboration étroite avec les Palestiniens, (...) Lire la suite »
Un cauchemar de la première à la dernière ligne

Espions qui ne reviennent pas du froid. L’histoire des cinq agents cubains emprisonnés aux Etats-Unis.

Eduardo FEBBRO

Ce qui a commencé comme un échange prometteur entre Fidel, Garcà­a Márquez et la CIA, s’est terminé avec cinq agents cubains emprisonnés et tout un mouvement solidaire pour que les espions soient libérés et puissent retourner à Cuba.

Un cauchemar de la première jusqu'à la dernière ligne, comme sont les histoires réelles quand les intérêts des États jettent dans un précipice la vie des individus. Le premier chapitre est constitué par une série de sabotages et attentats perpétrés à Cuba à partir de 1997 contre des hôtels de la capitale, La Havane. Le 4 septembre, un de ces actes terroristes perpétré dans l'hôtel Copacabana a provoqué le mort d'un touriste italien, Fabio di Celmo. Le second chapitre est une note envoyée par Fidel Castro au président des Etats-Unis de l'époque, Bill Clinton, par le biais de l'auteur colombien Gabriel Garcà­a Márquez. La note, entre autres, disait : « Une importante affaire. On maintient des plans d'activité terroriste contre Cuba, payés par la Fondation Cubano-américaine en utilisant mercenaires centroaméricains. Deux nouvelles tentatives ont été menées pour faire exploser des bombes dans nos centres touristiques avant et après la visite du Pape ». Dans le même texte Castro disait que les agences (...) Lire la suite »