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Auteur : Celia HART

"Welcome"... Trotsky (Rebelion)

Celia HART
Rebelion, 26 août 2005. Il manque une dimension au film allemand Good Bye Lenin. Je le sais pour avoir vécu en RDA peu de temps avant la chute du Mur. Ce Mur était renversé avant même d'être érigé. L'immense tragédie qu'a constitué le passage au capitalisme de l'Europe de l'Est ne peut se mesurer dans les quelques années qui s'écoulèrent de la vulgaire et décadente perestroika au renversement festif des statues de Lénine. On ne peut pas dire adieu à Lénine s'il n'a jamais été bienvenu. Ils n'ont rien fait d'autre que d'importer son image, que de le marginaliser, que de le transformer en clown soumis de la bureaucratie stalinienne. Le Lénine auquel ils dirent au revoir dans ce film n'avait rien à voir avec l'initiateur du socialisme dans le monde. Leurs statues étaient vides de contenu et je crois aussi de forme. Voilà . Nous ne le comprendrons pas tant que demeurera occulte en bien des endroits la vie et la pensée de Léon Trotsky. Il n'y a pas de manière plus ironique de faire revenir Lénine qu'en (...) Lire la suite »

Un livre sauvé de la mer : La pensée économique du Che.

Celia HART
[Désormais nous n'avons plus de camp socialiste, lequel nous a fait perdre trop de temps. Nous ne pouvons plus accuser l'URSS et le PCUS (Parti communiste d'Union soviétique). Disparition totale. Ils font partie des souvenirs, dans le meilleur des cas. Il ne nous est pas permis de nous tromper à nouveau, car ce qui n'était peut-être autrefois que naïveté et ignorance, serait aujourd'hui une pure stupidité que l'histoire ne pardonnerait pas.] Prologue à "Ernesto Che Guevara, homme et société. La pensée économique du Che" de Carlos Tablada Un livre sauvé de la mer Editorial Ciencias Sociales Rebelion du 16 juin 2005(Catedra Che Guevara). "Et pouvoir te dire ce que je n'ai pu te dire Parler comme un arbre, mon ombre vers toi Comme un livre sauvé de la mer Comme un mort qui apprend à embrasser Pour toi, pour toi" Silvio Rodriguez Dans "Gloses à la pensée de José Marti", Julio Antonio Mella [16], le plus intense de tous les Cubains, indiquait : "Il y a longtemps que je porte en moi un livre sur (...) Lire la suite »

Il faut sauver le Révolutionnaire.

Celia HART
El Militante, 28 Février 2005 Pour que l'ennemi puisse tuer le révolutionnaire Chavez, il devra être capable d'assassiner un à un les grains de sel des océans, il devra arrêter le vol des étoiles, il devra sacrifier chaque ADN utile qui nous a été transmis depuis notre apparition comme espèce. Cependant, pour assassiner le Président... il suffit d'une seule balle. La préservation de la vie de ce camarade et sa projection vers le futur est entre nos mains. J'entends par là qu'elle dépend de notre astuce, de notre capacité à nous organiser, et avant tout de la cohérence et du courage que nous devrons déployer pour affronter les nouveaux défis. L'affaire Granda [23] est un des nombreux fronts pour lesquels nous devrons trouver des issues, mais qui soient beaucoup plus dignes. Se contenter d'un match nul dans une partie c'est être sur la défensive. Chavez lui-même a déclaré lors de la rencontre des intellectuels à Caracas que notre seule issue est l'offensive. L'ennemi n'a pas le pouvoir de tuer Chavez (...) Lire la suite »

L’ Homme des grandes enjambées.

Celia HART
La malédiction de n'être jamais las suit tes pas sur le monde où l'horizon t'attire... (Paul Verlaine, L'Homme aux semelles de vent) * * * [L'homme des enjambées pressa le pas. Peut-être se souvenait-il de ses pas dans le petit appartement d'Abel et Haydée où commença la révolution... Je voyais à l'horizon le rire des enfants les plus heureux du monde, brûlant d'envie de les embrasser. Vingt-cinq mille l'ovationnaient, dans l'euphorie. Une enjambée... une autre... et soudain son pied gauche chuta dans le vide du dénivelé que son émotion ne lui permit pas d'éviter. La Terre s'arrêta de tourner un instant. L'angoisse saisit tous les Cubains et tous nos bataillons d'amis de par le monde. Fidel trébuchait.] Rebelion 26 octobre 2004 Le 20 octobre 1868 l'armée que venait de fonder Carlos Manuel de Céspedes prenait la ville de Bayamo. C'est dans l'église que furent entonnées pour la première fois les notes de notre Hymne national. L'amour de la patrie se répandait parmi les combattants et chez les belles (...) Lire la suite »

"La défense de Cuba passe par la révolution socialiste en Amérique latine et dans le monde".

Celia HART
[Vous trouverez à la suite une biographie de Celia Hart.] Entretien avec Celia Hart, El Militante, 17 septembre 2004. Celia Hart, communiste cubaine, internationaliste et défenseuse de la Révolution bolivarienne au Venezuela, a participé dans notre pays à différentes réunions organisées par la Fondation Federico Engels et El Militante. Ces derniers mois, Celia a publié plusieurs travaux publiés sur le site de El Militante comme "Le drapeau de Coyoacan", "La Révolution cubaine et le socialisme dans un seul pays", ou en dernier lieu "Le 15 août, nous prendrons le Palais d'Hiver", travaux qui ont eu un fort impact international. Nous avons discuté avec Celia, qui est membre du Parti Communiste de Cuba et fille des dirigeants historiques de la Révolution cubaine Armando Hart et Haydée Santamaria, de la situation de Cuba à la suite de l'effondrement du stalinisme et des perpectives du socialisme. *** *** ** EM. Quelle appréciation portes-tu sur les événements politiques qui ont secoué le continent (...) Lire la suite »

Cuba : Considérations en marge du crime.

Celia HART
[Non, le stalinisme n'a été en rien positif dans la seconde guerre mondiale. Staline nous a livré le fascisme sur un plateau d'argent. Mais l'URSS n'a t-elle pas aidé la jeune révolution cubaine ? Non ! Ma révolution a perduré malgré l'URSS. ] * * * Rebelion, 26 août 2004. Ce 20 août, cela a fait une année de plus qu'a été commis l'atroce assassinat de Léon Trotsky. Je ne sais pas si quelqu'un a déposé une fleur devant La Faucille et le Marteau qui veillent sur sa dépouille. Peu importe, il se pourrait que nous ne soyons pas encore prêts à l'enterrer. Il se pourrait que tous les révolutionnaires ne soient pas parvenus à savoir qui était celui qu'a assassiné Ramon Mercader à Coyoacan. A tous ceux qui me répètent : "Tu veux faire revivre Trotsky", je répète jusqu'à satiété et avec toujours plus de véhémence qu'il faudra qu'ils l'assassinent à nouveau, et cette fois avec des armes plus sophistiquées. Mais c'est ainsi. Ce 20 août, le vieux Léon, 64 ans après sa mort, est plus vivant que jamais. Non pas parce (...) Lire la suite »