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Auteur : Yvette GUEVARA
Chroniques depuis le trottoir d’en face

La vie en pire...

Yvette GUEVARA
Tandis que TNS-Sofres fait un sondage crucial sur l'utilisation des petits noms par les couples français, et que le monde souffre et se décompose, moi, petite étrangère aux prétentions pompeuses d'intello du dimanche, j'ai détourne dangereusement mon intérêt de cette enquête de la plus haute importance et par la même des autres affaires capiteux du moment : le yo-yo boursier, l'imminente arrivée du bébé Elysée, l'attentat du jour, les financements occultes, la taxe sodas, la Grèce, la famille de gauche dans son combat de séduction, la Libye, la colonisation de la Palestine, et même parfois, de mes propres enfants... Sotte, je tombe dans la vacuité et je m'adonne, flâneuse et inconsciente, au plaisir de la lecture - autre que celle du Monde Diplo, du Grand Soir ou même de Paris Match... Les livres ! L'odeur de l'encre "spécial rentrée" ! Une panacée pour des espèces menacées : les rats de bibliothèque et les profs' de l'éducation nationale. Septembre est là avec sa sortie littéraire. Vendange (...) Lire la suite »
Cuba

Combines ? Réponse à chaud et au journaliste François Sergent (Libération) qui vient d’inventer l’eau tiède.

Yvette GUEVARA
à Monsieur le Libérateur François Sergent, énième de sa lignée rose-démocratique http://www.liberation.fr/monde/01012332744-combines Prenons l'exemple exemplaire, et le jeu de mots vaut bien ici car il ne s'agit que de mots en jeu - prenons l'exemple, disais-je, sur le décorticage fabuleux des manipulations, mensonges et accusations portées contre le Grand Soir et démontées par le même Grand Soir par un geste démocratique qui a consisté à publier l'acte d'accusation sur leur propre site. J'ai adoré. C'est une manière limpide et d'une efficacité redoutable pour faire éclater la vérité qui, comme dit le chanteur cubain Carlos Varela, n'est ni la vérité de leur vérité, ni ta vérité à toi, ni la mienne, mais la vérité... Soyons naïfs et imaginons qu'elle existe. Nous avons pour tâche d'examiner ici l'article d'un journaliste qui a tout compris sur la vérité, notamment celle de son nombril à ce petit soldat de Libération, à ce bon Sergent des lieux communs. Bon, je me livre à l'exercice avec joie ! (Svp, soyez (...) Lire la suite »
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Réponse au "journaliste" Michel Faure, de Rue89

Etranges manières de compter ou de conter…

Yvette GUEVARA
A La Macarena, petit village colombien situé 200 kilomètres de Bogota, deux mille cadavres des dissidents assassinés pendant le conflit armé et les périodes de nettoyage qui ont suivi, viennent d'être découverts. Deux mille êtres humains inhumés dans le plus terrible anonymat par les commandos d'élite et les forces gouvernementales. 2000 personnes ! C'est la plus grande fosse commune de l'histoire récente d'Amérique latine. Hélas, il y n'a pas un seul cri d'indignation parmi les grandes voix de la presse. Peut-être l'horreur a-t-elle laissé en état de choc les reporters d'Amnesty International ou les dits journalistes de Reporters Sans Frontières ? Combien se sont déplacés pour faire connaître un tel crime collectif, comparable à ceux de l'Holocauste nazi ou au génocide rwandais ? Où est l'indignation de la communauté internationale, de l'Union Européenne, des hommes politiques, des porte-paroles, des journalistes ou citoyens informés ? Qui a demandé des explications à la Colombie, au pouvoir colombien ? (...) Lire la suite »
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A propos du film documentaire de Karl Zéro : « Dans la peau de Fidel Castro »

ARTE m’a tuer

Yvette GUEVARA
Tandis que Bébé Doc, héritier d'une vraie dynastie de la terreur et exilé d'honneur des côtes françaises, prie depuis sa confortable villa qu'on le laisse envoyer quelques millions volés et tâchés de sang pour soulager non pas le peuple haïtien, mais sa conscience - pour peu que Doc junior ait pu un jour en avoir une ; tandis qu'en pleine désolation Haïti se fait annexer par le Grand Frère qui revient à la charge avec sa politique vieille comme le monde du « bon voisin » devant les yeux impuissants de la communauté internationale, et le dentier de la mère France grince en voyant s'envoler des intérêts commerciaux précoloniaux, voici que sur la chaîne Arte débarquent une petite bande de rigolos en manque de premières pages avec un sujet nommé désir : être dans la peau de Fidel Castro. Voici à nouveau un ramassis de haine et de confusion, un mariage minable entre la littérature de gare et le pseudo bobo relégué à animer les chaines dont personne ne se rappelle l'existence. Voici la cacophonie des penseurs du (...) Lire la suite »