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Auteur : Patrice HEMET
Une partie de la gauche et de la droite a renoncé à la souveraineté monétaire nationale...

CONSENSUS EUROPÉISTE

Jacques NIKONOFF, Patrice HEMET

Une partie de la gauche et de la droite a renoncé à la souveraineté monétaire nationale, refuse de sortir de l’euro, et s’est installée dans l’ordre monétaire néolibéral.

L’ambition de cette étude est donc de livrer un panorama général des points de vue des principales organisations politiques, syndicales et associatives françaises sur la crise de l’Union européenne et de l’euro, et de les commenter.

La conclusion principale de cette investigation, particulièrement inquiétante, est qu’il existe un consensus implicite entre presque toutes les organisations étudiées : Attac, CFDT, CGT, FO, FSU, MEDEF, MoDem, NPA, PCF, PG, PS, UMP, Union syndicale solidaires, Verts.

Résumé De cette unanimité, il faut retrancher le Mouvement politique d'éducation populaire, l'Arc républicain de progrès, Debout la République (DLR), le Mouvement républicain et citoyen (MRC), et le Front national (FN). Debout la République se prononce clairement pour la sortie de l'euro, mais n'explique qu'assez peu la manière de faire. Le Mouvement républicain et citoyen évoque la sortie de l'euro, mais après que des tentatives de réformer l'Union européenne auraient échouées, et avec beaucoup d'ambigüités. Le FN prétend vouloir sortir de l'euro, mais cette annonce n'est qu'une arnaque, car les conditions mises par le FN pour en sortir annulent cette prétention. Le FN ne fait que des effets de manche. En réalité il ne veut pas sortir de l'euro. Comment, en effet, interpréter son slogan sur une sortie de l'euro « groupée, maitrisée et rapide », si ce n'est comme la volonté de botter en touche tout en donnant l'impression que le FN reste prétendument ferme sur sa défense de la souveraineté nationale ? Car (...) Lire la suite »