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Auteur : Carlos FERNANDEZ LIRIA

Cuba, matière à réflexion (inSurGente)

Pascual SERRANO, Santiago ALBA RICO, Belen GOPEGUI, Carlos FERNANDEZ LIRIA

A partir d’une Histoire parfaitement semblable, à base de colonialisme et de sous-développement, le socialisme a fait infiniment plus pour Cuba que le capitalisme pour Haïti ou le Congo.

Nous vivons un temps propice à la réflexion économique. Après quelques décennies de prédominance néolibérale sous le patronage de l'Ecole de Chicago, l'économie mondiale affronte une crise aux conséquence imprévisibles, certes, mais de toutes façons d'une gravité extrême. La moindre des choses que nous sommes en droit de demander à l'esprit scientifique c'est de changer de modèle, d'inverser les évidences, en somme de réagir face à cette banqueroute intellectuelle qui a empêché et le diagnostic et l'anticipation de cette catastrophe annoncée. Mais est-ce cela qui est fait ? Nous avons connu diverses versions plus ou moins destructrices du capitalisme, tout comme du socialisme. Mais par rapport à la logique interne qui différencie les deux systèmes, quelque chose, aujourd'hui, devrait nous intéresser vivement. Le socialisme peut cesser de croître et le capitalisme, non. Le socialisme peut ralentir sa marche, le capitalisme, non. Pensons à l'exemple de Cuba. Lorsque l'URSS s'est effondrée, Cuba perdit (...) Lire la suite »

Qui a sa place sur terre ?

Carlos FERNANDEZ LIRIA
Si nos systèmes politiques étaient ce qu'ils prétendent être, on serait en train de discuter maintenant dans tous les parlements d'une image graphique élaborée par Mathis Wackernagel, chercheur du Global Footprint Network (Californie). Mais il ne semble pas que le sujet ait vraiment attiré l'attention. Et pourtant, l'image s'avère être destructrice des plus fortes certitudes de notre classe politique et, bien sûr, des critères les plus évidents des électeurs. Surtout dans un monde politique dans lequel la gauche et la droite se délectent avec suffisance des objectifs du "développement durable" . La question est bien simple. L'axe vertical représente l'indice de Développement Humain (IDH), élaboré par les Nations Unies pour mesurer les conditions de vie des citoyens en prenant comme indicateurs l'espérance de vie à la naissance, le niveau d'éducation et le PIB par personne. Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) considère l'IDH « élevé » lorsqu'il est égal ou supérieur à (...) Lire la suite »