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Auteur : Pascal FRANCHET
C’est le patronat qui a des dettes envers la protection sociale et non la population !

France - La dette sociale n’existe pas !

Pascal FRANCHET

La protection sociale ne doit pas être sacrifiée sur l’autel des marchés financiers !

La prise en charge des dépenses de soins et de médicaments par la Sécurité sociale est passée de plus de 80 % à la fin des années 1970 à 75,5 % en 2009.

De plus en plus de personnes sont aujourd'hui exclues de l'accès aux soins : sont concernés tout d'abord les migrants, les femmes, les jeunes et les travailleurs pauvres. Aujourd'hui, c'est vers le Crédit municipal que l'État les dirige pour essayer de trouver un financement pour se soigner. Toutes les garanties sociales sont remises en cause. Voilà le résultat concret de 40 ans de réformes de la protection sociale et du mode de gestion de la crise économique. Il s'agit là d'un recul de civilisation auquel il faut mettre fin. La nouvelle constitution européenne imposée aux populations, le TSCG, impose de rogner sur les dépenses sociales en cas de dépassement d'un déficit « structurel » de 0,5%. Ce qu'on nous présente en France et ailleurs comme étant la « dette sociale » est un leurre destiné à faire accepter les réformes destructrices de la protection sociale et pour livrer celle-ci au secteur privé. Le gouvernement actuel n'y déroge pas. Pourtant, la « dette sociale » n'existe pas , pas plus qu'il (...) Lire la suite »

Le sens de la crise grecque

Pascal FRANCHET
Il a été dit beaucoup de choses sur la crise et la Grèce ces dernières semaines, des plus nauséabondes |1| aux plus confuses. Il en résulte un argumentaire exportable dans tous les pays développés. Les médias ont abondamment repris le message officiel qui tient en 5 chapitres : 1) La Grèce a triché pour cacher une dette publique « insoutenable » ; 2) Elle est au bord de la cessation de paiement comme d'autres pays de la zone euro ; 3) L'Union européenne compatit mais n'y peut rien si ce n'est encourager des plans de rigueur et demander la mise sous tutelle du pays ; 4) La Grèce doit prendre des mesures d'austérité pour réduire son déficit public ; 5) La sortie de crise des pays développés implique des plans d'austérité et de rigueur de même nature. Il faut décoder ce message idéologique destiné en fait à tous les peuples des pays du Nord. 1) La Grèce a triché pour cacher une dette publique « insoutenable » Oui sans doute et cela révèle un État gangréné par la corruption et les petits arrangements (...) Lire la suite »